Aujourd’hui, la Nation est en deuil.
Une attaque barbare, dirigée contre la rédaction de l’hebdomadaire « Charlie Hebdo » à Paris, perpétrée hier par des terroristes puissamment armés, a conduit à la mort de douze personnes. Plusieurs autres ont été grièvement blessées.
Figurent parmi les victimes, des dessinateurs de grand talent, des chroniqueurs courageux, ayant marqué par leur indépendance, leur insolence, des générations de Français.
Les noms de CABU, CHARB, HONORE, TIGNOUS, WOLINSKI, ou de Bernard MARIS sont présents, dans toutes les mémoires.
Je veux également citer les noms de Mustapha OURRAD, qui était correcteur au sein du journal, de Elsa CAYAT, psychanalyste ; de Frédéric BOISSEAU, agent d’entretien et de Michel RENAUD, fondateur du festival clermontois « Rendez-vous du carnet de voyage ».
Deux fonctionnaires de police ont payé également de leur vie, lors de ce lâche attentat, leur engagement au service du plus grand nombre.
Le gardien de la paix Franck BRINSOLARO, affecté au Service de la protection des personnalités, a été tué dans les locaux mêmes du journal, alors qu’il assurait la sécurité de son rédacteur en chef.
Le gardien de la paix Ahmed MERABET, affecté au commissariat du 11e arrondissement, a été assassiné lors de la poursuite des criminels en fuite.
Ce crime abject a touché la France au coeur.
Cet attentat a atteint deux symboles parmi les plus forts de notre démocratie : la liberté d’expression et l’autorité de l’Etat, qui la protège.
Tout est mis en oeuvre pour identifier, interpeller et déférer à la justice ses auteurs.
Nos pensées doivent aller aux familles des victimes, à leurs proches, à leurs collègues durement éprouvés dans ce drame, à tous ceux meurtris dans leur chair par ce lâche attentat. Qu’ils trouvent dans la communauté nationale réunie, ce jour de deuil national, la force de surmonter leur douleur.
Du monde entier, et partout en France, affluent des témoignages de soutien, de solidarité, de fraternité.
En Corse, nous étions nombreux hier soir, à Ajaccio, comme à Bastia à témoigner spontanément de notre rejet de la haine, de la violence aveugle, de tout ce qui nie l’humanité de l’autre.
Dans ces heures dramatiques, le Président de la République a rappelé que la force de la France, c’était son unité. Son rassemblement autour de l’idéal de justice, de paix et de tolérance qui fonde la communauté nationale. Sa capacité à faire bloc autour de ces valeurs.
Aux agents des services publics de Corse, à tous nos concitoyens, à tous ceux, de toutes les nationalités et de toutes les confessions qui vivent dans ce beau pays qu’est la France et qui constituent sa richesse, je le redis : nous devons tous faire preuve de la même unité, et de la même volonté de faire triompher le droit et la liberté.
Je remercie chacune et chacun d’entre vous de vous être associés à cette manifestation
d’hommage.
Je vous demande de garder une minute de silence à la mémoire des victimes.
Une attaque barbare, dirigée contre la rédaction de l’hebdomadaire « Charlie Hebdo » à Paris, perpétrée hier par des terroristes puissamment armés, a conduit à la mort de douze personnes. Plusieurs autres ont été grièvement blessées.
Figurent parmi les victimes, des dessinateurs de grand talent, des chroniqueurs courageux, ayant marqué par leur indépendance, leur insolence, des générations de Français.
Les noms de CABU, CHARB, HONORE, TIGNOUS, WOLINSKI, ou de Bernard MARIS sont présents, dans toutes les mémoires.
Je veux également citer les noms de Mustapha OURRAD, qui était correcteur au sein du journal, de Elsa CAYAT, psychanalyste ; de Frédéric BOISSEAU, agent d’entretien et de Michel RENAUD, fondateur du festival clermontois « Rendez-vous du carnet de voyage ».
Deux fonctionnaires de police ont payé également de leur vie, lors de ce lâche attentat, leur engagement au service du plus grand nombre.
Le gardien de la paix Franck BRINSOLARO, affecté au Service de la protection des personnalités, a été tué dans les locaux mêmes du journal, alors qu’il assurait la sécurité de son rédacteur en chef.
Le gardien de la paix Ahmed MERABET, affecté au commissariat du 11e arrondissement, a été assassiné lors de la poursuite des criminels en fuite.
Ce crime abject a touché la France au coeur.
Cet attentat a atteint deux symboles parmi les plus forts de notre démocratie : la liberté d’expression et l’autorité de l’Etat, qui la protège.
Tout est mis en oeuvre pour identifier, interpeller et déférer à la justice ses auteurs.
Nos pensées doivent aller aux familles des victimes, à leurs proches, à leurs collègues durement éprouvés dans ce drame, à tous ceux meurtris dans leur chair par ce lâche attentat. Qu’ils trouvent dans la communauté nationale réunie, ce jour de deuil national, la force de surmonter leur douleur.
Du monde entier, et partout en France, affluent des témoignages de soutien, de solidarité, de fraternité.
En Corse, nous étions nombreux hier soir, à Ajaccio, comme à Bastia à témoigner spontanément de notre rejet de la haine, de la violence aveugle, de tout ce qui nie l’humanité de l’autre.
Dans ces heures dramatiques, le Président de la République a rappelé que la force de la France, c’était son unité. Son rassemblement autour de l’idéal de justice, de paix et de tolérance qui fonde la communauté nationale. Sa capacité à faire bloc autour de ces valeurs.
Aux agents des services publics de Corse, à tous nos concitoyens, à tous ceux, de toutes les nationalités et de toutes les confessions qui vivent dans ce beau pays qu’est la France et qui constituent sa richesse, je le redis : nous devons tous faire preuve de la même unité, et de la même volonté de faire triompher le droit et la liberté.
Je remercie chacune et chacun d’entre vous de vous être associés à cette manifestation
d’hommage.
Je vous demande de garder une minute de silence à la mémoire des victimes.
Manon PERELLI