(Photo d'illustration : Yannis-Christophe Garcia)
Parmi les propositions formulées par Jean-Bernard Poli, porte-parole des salariés grévistes, il y a ce fameux point sur l’intégration des dernières « constructions », c'est-à-dire les 3650 boites aux lettres supplémentaires. Sur ce point, les grévistes acceptent de faire un pas et renonceraient donc à la création de 6 nouvelles tournées.
La baisse du volume du courrier étant l’un des points explicatifs des modifications du système de travail voulu par la direction de la Poste. « Nous prenons en compte la baisse du courrier et dans ce sens, il est judicieux d’admettre les compensations » explique Jean-Bernard Poli.
Souplesse du travail, tri général et « sécabilité »
Les grévistes évoquent également la question de la souplesse dans l’organisation du travail. « Notamment en ce qui concerne le dispositif pour les absences inopinées d’un jour » ajoute Jean-Bernard Poli.
Sur la question du tri général du courrier, les effectifs dédiés à cette opération verront 16 personnes en moins pour l’effectuer. Ces dernières « assureront d’autres missions et pourront répondre à d’autres besoins » note encore le porte-parole des salariés grévistes.
Enfin, le point de discorde persistant pour les salariés grévistes, c’est celui de la « sécabilité ». « Cette mesure crée de l’absentéisme alors qu’elle est censée le réduire » affirme Jean-Bernard Poli. Et d’ajouter : « Concrètement, tous les mercredis il y aurait 10 absents, pour un jour de repos toutes les 6 semaines. On n’en veut pas ! ».
S’adressant aux usagers, le porte-parole des grévistes a assuré que « nous comprenons les difficultés des clients. Nous sommes des gens responsables et raisonnables mais nous aussi sommes en difficulté ».
Avant de conclure sur le souhait que le préfet puisse « rapidement débloquer la situation ».
Pour la direction de la Poste, les propositions des salariés grévistes s’apparentent à « un écran de fumée »
De son côté, la direction de la Poste a ainsi affirmé, dans un communiqué parvenu mardi en fin d’après-midi à notre rédaction, que les propositions formulées par les salariés grévistes « ne sont en réalité qu’un écran de fumée qui cache mal l'invariable détermination des grévistes à imposer leur vues. Le cœur du problème c'est de parvenir à négocier sur l'organisation du travail en équipe des facteurs au Centre du Vittulo ».
Yannis-Christophe GARCIA
La baisse du volume du courrier étant l’un des points explicatifs des modifications du système de travail voulu par la direction de la Poste. « Nous prenons en compte la baisse du courrier et dans ce sens, il est judicieux d’admettre les compensations » explique Jean-Bernard Poli.
Souplesse du travail, tri général et « sécabilité »
Les grévistes évoquent également la question de la souplesse dans l’organisation du travail. « Notamment en ce qui concerne le dispositif pour les absences inopinées d’un jour » ajoute Jean-Bernard Poli.
Sur la question du tri général du courrier, les effectifs dédiés à cette opération verront 16 personnes en moins pour l’effectuer. Ces dernières « assureront d’autres missions et pourront répondre à d’autres besoins » note encore le porte-parole des salariés grévistes.
Enfin, le point de discorde persistant pour les salariés grévistes, c’est celui de la « sécabilité ». « Cette mesure crée de l’absentéisme alors qu’elle est censée le réduire » affirme Jean-Bernard Poli. Et d’ajouter : « Concrètement, tous les mercredis il y aurait 10 absents, pour un jour de repos toutes les 6 semaines. On n’en veut pas ! ».
S’adressant aux usagers, le porte-parole des grévistes a assuré que « nous comprenons les difficultés des clients. Nous sommes des gens responsables et raisonnables mais nous aussi sommes en difficulté ».
Avant de conclure sur le souhait que le préfet puisse « rapidement débloquer la situation ».
Pour la direction de la Poste, les propositions des salariés grévistes s’apparentent à « un écran de fumée »
De son côté, la direction de la Poste a ainsi affirmé, dans un communiqué parvenu mardi en fin d’après-midi à notre rédaction, que les propositions formulées par les salariés grévistes « ne sont en réalité qu’un écran de fumée qui cache mal l'invariable détermination des grévistes à imposer leur vues. Le cœur du problème c'est de parvenir à négocier sur l'organisation du travail en équipe des facteurs au Centre du Vittulo ».
Yannis-Christophe GARCIA
Voici l’intégralité du communiqué de la direction de la Poste
« Après 8 semaines de conflit les grévistes se permettent de proposer des mesures techniques déjà traitées, négociées et pour partie intégrées dans l'organisation depuis longtemps, comme l'intégration des nouvelles constructions.
Ces soi disant concessions ne sont en réalité qu'un écran de fumée qui cache mal l'invariable détermination des grévistes à imposer leur vues. Le cœur du problème c'est de parvenir à négocier sur l'organisation du travail en équipe des facteurs au Centre du Vittulo.
Non contents de bloquer depuis deux jours les facteurs qui travaillent, pour pénaliser encore plus la population, en portant atteinte aux libertés les plus élémentaires, ils reculent de 6 mois avec des propositions hors sujet affichées comme des avancées.
La Poste rappelle qu'elle a accepté, pour prouver son ouverture, de faire 50% du chemin en faisant cohabiter les propositions de l’organisation classique avec l'organisation en équipe.
Négocier c'est faire un pas vers l'autre. La Poste par cette offre fait la moitié du chemin, une négociation n'est pas demander à l'une des partie de satisfaire 100% des revendications de l'autre ».
« Après 8 semaines de conflit les grévistes se permettent de proposer des mesures techniques déjà traitées, négociées et pour partie intégrées dans l'organisation depuis longtemps, comme l'intégration des nouvelles constructions.
Ces soi disant concessions ne sont en réalité qu'un écran de fumée qui cache mal l'invariable détermination des grévistes à imposer leur vues. Le cœur du problème c'est de parvenir à négocier sur l'organisation du travail en équipe des facteurs au Centre du Vittulo.
Non contents de bloquer depuis deux jours les facteurs qui travaillent, pour pénaliser encore plus la population, en portant atteinte aux libertés les plus élémentaires, ils reculent de 6 mois avec des propositions hors sujet affichées comme des avancées.
La Poste rappelle qu'elle a accepté, pour prouver son ouverture, de faire 50% du chemin en faisant cohabiter les propositions de l’organisation classique avec l'organisation en équipe.
Négocier c'est faire un pas vers l'autre. La Poste par cette offre fait la moitié du chemin, une négociation n'est pas demander à l'une des partie de satisfaire 100% des revendications de l'autre ».