C’est un lieu qui se veut être un refuge le temps de se reconstruire. À Mezzavia, derrière le stade du GFCA, le bailleur Adoma a inauguré ce vendredi sa première résidence sociale, Campo di Fiori. Sortis de terre il y a tout juste un an, les cinq petits bâtiments de quatre ou cinq étages qui composent la résidence sont venus remplacer l’ancien foyer de travailleurs migrants, qui ne correspondait plus aux normes actuelles. « On a démoli les bâtiments existants pour reconstruire des immeubles beaucoup plus adaptés aux besoins des populations. Avant nous étions sur un foyer où il y avait des unités de vie collectives, où les cuisines et les sanitaires étaient partagés », explique Elise Loliée, directrice interrégionale Méditerranée d’Adoma.
À la place, ont désormais pris place 201 logements T1 de 22m2, T1 bis et T2, tous meublés et autonomes, dont la redevance - qui comprend les charges - s’établie entre 495 et 630 euros par mois, mais dont le reste à payer peut tomber à une centaine d’euros une fois les aides sociales appliquées. Ces appartements sont en effet destinés à des personnes précaires et isolées, avec des histoires très différentes. « On a bien sûr accueilli le public qui vivait ici avant, et les logements sont donc pour l’instant essentiellement occupés par des travailleurs maghrébins retraités. Mais au fur et à mesure, nous accueillons aussi des jeunes actifs, des travailleurs pauvres, des demandeurs d’emploi, des couples, ou encore des familles monoparentales », indique la directrice interrégionale Méditerranée en insistant : « Adoma se veut un logement tremplin pour que les personnes qui vivent ici se reconstruisent et puissent accéder au parc immobilier classique ensuite ».
À la place, ont désormais pris place 201 logements T1 de 22m2, T1 bis et T2, tous meublés et autonomes, dont la redevance - qui comprend les charges - s’établie entre 495 et 630 euros par mois, mais dont le reste à payer peut tomber à une centaine d’euros une fois les aides sociales appliquées. Ces appartements sont en effet destinés à des personnes précaires et isolées, avec des histoires très différentes. « On a bien sûr accueilli le public qui vivait ici avant, et les logements sont donc pour l’instant essentiellement occupés par des travailleurs maghrébins retraités. Mais au fur et à mesure, nous accueillons aussi des jeunes actifs, des travailleurs pauvres, des demandeurs d’emploi, des couples, ou encore des familles monoparentales », indique la directrice interrégionale Méditerranée en insistant : « Adoma se veut un logement tremplin pour que les personnes qui vivent ici se reconstruisent et puissent accéder au parc immobilier classique ensuite ».
Dans cette optique, les équipes d’Adoma sont présentes toute la semaine sur place afin d’accompagner les résidents pour leurs démarches administratives, faciliter leur accès aux droits, à l’insertion professionnelle, à la santé ou encore au logement. « L’objectif est de rendre les gens autonomes », souligne Elise Loliée. En outre, la résidence Campo di Fiori a été pensée pour être un vrai lieu de vie et ses bâtiments gravitent autour d’un espace central regroupant des locaux collectifs et un pôle d’entrée. « Dans ces espaces, nous pouvons par exemple organiser des ateliers de prévention santé. L’idée c’est de faire de l’aller vers », détaille la responsable d’Adoma. Afin de faciliter les échanges entre les résidents et de permettre à tous de se sentir intégrés, des jardins partagés et un terrain de pétanque ont également été installés.
Projet d’envergure, cette première résidence sociale a pu être financée grâce aux fonds propres d’Adoma à hauteur de 1 746 813 euros, mais aussi grâce à des subventions de l’État, de la Banque des territoires, de la Collectivité de Corse et de la ville d’Ajaccio. Si les 201 logements de Campo di Fiori sont d’ores et déjà tous occupés, Adoma va désormais entreprendre un projet de reconstruction similaire du côté de son foyer du Finosello. Afin d’œuvrer un peu plus à garantir l’accès un logement pour tous, quelle que soit sa situation personnelle et les difficultés rencontrées.
Projet d’envergure, cette première résidence sociale a pu être financée grâce aux fonds propres d’Adoma à hauteur de 1 746 813 euros, mais aussi grâce à des subventions de l’État, de la Banque des territoires, de la Collectivité de Corse et de la ville d’Ajaccio. Si les 201 logements de Campo di Fiori sont d’ores et déjà tous occupés, Adoma va désormais entreprendre un projet de reconstruction similaire du côté de son foyer du Finosello. Afin d’œuvrer un peu plus à garantir l’accès un logement pour tous, quelle que soit sa situation personnelle et les difficultés rencontrées.