Ils sont retraités, employés, saisonniers, chômeurs ou étudiants et ont tous choisi de vivre dans les villages Corses. Malheureusement, ils ont tous un autre point commun, celui de vivre dans des conditions particulièrement précaires.
C’est à travers le regard de Jacqueline Léandri, leur infirmière à domicile que nous faisons la connaissance de Marie-Jo qui vit à Zicavo, en invalidité ainsi que son mari. Avec à peine 1000 euros par mois, sans les restos du cœur, ils ne mangeraient pas tous les jours à leur faim. Pour autant, pour eux, pas question de quitter le village qui, malgré les difficultés, est pour eux comme un refuge. Plus loin, c’est Mimi que nous rencontrons. A 82 ans, elle vit en colocation avec un revenu de 940 euros. Mimi a choisi de rester au village où elle est née mais pour cela elle a dû renoncer à des soins.
Le renoncement aux soins, c’est ce que dénonce le docteur Pernin et ce contre quoi il se bat. De même que Maria Guidicelli, qui, à travers le PADDUC, vise à rendre la santé accessible à tous. Elle propose la création de pôles de santé accessible à tous financièrement et physiquement.
A Calvi, Hyacinthe est une jeune femme qui ne vit que d’emplois saisonniers. Elle travaille 4 mois puis s’inscrit au chômage et touche alors 800 euros par mois. Hyacinthe aime la Corse mais envisage sérieusement de partir pour trouver un travail fixe.
A Corte c’est un étudiant que nous rencontrons. Une fois tout payé, il ne lui reste que 150 euros pour vivre chaque mois. Alors lui aussi va aux restos du cœur où il offre également quelques heures de son temps en bénévolat.
A L'Ile Rousse, Maïka et Kate se sont associées pour créer leur entreprise de production de savons associée à la roche Corse, pour tenter de sortir de leurs difficultés.
C’est à travers le regard de Jacqueline Léandri, leur infirmière à domicile que nous faisons la connaissance de Marie-Jo qui vit à Zicavo, en invalidité ainsi que son mari. Avec à peine 1000 euros par mois, sans les restos du cœur, ils ne mangeraient pas tous les jours à leur faim. Pour autant, pour eux, pas question de quitter le village qui, malgré les difficultés, est pour eux comme un refuge. Plus loin, c’est Mimi que nous rencontrons. A 82 ans, elle vit en colocation avec un revenu de 940 euros. Mimi a choisi de rester au village où elle est née mais pour cela elle a dû renoncer à des soins.
Le renoncement aux soins, c’est ce que dénonce le docteur Pernin et ce contre quoi il se bat. De même que Maria Guidicelli, qui, à travers le PADDUC, vise à rendre la santé accessible à tous. Elle propose la création de pôles de santé accessible à tous financièrement et physiquement.
A Calvi, Hyacinthe est une jeune femme qui ne vit que d’emplois saisonniers. Elle travaille 4 mois puis s’inscrit au chômage et touche alors 800 euros par mois. Hyacinthe aime la Corse mais envisage sérieusement de partir pour trouver un travail fixe.
A Corte c’est un étudiant que nous rencontrons. Une fois tout payé, il ne lui reste que 150 euros pour vivre chaque mois. Alors lui aussi va aux restos du cœur où il offre également quelques heures de son temps en bénévolat.
A L'Ile Rousse, Maïka et Kate se sont associées pour créer leur entreprise de production de savons associée à la roche Corse, pour tenter de sortir de leurs difficultés.
Ce reportage est un véritable témoignage d’une situation réelle et tragique. Il montre du doigt l’effondrement de ce qui caractérisait la Corse il y a encore quelques années. Comme le souligne Jacqueline, l’infirmière libérale, « on n’aurait jamais imaginé avoir un jour besoin des restos du cœur dans nos villages ». 30000 personnes sur l’île sont touchées par la pauvreté. 16000 retraités gagnent autour de 600 euros par mois, 40% sont en situation de précarité énergétique.
A travers ces différents témoignages, l’auteur met en évidence les nouveaux problèmes de société qui font désormais partis du décor de nos campagnes corses. La solitude, elle est présente dans tous les villages, à tous les niveaux. On la voit chez Mimi qui passe ses journées, seule, juste éclairées par le passage de l’infirmière. Mimi, par qui on se rend compte également d’un système de santé défaillant. Beaucoup de personnes loin des villes, renoncent aux soins, faute de pouvoir se rendre tous les jours à l’hôpital. « Une santé à deux vitesses, voir à trois » dira le docteur Pernin.
Ce document met aussi en avant que la précarité n’est pas le lot d’une catégorie de personnes dans la société. Cela peut arriver à tout le monde mais surtout, comme le souligne le docteur Pernin, « le pauvres sont habillés comme nous, ils marchent comme nous, cela veut dire que l’on peut passer à côté sans le savoir». Les deux étudiants de la faculté de Corte en sont l’exemple.
A travers ces différents témoignages, l’auteur met en évidence les nouveaux problèmes de société qui font désormais partis du décor de nos campagnes corses. La solitude, elle est présente dans tous les villages, à tous les niveaux. On la voit chez Mimi qui passe ses journées, seule, juste éclairées par le passage de l’infirmière. Mimi, par qui on se rend compte également d’un système de santé défaillant. Beaucoup de personnes loin des villes, renoncent aux soins, faute de pouvoir se rendre tous les jours à l’hôpital. « Une santé à deux vitesses, voir à trois » dira le docteur Pernin.
Ce document met aussi en avant que la précarité n’est pas le lot d’une catégorie de personnes dans la société. Cela peut arriver à tout le monde mais surtout, comme le souligne le docteur Pernin, « le pauvres sont habillés comme nous, ils marchent comme nous, cela veut dire que l’on peut passer à côté sans le savoir». Les deux étudiants de la faculté de Corte en sont l’exemple.
Ce qu’a mis en évidence Gisèle Casabianca, à travers ces images, ces morceaux de vie, c’est qu’aujourd’hui, la précarité est partout, autant dans les villages de montagne corses que dans les villes de bord de mer. La précarité touche tout le monde, l’étudiant, le salarié, le retraité, les personnes âgées. Aujourd’hui la pauvreté doit être mise au premier plan et doit faire l’objet d’une politique combative.