Des éclairs déchirent le ciel. Le vent, menaçant, se lève. Des paysages lunaires succèdent à des gastéropodes qui tournoient. Les éléments sont en furie.
Plus loin, des tables de sciage en bois posées à même le sol, surprennent et tranchent avec l’environnement. Au musée Fesch depuis mercredi, une nouvelle collection temporaire à fait son apparition : « La nature violence esthétique ».
« La nature n’est pas que l’ami, le miroir, le refuge. Elle impose son rythme, ses variations intempestives, ses mouvements profonds. Pour les artistes, elle est une source d’inspiration ou prétexte à exprimer des intuitions, des opinions, des engagements et, parallèlement, elle est un champ d’expériences artistiques », écrit Anne Alessandri, la directrice du FRAC Corse.
En tout, ce sont six œuvres issues de la collection du FRAC qui sont exposées, dans le but d’introduire l’art contemporain dans le musée, et de le mêler aux collections permanentes. Venu inaugurer l’exposition mercredi matin, André Valat, président de la délégation spéciale de la Ville, a semblé séduit par ce thème dans l’air du temps.
« [Les six œuvres de la collection] rendent compte de pratiques artistiques qui ne visent pas à représenter la beauté ou la cruauté du monde mais à interroger sur les relations entre individus et ce qu’ils perçoivent d’une réalité qu’ils partagent. Le contexte de trouble et de doute sur l’avenir de la planète fait du souci de sa préservation une cause qui tendrait à devenir l’unique commune », explique ainsi la directrice du FRAC.
L’exposition est à découvrir jusqu’au 2 février.
Manon PERELLI
Plus loin, des tables de sciage en bois posées à même le sol, surprennent et tranchent avec l’environnement. Au musée Fesch depuis mercredi, une nouvelle collection temporaire à fait son apparition : « La nature violence esthétique ».
« La nature n’est pas que l’ami, le miroir, le refuge. Elle impose son rythme, ses variations intempestives, ses mouvements profonds. Pour les artistes, elle est une source d’inspiration ou prétexte à exprimer des intuitions, des opinions, des engagements et, parallèlement, elle est un champ d’expériences artistiques », écrit Anne Alessandri, la directrice du FRAC Corse.
En tout, ce sont six œuvres issues de la collection du FRAC qui sont exposées, dans le but d’introduire l’art contemporain dans le musée, et de le mêler aux collections permanentes. Venu inaugurer l’exposition mercredi matin, André Valat, président de la délégation spéciale de la Ville, a semblé séduit par ce thème dans l’air du temps.
« [Les six œuvres de la collection] rendent compte de pratiques artistiques qui ne visent pas à représenter la beauté ou la cruauté du monde mais à interroger sur les relations entre individus et ce qu’ils perçoivent d’une réalité qu’ils partagent. Le contexte de trouble et de doute sur l’avenir de la planète fait du souci de sa préservation une cause qui tendrait à devenir l’unique commune », explique ainsi la directrice du FRAC.
L’exposition est à découvrir jusqu’au 2 février.
Manon PERELLI