Le président de l'Exécutif, Gilles Simeoni, et le président de l'Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, qui se préparaient à rejoindre l’hémicycle pour la session, sont descendus à leur tour dans la rue pour écouter et dialoguer avec les manifestants. Une décision plutôt insolite que l’on a rarement ou pas du tout vu de la part de nos politiques. Cela méritait d’être souligné.
Dans leur bain de foule, les deux présidents ont aussitôt invité une délégation de gilets jaunes à les rejoindre dans l’hémicycle de la Collectivité de Corse où ils ont été reçus également par les représentants des groupes de l'Assemblée et les conseillers.
Fins de mois difficiles…
Les collectifs d’Ajaccio, Bastia et Porto-Vecchio ont donc rejoint l’Assemblée, invités par les deux présidents à exprimer leurs revendications devant les élus. Parmi eux, Michel Piani, de Sari d’Orcino, qui a joué le rôle de porte-parole face à Gilles Simeoni :
« Nous avons délivré un message au président du Conseil exécutif qui nous a d’ailleurs écoutés attentivement. Nous lui avons dit notre ras-le-bol, notre désespoir de ne pas réussir à finir les fins de mois, la cherté de la vie, les carburants, et tout un panel d’arguments qui frappe directement le porte-monnaie. Il nous invite à exprimer nos revendications dans l’hémicycle, nous y allons… »
Trop d’incohérences
Même sentiment pour David Roig, porte-parole du collectif « un espoir pour la Corse » mouvement créé à Porto-Vecchio. Il s’est exprimé à son tour :
« Nous espérons que nos élus vont s’atteler réellement à ce sujet brûlant qui nous pénalise tous avec la précarité qui se développe à vive allure en Corse. Ils ont été élus pour un bouleversement important sur l’île. Même ceux qui n’étaient pas nationalistes ont voté pour un réel changement mais l’on se rend compte que pas grand-chose ne bouge et cela devient inquiétant. La situation est figée aujourd’hui. Il n’est que de se pencher sur les prix, celui des carburants notamment, pour se rendre compte que la vie est chère dans notre île. Nos élus devraient faire une enquête pour voir ce qui se passe, regarder de près les marges et comparer, voir pourquoi elles sont plus importantes chez nous. Il y a trop d’incohérences dans ce dossier… »
J. F.
Dans leur bain de foule, les deux présidents ont aussitôt invité une délégation de gilets jaunes à les rejoindre dans l’hémicycle de la Collectivité de Corse où ils ont été reçus également par les représentants des groupes de l'Assemblée et les conseillers.
Fins de mois difficiles…
Les collectifs d’Ajaccio, Bastia et Porto-Vecchio ont donc rejoint l’Assemblée, invités par les deux présidents à exprimer leurs revendications devant les élus. Parmi eux, Michel Piani, de Sari d’Orcino, qui a joué le rôle de porte-parole face à Gilles Simeoni :
« Nous avons délivré un message au président du Conseil exécutif qui nous a d’ailleurs écoutés attentivement. Nous lui avons dit notre ras-le-bol, notre désespoir de ne pas réussir à finir les fins de mois, la cherté de la vie, les carburants, et tout un panel d’arguments qui frappe directement le porte-monnaie. Il nous invite à exprimer nos revendications dans l’hémicycle, nous y allons… »
Trop d’incohérences
Même sentiment pour David Roig, porte-parole du collectif « un espoir pour la Corse » mouvement créé à Porto-Vecchio. Il s’est exprimé à son tour :
« Nous espérons que nos élus vont s’atteler réellement à ce sujet brûlant qui nous pénalise tous avec la précarité qui se développe à vive allure en Corse. Ils ont été élus pour un bouleversement important sur l’île. Même ceux qui n’étaient pas nationalistes ont voté pour un réel changement mais l’on se rend compte que pas grand-chose ne bouge et cela devient inquiétant. La situation est figée aujourd’hui. Il n’est que de se pencher sur les prix, celui des carburants notamment, pour se rendre compte que la vie est chère dans notre île. Nos élus devraient faire une enquête pour voir ce qui se passe, regarder de près les marges et comparer, voir pourquoi elles sont plus importantes chez nous. Il y a trop d’incohérences dans ce dossier… »
J. F.