Les enquêteurs de la Police Judiciaire et leurs homologues de la Police Technique et Scientifique tentaient, mercredi après-midi, de recueillir des indices sur les lieux de l'assassinat. (Photo : Lydie Colonna)
Il était aux alentours des 14h15 ce mercredi après-midi, lorsque de fortes détonations ont retenti dans une paisible résidence de standing située dans les hauts d’Aspretto, à Ajaccio (Corse-du-Sud). Un homme gît, près de son deux-roues, grièvement blessé à la tête.
La victime, Patrice Madelaine est un promoteur immobilier, âgé d’une cinquantaine d’années. C’est à l’issue d’une réunion de chantier, qu’il effectuait tous les mercredis à la même heure, et alors qu’il allait récupérer son deux-roues devant l’entrée du site, qu’il a été pris pour cible par au moins un tireur embusqué.
Patrice Madelaine victime de plusieurs tirs de fusil à pompe dans la tête
L’agresseur ouvre le feu à plusieurs reprises avec un fusil à pompe sur Patrice Madelaine, qui s’écroule au pied de son deux-roues. Grièvement blessé à la tête par plusieurs projectiles de gros calibre, le promoteur immobilier succombe, quasiment sur le coup, à ses blessures.
Le tireur, quant à lui, aurait rapidement rejoint un complice, qui l’attendait à bord d’un véhicule de type utilitaire, avant de s’enfuir en trombe. Un véhicule utilitaire, à priori de couleur blanche, à l’instar de celui dérobé le 14 septembre dernier, lors d’un car-jacking à Ajaccio.
Mais le lien entre le véhicule dérobé et celui qui a servi aux malfaiteurs à prendre la fuite ce mercredi, n’a toutefois pas été officiellement établi par les enquêteurs.
Rapidement arrivés sur place, les services de la Police Judiciaire (à laquelle l'enquête a été confiée par le Parquet d'Ajaccio) renforcés par les hommes de la Direction Départementale de la Sécurité Publique (DDSP) d’Ajaccio et les CRS ont dressé un important périmètre de sécurité, afin de figer la scène de crime et permettre aux hommes de la Police Scientifique et Technique de travailler dans les meilleures conditions.
Aucun témoignage significatif recueilli par les enquêteurs du côté des ouvriers…
Ces derniers ont commencé très rapidement leurs investigations, à la recherche d’éléments et d’indices matériels, propres à faire avancer l’enquête, tandis que les hommes de la PJ tentaient de recueillir des témoignages éventuels. Mais pour le moment, aucune information significative n’aurait été recueillie, ni auprès des ouvriers du site qui travaillaient dans le bruit des machines et n’ont pas directement assisté à la scène. Ni du côté du voisinage semble t-il... Les agresseurs, en fuite, sont toujours activement recherchés par les services de police.
La victime, Patrice Madelaine est un promoteur immobilier, âgé d’une cinquantaine d’années. C’est à l’issue d’une réunion de chantier, qu’il effectuait tous les mercredis à la même heure, et alors qu’il allait récupérer son deux-roues devant l’entrée du site, qu’il a été pris pour cible par au moins un tireur embusqué.
Patrice Madelaine victime de plusieurs tirs de fusil à pompe dans la tête
L’agresseur ouvre le feu à plusieurs reprises avec un fusil à pompe sur Patrice Madelaine, qui s’écroule au pied de son deux-roues. Grièvement blessé à la tête par plusieurs projectiles de gros calibre, le promoteur immobilier succombe, quasiment sur le coup, à ses blessures.
Le tireur, quant à lui, aurait rapidement rejoint un complice, qui l’attendait à bord d’un véhicule de type utilitaire, avant de s’enfuir en trombe. Un véhicule utilitaire, à priori de couleur blanche, à l’instar de celui dérobé le 14 septembre dernier, lors d’un car-jacking à Ajaccio.
Mais le lien entre le véhicule dérobé et celui qui a servi aux malfaiteurs à prendre la fuite ce mercredi, n’a toutefois pas été officiellement établi par les enquêteurs.
Rapidement arrivés sur place, les services de la Police Judiciaire (à laquelle l'enquête a été confiée par le Parquet d'Ajaccio) renforcés par les hommes de la Direction Départementale de la Sécurité Publique (DDSP) d’Ajaccio et les CRS ont dressé un important périmètre de sécurité, afin de figer la scène de crime et permettre aux hommes de la Police Scientifique et Technique de travailler dans les meilleures conditions.
