La 2e édition de "24 ori pà inventà" s'est déroulée ce jeudi et vendredi au cinéma Ellipse d'Ajaccio.
Acteur majeur de l’enseignement supérieur en Corse, l’organisme Aflokkat a organisé pendant deux jours un challenge unique intitulé « 24 ori pà inventà » réunissant 200 étudiants. Issus de six établissements de Corse, mais aussi du Pays Basque, les étudiants ont travaillé autour de la thématique du développement durable sur des sujets imposés par une dizaine d’entreprises du tissu économique insulaire.
18 projets portés par 18 entreprises insulaires
Pendant 24 heures, les participants ont été confrontés aux défis proposés par les entreprises partenaires et ont dû faire preuve de créativité pour imaginer les solutions de demain. Benjamin Pereney, fondateur et directeur d’Aflokkat depuis 10 ans, explique : « Ce challenge a été créé pour permettre à des étudiants venus d’écoles et de disciplines différentes de se retrouver sur des ateliers communs afin de travailler ensemble sur des projets portés par des entreprises du territoire. Cette année, nous avions 18 projets portés par autant d’entreprises partenaires. L’objectif est de les faire travailler en pluridisciplinarité : il y a ici des ingénieurs, des communicants, des designers qui doivent imaginer ensemble une réponse à une problématique apportée par une entreprise. On les met ainsi face à des situations concrètes et on les oblige à travailler avec des personnes qui n’ont pas les mêmes prismes ou compétences. C’est aussi une façon de leur faire rencontrer des professionnels, d’autant qu’ils bénéficient de l’aide de coachs qui les accompagnent tout au long de ce challenge. »
Des conférences, des workshops et des tables rondes au-delà du challenge
Créé en 2007 par l’École Supérieure des Technologies Industrielles Avancées (ESTIA), cet événement est devenu un rendez-vous incontournable dans le domaine de l’innovation. Après une première édition réussie, cette déclinaison insulaire présente quelques nouveautés avec des conférences, des tables rondes et des workshops proposés par des entreprises. « Cette année, nous avons voulu faire venir des conférenciers capables de transmettre des compétences de haut niveau, que ce soit en intelligence artificielle ou dans la prise de décision dans un monde incertain », explique Benjamin Pereney. Le thème retenu cette année est le développement durable : « L’année dernière, nous avions organisé une édition très technologique et nous avons souhaité nous orienter vers une cause qui nous tient à cœur, comme c’est le cas pour tous les établissements d’enseignement aujourd’hui. Nous avons créé une école d’ingénieurs en robotique et en informatique, et nous sommes confrontés dans ce domaine à deux grandes problématiques, éthiques et environnementales, liées au développement durable, notamment la raréfaction des matériaux et les questions de recyclage. Il nous semblait intéressant d’aborder toute cette thématique et de confronter des étudiants ayant une formation technologique aux contraintes environnementales qu’ils rencontreront dans leurs projets. »
18 projets portés par 18 entreprises insulaires
Pendant 24 heures, les participants ont été confrontés aux défis proposés par les entreprises partenaires et ont dû faire preuve de créativité pour imaginer les solutions de demain. Benjamin Pereney, fondateur et directeur d’Aflokkat depuis 10 ans, explique : « Ce challenge a été créé pour permettre à des étudiants venus d’écoles et de disciplines différentes de se retrouver sur des ateliers communs afin de travailler ensemble sur des projets portés par des entreprises du territoire. Cette année, nous avions 18 projets portés par autant d’entreprises partenaires. L’objectif est de les faire travailler en pluridisciplinarité : il y a ici des ingénieurs, des communicants, des designers qui doivent imaginer ensemble une réponse à une problématique apportée par une entreprise. On les met ainsi face à des situations concrètes et on les oblige à travailler avec des personnes qui n’ont pas les mêmes prismes ou compétences. C’est aussi une façon de leur faire rencontrer des professionnels, d’autant qu’ils bénéficient de l’aide de coachs qui les accompagnent tout au long de ce challenge. »
Des conférences, des workshops et des tables rondes au-delà du challenge
Créé en 2007 par l’École Supérieure des Technologies Industrielles Avancées (ESTIA), cet événement est devenu un rendez-vous incontournable dans le domaine de l’innovation. Après une première édition réussie, cette déclinaison insulaire présente quelques nouveautés avec des conférences, des tables rondes et des workshops proposés par des entreprises. « Cette année, nous avons voulu faire venir des conférenciers capables de transmettre des compétences de haut niveau, que ce soit en intelligence artificielle ou dans la prise de décision dans un monde incertain », explique Benjamin Pereney. Le thème retenu cette année est le développement durable : « L’année dernière, nous avions organisé une édition très technologique et nous avons souhaité nous orienter vers une cause qui nous tient à cœur, comme c’est le cas pour tous les établissements d’enseignement aujourd’hui. Nous avons créé une école d’ingénieurs en robotique et en informatique, et nous sommes confrontés dans ce domaine à deux grandes problématiques, éthiques et environnementales, liées au développement durable, notamment la raréfaction des matériaux et les questions de recyclage. Il nous semblait intéressant d’aborder toute cette thématique et de confronter des étudiants ayant une formation technologique aux contraintes environnementales qu’ils rencontreront dans leurs projets. »
Des écoles corses mais aussi basques et landaises
Les étudiants d’Aflokkat et ses quatre composantes, mais aussi ceux d’ESTIA, de l’école du design des Landes, Sup Design et du LEP Jules Antonini en BTS énergétique ont donc planché durant 24 heures sur des problématiques aussi diverses et variées, comme Sophie et Carolina mise à l’épreuve par la start-up Missia : « Nous avons dû travailler sur une thématique concernant l’amélioration de la sécurité des personnes âgées dans leur salle de bain, sans dispositif de caméra, car elles sont réfractaires à cela. Nous avons dû imaginer une solution innovante pour enlever la caméra afin de les rassurer. Nous avons donc proposé un capteur qui fonctionne sous Intelligence Artificielle et qui permet de répondre à toutes ces contraintes. Nous avons très peu dormi nous nous sommes rendus compte que les idées pouvaient naitre la nuit, c’est à ce moment-là que nous avons été le plus inspirés ! ».
Après une présentation rapide de trois minutes devant un jury composé de BPAI, ADEC, France Travail, le CESC, la M3E ou encore Inizià, trois groupe d’étudiants ont été primés mais tous garderont en mémoire ces 24 heures sans dormir qui leur aura permis de se confronter au monde du travail lors d’un challenge conçu de façon ludique.