« En 2013, le cœur et la raison me dictent de redoubler d’efforts », c’est ainsi que la municipalité entend ne pas baisser les bras face à la crise économique et sociale qui frappe durement, ne pas accepter comme fatalité le drame de la précarité, nourri par le chômage et la désespérance, ne pas se résigner à l’image d’Epinal d’une Corse « rouge et noire ».
Reprenant dans son allocution les sujets qui ont fait vibrer la Corse en 2012, Simon Renucci a rappelé que la violence n’engendre « qu’une spirale mortifère dont la principale victime est la population » et que la sécurité dans l’île est « un droit pour les Corses, un devoir pour l’Etat. »
L’urgence absolue est aussi la préservation de la terre, « spéculation immobilière abrogation d’un acquis historique, celui de l’arrêté Miot avec en toile de fond, dans cette affaire, le spectre d’un « gouvernement des juges. »
Un appel est lancé à l’assemblée, pour que face, « au long chapelet des maux de notre île, les élus que nous sommes, quels que soient les échelons considérés, devront, le moment venu, transcender les clivages partisans, imaginer le consensus, pour enfin, inverser le cours des choses ».
Photo Marilyne SANTI
Et puis son discours se recentrera sur Ajaccio, plus que jamais capitale régionale et depuis peu ville d’art et d’histoire, « distinction qui symbolise la richesse de notre patrimoine mais aussi, comme cela est indiqué par Madame Filipetti, la volonté des élus de mener une politique urbaine de qualité. »
« Bientôt un nouveau parking, prochainement une halle des sports, une maison de quartiers, un nouveau collège. En filigrane, bien évidemment, la constante volonté de tisser le lien social. »
Le maire d’Ajaccio assurera que plus encore, l’équité et la démocratie seront hissées en 2013, au rang de doctrine et que l’écoute, la compréhension, la concertation, demeureront encore et toujours le fondement de son action.