L'omme soupçonné du tir mortel contre un pompier dans un bar très fréquenté du centre d'Ajaccio lundi soir a été mis en examen vendredi pour "meurtre" et "violences volontaires" et écroué, a-t-on appris auprès du parquet d'Ajaccio.
Six personnes avaient également été blessées après que ce quadragénaire eut fait usage de son arme à feu dans le bar Le Lamparo.
Après avoir pris la fuite, Anthony Padovani, déjà condamné dans une autre affaire, s'était finalement rendu au commissariat le jour de Noël.
Contactés par l'AFP, ses avocats, Mes Philippe Gatti et Paul Sollacaro n'ont pas souhaité faire de commentaires vendredi soir.
La "piste d'un différend privé entre l'auteur des coups de feu et la victime" est privilégiée, avait indiqué le procureur mardi.
Le mis en cause est déjà connu de la justice. En juin 2016, il avait comparu devant la cour d'assises des Bouches-du-Rhône, à Aix-en-Provence, qui l'avait condamné à 30 mois de prison pour recel de véhicule et acquitté pour l'association de malfaiteurs dans le procès de l'assassinat d'Yves Manunta, tué le 9 juillet 2012 à Ajaccio.
Jugé à ses côtés, Nizzar Feddaoui avait été condamné à 15 ans de réclusion criminelle pour association de malfaiteurs et pour l'incendie volontaire en bande organisée du véhicule utilisé par les auteurs de l'assassinat.
Les tirs mortels au bar Le Lamparo, juste avant Noël, ont suscité une vive émotion. De nombreux commerces du centre d'Ajaccio avaient baissé leurs rideaux durant 48 heures. Ils feront de même samedi le temps des obsèques du jeune pompier célébrées dans la cathédrale d'Ajaccio.
"Aiacciu et la Corse pleurent un de leurs enfants, dont la vie a été fauchée, et plusieurs blessés graves. Le temps est au deuil. Viendra, nécessairement, celui de la réflexion collective pour mettre fin à cette folie", avait écrit sur X mardi Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de Corse.
"Le Lamparo" a été fermé pour deux mois sur arrêté préfectoral face à "la répétition d'actes délictueux graves dans un délai court" mais aussi face au "risque de réitération important".
Dans la nuit du 15 au 16 novembre, le patron du Lamparo avait été touché par deux tirs à la jambe devant son établissement, sans que ses jours ne soient en danger. Un homme avait été placé en détention provisoire pour "tentative d'homicide".
Six personnes avaient également été blessées après que ce quadragénaire eut fait usage de son arme à feu dans le bar Le Lamparo.
Après avoir pris la fuite, Anthony Padovani, déjà condamné dans une autre affaire, s'était finalement rendu au commissariat le jour de Noël.
Contactés par l'AFP, ses avocats, Mes Philippe Gatti et Paul Sollacaro n'ont pas souhaité faire de commentaires vendredi soir.
La "piste d'un différend privé entre l'auteur des coups de feu et la victime" est privilégiée, avait indiqué le procureur mardi.
Le mis en cause est déjà connu de la justice. En juin 2016, il avait comparu devant la cour d'assises des Bouches-du-Rhône, à Aix-en-Provence, qui l'avait condamné à 30 mois de prison pour recel de véhicule et acquitté pour l'association de malfaiteurs dans le procès de l'assassinat d'Yves Manunta, tué le 9 juillet 2012 à Ajaccio.
Jugé à ses côtés, Nizzar Feddaoui avait été condamné à 15 ans de réclusion criminelle pour association de malfaiteurs et pour l'incendie volontaire en bande organisée du véhicule utilisé par les auteurs de l'assassinat.
Les tirs mortels au bar Le Lamparo, juste avant Noël, ont suscité une vive émotion. De nombreux commerces du centre d'Ajaccio avaient baissé leurs rideaux durant 48 heures. Ils feront de même samedi le temps des obsèques du jeune pompier célébrées dans la cathédrale d'Ajaccio.
"Aiacciu et la Corse pleurent un de leurs enfants, dont la vie a été fauchée, et plusieurs blessés graves. Le temps est au deuil. Viendra, nécessairement, celui de la réflexion collective pour mettre fin à cette folie", avait écrit sur X mardi Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de Corse.
"Le Lamparo" a été fermé pour deux mois sur arrêté préfectoral face à "la répétition d'actes délictueux graves dans un délai court" mais aussi face au "risque de réitération important".
Dans la nuit du 15 au 16 novembre, le patron du Lamparo avait été touché par deux tirs à la jambe devant son établissement, sans que ses jours ne soient en danger. Un homme avait été placé en détention provisoire pour "tentative d'homicide".