Aucun témoignage significatif recueilli par les enquêteurs du côté des ouvriers…
Ces derniers ont commencé très rapidement leurs investigations, à la recherche d’éléments et d’indices matériels, propres à faire avancer l’enquête, tandis que les hommes de la PJ tentaient de recueillir des témoignages éventuels. Mais pour le moment, aucune information significative n’aurait été recueillie, ni auprès des ouvriers du site qui travaillaient dans le bruit des machines et n’ont pas directement assisté à la scène. Ni du côté du voisinage semble t-il... Les agresseurs, en fuite, sont toujours activement recherchés par les services de police.
Les enquêteurs de la Police Judiciaire sur les lieux de l'homicide mercredi. (Photos : Lydie Colonna)
Le Procureur de la République Xavier Bonhomme et le maire d’Ajaccio Simon Renucci se sont rendus sur les lieux du drame
Le procureur de la République d’Ajaccio Xavier Bonhomme s’est également rendu sur place et a livré les premières informations disponibles : « Aux environs de 14h20, 14h30, un homme, semble t-il âgé de 45 à 50 ans, a été abattu à l’aide d’une arme, semble t-il, de type fusil à pompe. Plusieurs tirs, peut-être trois, mais tout cela reste à confirmer, par un individu qui a ensuite pu prendre la fuite, semble t-il aussi, à bord d’un véhicule automobile. C’est une personne qui exerce la profession de promoteur immobilier. Ce sont des faits qui sont effectivement graves, une criminalité qui est toujours latente, présente sur cette île ».
Le maire d’Ajaccio Simon Renucci s’est également rendu sur place peu après, mais il n’a fait aucune déclaration.
Un précédent assassinat à Folelli en juin 2011…
Concernant la victime, Patrice Madelaine n’était pas connu des services de police et de gendarmerie. Agé d’une cinquantaine d’années, il dirigeait un important groupe immobilier (Monte Cinto) qui est basé en Corse et dont la filiale S.A.S Campo d’Oro était chargée de la construction de la résidence Les terrasses du Lazaret. Ce même groupe Monte Cinto avait également construit la résidence Melody à Santa-Maria-Poggio (Haute-Corse), et pour laquelle Patrice Madelaine était associé.
Au mois de juin 2011, un entrepreneur, Charles-Philippe Paoli, qui avait participé à cette importante construction immobilière sur la côte Orientale, avait été assassiné à Folelli. Toutefois et pour l’heure, aucun lien n’est établi entre ces deux affaires d’homicide par les enquêteurs.
Le travail des enquêteurs de la Police Judiciaire s’annonce donc difficile et complexe pour tenter d’apporter un début d’explication à ce nouvel homicide au cœur de la cité impériale.
Yannis-Christophe GARCIA
Le procureur de la République d’Ajaccio Xavier Bonhomme s’est également rendu sur place et a livré les premières informations disponibles : « Aux environs de 14h20, 14h30, un homme, semble t-il âgé de 45 à 50 ans, a été abattu à l’aide d’une arme, semble t-il, de type fusil à pompe. Plusieurs tirs, peut-être trois, mais tout cela reste à confirmer, par un individu qui a ensuite pu prendre la fuite, semble t-il aussi, à bord d’un véhicule automobile. C’est une personne qui exerce la profession de promoteur immobilier. Ce sont des faits qui sont effectivement graves, une criminalité qui est toujours latente, présente sur cette île ».
Le maire d’Ajaccio Simon Renucci s’est également rendu sur place peu après, mais il n’a fait aucune déclaration.
Un précédent assassinat à Folelli en juin 2011…
Concernant la victime, Patrice Madelaine n’était pas connu des services de police et de gendarmerie. Agé d’une cinquantaine d’années, il dirigeait un important groupe immobilier (Monte Cinto) qui est basé en Corse et dont la filiale S.A.S Campo d’Oro était chargée de la construction de la résidence Les terrasses du Lazaret. Ce même groupe Monte Cinto avait également construit la résidence Melody à Santa-Maria-Poggio (Haute-Corse), et pour laquelle Patrice Madelaine était associé.
Au mois de juin 2011, un entrepreneur, Charles-Philippe Paoli, qui avait participé à cette importante construction immobilière sur la côte Orientale, avait été assassiné à Folelli. Toutefois et pour l’heure, aucun lien n’est établi entre ces deux affaires d’homicide par les enquêteurs.
Le travail des enquêteurs de la Police Judiciaire s’annonce donc difficile et complexe pour tenter d’apporter un début d’explication à ce nouvel homicide au cœur de la cité impériale.
Yannis-Christophe GARCIA