photo lydie colonna
Le maire d’Ajaccio a rappelé dans un discours l’importance de cette journée, unique, pour les femmes du monde entier, qui vont pendant quelques heures s’unir dans un même élan pour rappeler leur combat, les progrès réalisés et le travail à accomplir encore. « Chaque jour l’actualité nous rappelle que l’on peut être au 21ème siècle et se faire lapider, torturer, être jetée dans des geôles indignes, contrainte de force au silence. Aux quatre coins du monde, mais aussi dans notre pays, sur notre île, être une femme est un combat ». Si le 8 mars, journée de la femme, est avant tout où l’on fête les femmes, c’est également, pour Simon Renucci, le moment de rappeler que toutes (loin de là) ne sont pas égales aux hommes en terme de santé, d’éducation, de salaire…Et c’est avec fierté que le maire d’Ajaccio annonce devant témoins, la parité totale pour les postes de cadres a sein de sa municipalité.
La liberté de la femme est loin d’être acquise et la reconnaissance de ses droits reste inachevée. C’est pourquoi il est important de célébrer cette journée, à laquelle la municipalité d’Ajaccio s’associe comme les autres années. Pour Simon Renucci, en tant qu’homme, le fondement de la société Corse c’est la femme. Elle est le symbole de la paix en Corse.
La liberté de la femme est loin d’être acquise et la reconnaissance de ses droits reste inachevée. C’est pourquoi il est important de célébrer cette journée, à laquelle la municipalité d’Ajaccio s’associe comme les autres années. Pour Simon Renucci, en tant qu’homme, le fondement de la société Corse c’est la femme. Elle est le symbole de la paix en Corse.
Des thématiques différentes
Aujourd’hui, beaucoup de gens considèrent que cette journée est inutile. Pour Marie-Jeanne Nicoli, si le combat est quotidien, cette journée est avant tout un temps fort, symbolique, pour montrer que tout n’est pas encore gagné. C’est la raison pour laquelle, la municipalité d’Ajaccio s’y associe en proposant des thématiques différentes.
Trois films
Trois films seront proposés, racontant des itinéraires de femmes dans des situations particulières.
L’invisible de Michal Aviad, a reçu le grand prix du festival de films de femmes de Créteil 2013. Il raconte l’histoire de deux femmes qui se rencontrent par hasard et qui, au fur et à mesure qu’elles font connaissance, vont s’apercevoir que 20 ans plus tôt, elles ont été victimes du même violeur…
Vendredi 7 à 16 heures
Samedi 8 à 20h30
Des étoiles de Dyana gaye a obtenu le grand prix du jury festival premiers plans d’Angers 2014. Entre New York, Dakar et Turin, les destins de Sophie, Abdoulaye et Thierno se croisent et s’entremêlent. Des trajectoires, des destins se tissent au fil du film qui laisse évoluer les personnages sans jamais les juger.
Vendredi 7 à 20 heures
Samedi 8 à 16 heures
L’étrangère de Feo Aladag a obtenu le prix lux du parlement européen 2010. Pour protéger son fils d’un mari violent, une jeune femme turque d’origine allemande quitte Istamboul retourne vivre dans sa famille à Berlin. Mais les membres de cette famille ne l’accueillent pas comme elle l’espérait.
Samedi 8 mars à 11h30
Suivi d’un buffet à 13h30
La projection de ce film sera suivi d’une table ronde sur le thème « prévenir les violences envers les femmes- un défi pour tous », en partenariat avec le bureau d’information du Parlement à Marseille, l’Europe en Corse et le centre d’information Europe-Direct de la région Corse. Marie Christine Vergiat et François Alfonsi, députés européens, François Marcaggi, attaché principal, conseil général Corse du sud, Aïcha ouissa, chargée d’accueil et de médiation sociale, Béatrice Pueyo, directrice du CIDFF 2A , Joëlle Sauch, juriste auprès du CIDFF et Daniel Rossi, psychopraticien relationnel et sexologue se réuniront autour d’une même table pour alimenter ce débat qui sera animé par Marina Raibaldi.
Samedi 8 à 14h15
Deux rencontres
Deux rencontres sont également au programme de ces deux jours à l’honneur de la femme.
Conférence d’Alain de Mijolla, en partenariat avec Isula Viva et avec la participation de Dominique Corticchiato sur le thème Marie Bonaparte et la psychanalyse.
