« On est là pour soutenir nos candidats. On est vraiment décidé à sillonner la France, Marion [Maréchal- Le Pen (ndlr)] et moi, pour montrer qu’on est derrière eux. On veut leur montrer que nous sommes une grande famille ». La permanence de campagne du Rassemblement Bleu Marine d’Ajaccio, rue Docteur Del Pellegrino, accueillait le très médiatique avocat Gilbert Collard venu présenter ses vœux autour d’un verre de l’amitié, samedi matin.
Mais l’homme, qui est aussi secrétaire général du parti et député du Gard, était avant tout présent pour soutenir la candidature de Francis Nadizi aux municipales du 25 janvier prochain.
« Notre candidat sera au second tour », a-t-il ainsi déclaré, ne doutant pas un seul instant du succès du candidat d’extrême droite, « On a un candidat très représentatif, connu en Corse, et qui a fait ses preuves dans l’Education Nationale ». L’intéressé, quelques instants plus tard, se montrera, quant à lui, plus tempéré : « Il est bien difficile de faire des pronostics aujourd’hui, mais notre score dépassera les 8% ». En effet, selon Francis Nadizi, forte de la leçon des municipales de mars, l’équipe revient structurée, et renouvelée pour un gros tiers. Une équipe dont la liste sera d’ailleurs présentée mardi soir.
Et puis, il est un autre point positif qui donnerait là aussi vent favorable au Rassemblement Bleu Marine et sur lequel le Secrétaire Général du parti n’a pas manqué d’insister : « Depuis les élections de mars, nous sommes devenus le second parti de France, n’en déplaise à certains. On a une dynamique avec nous », a-t-il ainsi souligné.
Par ailleurs, du fait du contexte particulier dans lequel se tiendront ces élections, il était particulièrement important pour l’avocat d’être présent pour soutenir le candidat dans cette campagne : « Le résultat qu’on va faire va être très important du point de vue de la stratégie dans laquelle on va obliger les autres à se mettre. Si on arrive à faire 14 ou 15%, ce que j’espère, comment l’UMP va-t-il se comporter vis à vis de nous ? », explique-t-il.
Une question qui amène à penser, à l’inverse, à l’hypothèse du non maintien du parti au second tour et à la possibilité d’une alliance. Une hypothèse pas encore à l’ordre du jour pour le secrétaire général du parti : « Le soutien se fera au cas par cas en fonction des attitudes des individus, et s’ils le demandent. Il faudrait qu’on vienne très solennellement et très pompeusement nous le demander ».
Enfin, sur les particularités insulaires du programme du Rassemblement Bleu Marine, le secrétaire général du parti a tenu à afficher son soutien à la langue corse. « Je suis tout à fait pour les langues régionales depuis toujours. Je préfère qu’on développe l’apprentissage des langues régionales plutôt que celui de l’arabe comme le Qatar l’a demandé à Jack Lang. Je crois qu’on a plutôt intérêt à développer nos langues régionales plutôt que des langues qui ne sont pas enracinées dans l’histoire du pays. Je crois que la culture et les traditions peuvent renforcer l’amour de la nation », déclarera-t-il affichant ainsi son soutien à la coofficialité.
Mais l’homme, qui est aussi secrétaire général du parti et député du Gard, était avant tout présent pour soutenir la candidature de Francis Nadizi aux municipales du 25 janvier prochain.
« Notre candidat sera au second tour », a-t-il ainsi déclaré, ne doutant pas un seul instant du succès du candidat d’extrême droite, « On a un candidat très représentatif, connu en Corse, et qui a fait ses preuves dans l’Education Nationale ». L’intéressé, quelques instants plus tard, se montrera, quant à lui, plus tempéré : « Il est bien difficile de faire des pronostics aujourd’hui, mais notre score dépassera les 8% ». En effet, selon Francis Nadizi, forte de la leçon des municipales de mars, l’équipe revient structurée, et renouvelée pour un gros tiers. Une équipe dont la liste sera d’ailleurs présentée mardi soir.
Et puis, il est un autre point positif qui donnerait là aussi vent favorable au Rassemblement Bleu Marine et sur lequel le Secrétaire Général du parti n’a pas manqué d’insister : « Depuis les élections de mars, nous sommes devenus le second parti de France, n’en déplaise à certains. On a une dynamique avec nous », a-t-il ainsi souligné.
Par ailleurs, du fait du contexte particulier dans lequel se tiendront ces élections, il était particulièrement important pour l’avocat d’être présent pour soutenir le candidat dans cette campagne : « Le résultat qu’on va faire va être très important du point de vue de la stratégie dans laquelle on va obliger les autres à se mettre. Si on arrive à faire 14 ou 15%, ce que j’espère, comment l’UMP va-t-il se comporter vis à vis de nous ? », explique-t-il.
Une question qui amène à penser, à l’inverse, à l’hypothèse du non maintien du parti au second tour et à la possibilité d’une alliance. Une hypothèse pas encore à l’ordre du jour pour le secrétaire général du parti : « Le soutien se fera au cas par cas en fonction des attitudes des individus, et s’ils le demandent. Il faudrait qu’on vienne très solennellement et très pompeusement nous le demander ».
Enfin, sur les particularités insulaires du programme du Rassemblement Bleu Marine, le secrétaire général du parti a tenu à afficher son soutien à la langue corse. « Je suis tout à fait pour les langues régionales depuis toujours. Je préfère qu’on développe l’apprentissage des langues régionales plutôt que celui de l’arabe comme le Qatar l’a demandé à Jack Lang. Je crois qu’on a plutôt intérêt à développer nos langues régionales plutôt que des langues qui ne sont pas enracinées dans l’histoire du pays. Je crois que la culture et les traditions peuvent renforcer l’amour de la nation », déclarera-t-il affichant ainsi son soutien à la coofficialité.