C’est l’article 5 de ce protocole d’accord qui est mis en cause, et qui stipule que « l’accord est conclu au regard de l’équipement commercial existant sur le territoire de la CAPA à la date de la signature. »
Depuis, la CAPA a voté pour les deux grands centres commerciaux qui existeront dans trois ou quatre ans sur la commune de Sarrola. Une situation qui changera donc l’environnement économique, mais qui n’est pas recevable aujourd’hui pour François Gabrielli, les petits commerçants et les artisans de proximité : "Nous ne nous laisserons pas faire, il n’est pas question que nous soyons encore une fois touchés sur la région d’Ajaccio au détriment d’un gros groupe financier."
Depuis, la CAPA a voté pour les deux grands centres commerciaux qui existeront dans trois ou quatre ans sur la commune de Sarrola. Une situation qui changera donc l’environnement économique, mais qui n’est pas recevable aujourd’hui pour François Gabrielli, les petits commerçants et les artisans de proximité : "Nous ne nous laisserons pas faire, il n’est pas question que nous soyons encore une fois touchés sur la région d’Ajaccio au détriment d’un gros groupe financier."
"Le MEDEF a plus négocié avec le préfet que la CCI et la chambre de métiers"
Un arrêté préfectoral interdisant l’ouverture dominicale des grandes surfaces sur la région d’Ajaccio aurait été préférable et c’est ce qui avait été demandé au préfet de Corse-du-Sud de l’époque. Une action soutenue par les syndicats nationaux et les représentants syndicaux des salariés.
Finalement un simple protocole d’accord avait été signé en présence des représentants du MEDEF Corse et des représentants des établissements Carrefour, Géant Casino et Leclerc qui assurerait que les enseignes citées fermeraient à partir du deuxième week-end de septembre et ouvriraient le deuxième week-end de juin.
"Le MEDEF a plus négocié avec le préfet que la CCI et la chambre de métiers qui n’étaient pas présents. Nous avions dit au préfet que ça ne tiendrait pas et c’est le cas puisque ce protocole d’accord n’aura tenu qu’un hiver, il est aujourd’hui rompu et nous annonçons le blocage illimité de la Rocade jusqu’à un nouvel accord."
Finalement un simple protocole d’accord avait été signé en présence des représentants du MEDEF Corse et des représentants des établissements Carrefour, Géant Casino et Leclerc qui assurerait que les enseignes citées fermeraient à partir du deuxième week-end de septembre et ouvriraient le deuxième week-end de juin.
"Le MEDEF a plus négocié avec le préfet que la CCI et la chambre de métiers qui n’étaient pas présents. Nous avions dit au préfet que ça ne tiendrait pas et c’est le cas puisque ce protocole d’accord n’aura tenu qu’un hiver, il est aujourd’hui rompu et nous annonçons le blocage illimité de la Rocade jusqu’à un nouvel accord."
Blocage pour une durée illimitée…
Le préfet de Corse-du-Sud aurait appelé Jean-Claude Torre pour essayer d’apaiser les esprits. Le dirigeant aurait quant à lui refusé toute rencontre avec la chambre des métiers et les petits commerçants.
Ce protocole d’accord destinée à privilégier le commerce de proximité et l’animation du centre ville le dimanche matin n’existant plus, c’est un arrêté pour trouble de l’ordre public qui est demandé aujourd’hui à la préfecture puisque des manifestations de blocage débuteront demain sur la Rocade pour une durée illimitée.
Regret de la part de tous : qu’aucun politique ne se soit senti concerné par le sujet et que la politique économique du moment soit bien plus axée sur du libéralisme commercial...
Ce protocole d’accord destinée à privilégier le commerce de proximité et l’animation du centre ville le dimanche matin n’existant plus, c’est un arrêté pour trouble de l’ordre public qui est demandé aujourd’hui à la préfecture puisque des manifestations de blocage débuteront demain sur la Rocade pour une durée illimitée.
Regret de la part de tous : qu’aucun politique ne se soit senti concerné par le sujet et que la politique économique du moment soit bien plus axée sur du libéralisme commercial...