Pierre Albertini, principal du collège de Baléone
C’est un vrai travail de titan qui a été réalisé par Mme Gianonni, professeur de Corse et Mme Lemoine qui enseigne le français pour mettre en place ces ateliers. Vingt ateliers pour raconter la Corse : sa faune, sa flore, ses métiers, son folklore, son art culinaire… Des ateliers animés par des intervenants extérieurs pour certains comme Mme Orsoni venue conter les légendes, M. Gambarelli et sa guitare pour reprendre ensemble des chansons corses ou Mr Bellini racontant les abeilles et le miel ou bien encore Mme Franchi, éleveuse présentant son métier. Mais d’autres enseignants ont mis leurs connaissances au service de cette journée : Mme Piccioli et Mme Soler, toutes les deux enseignantes en SVT (Sciences et vie de la terre) ont partagé leur savoir sur la flore de la Corse sous forme de mini ateliers, permettant aux élèves de découvrir de façon ludique les différentes plantes qui les entourent ; Mr Miniconi, professeur de corse a fait découvrir aux jeunes collégiens les chansons corses sous forme de karaoké ; Mr Scipilliti et Mme Daydé professeurs de sport ont initié les plus courageux au quadrille…Mais certains élèves eux-mêmes ont voulu participer de façon active à cette journée. C’est le cas d’Aurélie et de Sébastien, tous les deux en classe de 3ème, qui ont tenu à partager le métier de leur père respectif, le métier de pastore corsu. C’est sous forme d’exposé que le jeune futur berger et sa « collègue » ont présenté le travail du berger puis ont répondu consciencieusement aux questions de leurs camarades, parfois amusés, parfois impressionnés. Pauline, Elodie, Clara, Lucia, Lilou, Virginie et Alain Paul, élèves de 4ème ayant choisi le corse comme seconde langue vivante, ont présenté de minis spectacles mettant en scène des contes et fables en langue corse. Un atelier dégustation dans le hall du collège pour goûter le Fiadone, Canistron, Canistrelli et autres gourmandises typiques de la Corse.
C’est par un discours de Pierre Albertini, principal du collège, que se termine cette journée dédiée à la Corse. Journée que le principal espère bien reconduire l’année prochaine. « Lorsque j’allais au collège, on ne célébrait pas le 8 décembre…vous avez la chance que l’on vous explique l’histoire de votre région ». Pierre Albertini le redira en aparté, c’est important pour lui de célébrer ces évènements qui ont fait de la Corse ce qu’elle est aujourd’hui et important pour lui, dans sa fonction, de le transmettre aux jeunes.
C’est par un discours de Pierre Albertini, principal du collège, que se termine cette journée dédiée à la Corse. Journée que le principal espère bien reconduire l’année prochaine. « Lorsque j’allais au collège, on ne célébrait pas le 8 décembre…vous avez la chance que l’on vous explique l’histoire de votre région ». Pierre Albertini le redira en aparté, c’est important pour lui de célébrer ces évènements qui ont fait de la Corse ce qu’elle est aujourd’hui et important pour lui, dans sa fonction, de le transmettre aux jeunes.
- Les origines de A Festa di a Nazione ?
- Il faut remonter à l’an 1729, alors que la Corse est encore sous domination génoise, les combats font rage dans la région du Boziu et s’étendent vite à tout le territoire. En décembre 1730, la rébellion s'organise et lors de la consulta de Saint-Pancrate, la Corse élit ses généraux. Gênes s’allie alors avec la France et l’Autriche. Les tentatives militaires pour reconquérir la Corse dureront jusque fin janvier 1735, date à laquelle un règlement établissant la séparation définitive de la Corse d'avec Gênes est adopté. Il jettera les premières bases de la future constitution de la Corse. L’indépendance est proclamée.
Lors de cette consulta au couvent Sant’Atone di a Casabianca, le 8 décembre, jour de l’immaculée conception, est déclaré Festa di a Nazione, en hommage à la vierge Marie qui assurera la protection de l’île. C’est à cette occasion que fut également choisi l’hymne national Corse, le Dio vi Salvi Regina, qui jusqu’alors n’était qu’un chant religieux célébrant la Vierge Marie.
Près de trois siècles plus tard les Corses tiennent à célébrer ce 8 décembre afin d’honorer la culture et la nation corse.
- Il faut remonter à l’an 1729, alors que la Corse est encore sous domination génoise, les combats font rage dans la région du Boziu et s’étendent vite à tout le territoire. En décembre 1730, la rébellion s'organise et lors de la consulta de Saint-Pancrate, la Corse élit ses généraux. Gênes s’allie alors avec la France et l’Autriche. Les tentatives militaires pour reconquérir la Corse dureront jusque fin janvier 1735, date à laquelle un règlement établissant la séparation définitive de la Corse d'avec Gênes est adopté. Il jettera les premières bases de la future constitution de la Corse. L’indépendance est proclamée.
Lors de cette consulta au couvent Sant’Atone di a Casabianca, le 8 décembre, jour de l’immaculée conception, est déclaré Festa di a Nazione, en hommage à la vierge Marie qui assurera la protection de l’île. C’est à cette occasion que fut également choisi l’hymne national Corse, le Dio vi Salvi Regina, qui jusqu’alors n’était qu’un chant religieux célébrant la Vierge Marie.
Près de trois siècles plus tard les Corses tiennent à célébrer ce 8 décembre afin d’honorer la culture et la nation corse.