Alain de Mijolla est médecin psychiatre des hôpitaux et psychanalyste, membre de la Société Psychanalytique de Paris de 1968 à 2009. C’est le plus grand spécialiste français de Freud et lui a consacré plusieurs ouvrages : Freud et la France, 1885-1945 (2010) Freud, fragments d'une histoire (2003) Les Mots de Freud (1989). Son travail d'historien de la psychanalyse est fondamental. Créateur en 1985 et président honoraire de l’Association Internationale d'Histoire de la Psychanalyse (AIHP), Alain de Mijolla a écrit plus de quatre-vingt-dix articles psychanalytiques et dirigé de nombreuses revues ou collections comme la Revue internationale d’histoire de la psychanalyse (1988-93), la collection « Histoire de la psychanalyse » aux Presses universitaires de France (1988-99) ou encore la collection « Confluents psychanalytiques » aux éditions les Belles Lettres (1980-93). Il fut récompensé pour ses travaux par le Prix Maurice Bouvet de psychanalyse en 1976 et aux USA, par The Sigourney Award en 2004.
Marie Bonaparte a joué un rôle important dans la psychanalyse en France. Elle est d’ailleurs surnommée « la princesse de la psychanalyse ». Entièrement dévouée à Freud, elle est la première psychanalyste profane (non médecin) française.
Vendredi 7 mars 18h30
Conférence d’Anne Marie Garat sur le thème « Roman de l’histoire, figure de femmes ».
Romancière, Anne Marie Garat s’est risquée à la subjectivité féminine du personnage, au « je » féminin. Les figures de femme dominent dans ses derniers romans, des types de femmes variés, de tous les milieux sociaux. Elle a obtenu le prix Femina pour son roman Aden en 1992 et le prix Marguerite Audoux pour son roman, Les Mal Famées en 2000. De juin 2007 à juin 2009, elle est présidente de la Maison des écrivains et de la littérature.
Féministe, militante de gauche, elle est l’auteur de la tribune « les droits des femmes passent par la gauche » en 2012 dans laquelle elle milite pour une nouvelle politique, une politique de gauche. « L’amélioration réelle de la vie des femmes passe par des mesures spécifiques mais aussi par des politiques publiques qui visent le progrès social (…), par des politiques progressistes et favorables à l’égalité entre les sexes et à la liberté des femmes »
Samedi 8 mars à 18h30
Ces différents évènements auront lieu à l’espace Diamant à Ajaccio.
Les entrées sont libres.
Pour tous renseignements 04.95.50.40.80 ou 04.96.11.52.91
Trois films
Trois films seront proposés, racontant des itinéraires de femmes dans des situations particulières.
L’invisible de Michal Aviad, a reçu le grand prix du festival de films de femmes de Créteil 2013. Il raconte l’histoire de deux femmes qui se rencontrent par hasard et qui, au fur et à mesure qu’elles font connaissance, vont s’apercevoir que 20 ans plus tôt, elles ont été victimes du même violeur…
Vendredi 7 à 16 heures
Samedi 8 à 20h30
Des étoiles de Dyana gaye a obtenu le grand prix du jury festival premiers plans d’Angers 2014. Entre New York, Dakar et Turin, les destins de Sophie, Abdoulaye et Thierno se croisent et s’entremêlent. Des trajectoires, des destins se tissent au fil du film qui laisse évoluer les personnages sans jamais les juger.
Vendredi 7 à 20 heures
Samedi 8 à 16 heures
L’étrangère de Feo Aladag a obtenu le prix lux du parlement européen 2010. Pour protéger son fils d’un mari violent, une jeune femme turque d’origine allemande quitte Istamboul retourne vivre dans sa famille à Berlin. Mais les membres de cette famille ne l’accueillent pas comme elle l’espérait.
Samedi 8 mars à 11h30
Suivi d’un buffet à 13h30
La projection de ce film sera suivi d’une table ronde sur le thème « prévenir les violences envers les femmes- un défi pour tous », en partenariat avec le bureau d’information du Parlement à Marseille, l’Europe en Corse et le centre d’information Europe-Direct de la région Corse. Marie Christine Vergiat et François Alfonsi, députés européens, François Marcaggi, attaché principal, conseil général Corse du sud, Aïcha ouissa, chargée d’accueil et de médiation sociale, Béatrice Pueyo, directrice du CIDFF 2A , Joëlle Sauch, juriste auprès du CIDFF et Daniel Rossi, psychopraticien relationnel et sexologue se réuniront autour d’une même table pour alimenter ce débat qui sera animé par Marina Raibaldi.
Samedi 8 à 14h15
Deux rencontres
Deux rencontres sont également au programme de ces deux jours à l’honneur de la femme.
Conférence d’Alain de Mijolla, en partenariat avec Isula Viva et avec la participation de Dominique Corticchiato sur le thème Marie Bonaparte et la psychanalyse.
Alain de Mijolla est médecin psychiatre des hôpitaux et psychanalyste, membre de la Société Psychanalytique de Paris de 1968 à 2009. C’est le plus grand spécialiste français de Freud et lui a consacré plusieurs ouvrages : Freud et la France, 1885-1945 (2010) Freud, fragments d'une histoire (2003) Les Mots de Freud (1989). Son travail d'historien de la psychanalyse est fondamental. Créateur en 1985 et président honoraire de l’Association Internationale d'Histoire de la Psychanalyse (AIHP), Alain de Mijolla a écrit plus de quatre-vingt-dix articles psychanalytiques et dirigé de nombreuses revues ou collections comme la Revue internationale d’histoire de la psychanalyse (1988-93), la collection « Histoire de la psychanalyse » aux Presses universitaires de France (1988-99) ou encore la collection « Confluents psychanalytiques » aux éditions les Belles Lettres (1980-93). Il fut récompensé pour ses travaux par le Prix Maurice Bouvet de psychanalyse en 1976 et aux USA, par The Sigourney Award en 2004.
Marie Bonaparte a joué un rôle important dans la psychanalyse en France. Elle est d’ailleurs surnommée « la princesse de la psychanalyse ». Entièrement dévouée à Freud, elle est la première psychanalyste profane (non médecin) française.
Vendredi 7 mars 18h30
Conférence d’Anne Marie Garat sur le thème « Roman de l’histoire, figure de femmes ».
Romancière, Anne Marie Garat s’est risquée à la subjectivité féminine du personnage, au « je » féminin. Les figures de femme dominent dans ses derniers romans, des types de femmes variés, de tous les milieux sociaux. Elle a obtenu le prix Femina pour son roman Aden en 1992 et le prix Marguerite Audoux pour son roman, Les Mal Famées en 2000. De juin 2007 à juin 2009, elle est présidente de la Maison des écrivains et de la littérature.
Féministe, militante de gauche, elle est l’auteur de la tribune « les droits des femmes passent par la gauche » en 2012 dans laquelle elle milite pour une nouvelle politique, une politique de gauche. « L’amélioration réelle de la vie des femmes passe par des mesures spécifiques mais aussi par des politiques publiques qui visent le progrès social (…), par des politiques progressistes et favorables à l’égalité entre les sexes et à la liberté des femmes »
Samedi 8 mars à 18h30
Ces différents évènements auront lieu à l’espace Diamant à Ajaccio.
Les entrées sont libres.
Pour tous renseignements 04.95.50.40.80 ou 04.96.11.52.91
La violence, thème récurrent
Le thème récurrent de ces journées internationales des femmes est la violence.
Qu’en est-il de la violence envers les femmes dans l’union européenne ?
La violence envers les femmes est une violation des droits de l’homme et une forme de discrimination fondée sur le genre. Résultant des inégalités entre les femmes et les hommes, elle se manifeste sous des formes multiples. Les estimations sur son ampleur sont alarmantes. Elle a un lourd impact sur les victimes et entraîne des coûts importants.
Les Nations Unies et le Conseil de l’Europe ont mis en place des instruments qui sont des références fondamentales en matière de lutte contre la violence envers les femmes.
L’Union européenne (UE) fait face à ce problème au travers de divers moyens, mais à l’heure actuelle, il n’existe aucun instrument contraignant consacré spécialement à la protection des femmes contre la violence. Bien que l’on observe des tendances communes en matière de lutte contre la violence, les approches adoptées par les États membres divergent. Les nombreuses contributions du Parlement européen visent le renforcement de la politique de l’Union dans ce domaine. Le Parlement réclame une directive européenne pour protéger les femmes contre la violence. Les parties prenantes expriment plusieurs préoccupations telles que l’impact de la crise économique et le besoin d’un cadre politique global de l’UE sur l’élimination de la violence envers les femmes. (briefing des services de recherches du parlement européen).
Qu’en est-il de la violence envers les femmes dans l’union européenne ?
La violence envers les femmes est une violation des droits de l’homme et une forme de discrimination fondée sur le genre. Résultant des inégalités entre les femmes et les hommes, elle se manifeste sous des formes multiples. Les estimations sur son ampleur sont alarmantes. Elle a un lourd impact sur les victimes et entraîne des coûts importants.
Les Nations Unies et le Conseil de l’Europe ont mis en place des instruments qui sont des références fondamentales en matière de lutte contre la violence envers les femmes.
L’Union européenne (UE) fait face à ce problème au travers de divers moyens, mais à l’heure actuelle, il n’existe aucun instrument contraignant consacré spécialement à la protection des femmes contre la violence. Bien que l’on observe des tendances communes en matière de lutte contre la violence, les approches adoptées par les États membres divergent. Les nombreuses contributions du Parlement européen visent le renforcement de la politique de l’Union dans ce domaine. Le Parlement réclame une directive européenne pour protéger les femmes contre la violence. Les parties prenantes expriment plusieurs préoccupations telles que l’impact de la crise économique et le besoin d’un cadre politique global de l’UE sur l’élimination de la violence envers les femmes. (briefing des services de recherches du parlement européen).