La présentation de la saison culturelle 2023/2024 a eu lieu jeudi dernier à l'Espace Diamant (Photo : Ville d'Ajaccio)
C’est une nouvelle saison culturelle dense et riche qui s’ouvre à Ajaccio. « Comme l’an dernier, nous avons essayé de créer un équilibre aussi bien sur les disciplines que sur les styles », sourit Marie-Luce Paccioni, la cheffe de service de la programmation culturelle. Dans une volonté de satisfaire tous les goûts, la direction de la culture a ainsi concocté une programmation très éclectique qui se décline chaque mois au travers un panel de spectacles allant de pièces de théâtre, à des concerts ou de la danse, ou encore des représentations jeune public, le tout dans des genres très différents, où de grands noms côtoieront ceux d’artistes locaux. « Nous avons de très beaux spectacles qui vont être proposés par des artistes corses. La création insulaire est très prolifique, du coup nous avons énormément de propositions à faire au public et nous espérons qu’il s’y intéressera tout autant qu’aux très beaux spectacles qui viennent du continent », glisse Marie-Luce Paccioni.
En guise d’introduction à cette saison qui s’annonce très dynamique, depuis ce début de semaine le festival Crià in liberta ravit déjà les amateurs de théâtre grâce aux représentations de compagnies amateur. « Ils nous font le plaisir de proposer différentes formes de théâtre avec une lecture théâtralisée, du stand-up, un match d’impro, une pièce de théâtre classique, ou encore du théâtre burlesque en langue corse », indique la cheffe de service de la programmation culturelle. « Sur cette saison, nous avons essayé de proposer des temps forts », livre-t-elle par ailleurs, en notant qu’un hommage appuyé sera ainsi rendu à Tino Rossi en septembre, à l’occasion de la commémoration du 40ème anniversaire de sa disparition. Le 26, un film sera ainsi projeté devant sa maison natale rue Fesch, suivi le 27 du concert Tant qu’il y aura les étoiles, développé avec l’association Notte Sacre et Jean-Jacques Ottaviani et qui donnera à voir une vision de Tino Rossi plus lyrique, avant que ce cycle s’achève le 28 avec une conférence sur la technique de chant si particulière du crooner ajaccien.
En guise d’introduction à cette saison qui s’annonce très dynamique, depuis ce début de semaine le festival Crià in liberta ravit déjà les amateurs de théâtre grâce aux représentations de compagnies amateur. « Ils nous font le plaisir de proposer différentes formes de théâtre avec une lecture théâtralisée, du stand-up, un match d’impro, une pièce de théâtre classique, ou encore du théâtre burlesque en langue corse », indique la cheffe de service de la programmation culturelle. « Sur cette saison, nous avons essayé de proposer des temps forts », livre-t-elle par ailleurs, en notant qu’un hommage appuyé sera ainsi rendu à Tino Rossi en septembre, à l’occasion de la commémoration du 40ème anniversaire de sa disparition. Le 26, un film sera ainsi projeté devant sa maison natale rue Fesch, suivi le 27 du concert Tant qu’il y aura les étoiles, développé avec l’association Notte Sacre et Jean-Jacques Ottaviani et qui donnera à voir une vision de Tino Rossi plus lyrique, avant que ce cycle s’achève le 28 avec une conférence sur la technique de chant si particulière du crooner ajaccien.
De premiers spectacles à l'Empire
Par la suite, chaque mois, c’est un rendez-vous un peu à part qui attendra les Ajacciens. Le 24 octobre, les mélomanes se délecteront notamment tout d’abord de la venue de Novembre Ultra, victoire de la musique 2023, avant que les amoureux du théâtre ne se bousculent pour assister à L’Embarras du choix, « expérience unique, passionnante et drôle, nominée pour le Molière de la meilleure comédie en 2022 », le 16 novembre. Et puis, en décembre, ce sont deux représentations exceptionnelles qui devraient rencontrer un franc succès : le spectacle de danse coréen Bow qui s’installera dans la cité impériale le 7, puis la pièce Le Principe d’Incertitude avec Laura Smet et Jean-Pierre Darrousin, le 15. « Mais entre ces rendez-vous, il y a aussi de très beaux spectacles », tient à signaler Marie-Luce Paccioni, « Tout au long de l’année, nous essayons de mettre un point fort avec une tête d’affiche par mois, et ensuite nous travaillons avec des spectacles que nous avons pu repérer notamment dans différents festivals afin de proposer au public ajaccien des spectacles plus pointus, moins grand public ». Tout au long de l’année, une attention particulière sera également portée sur l’offre à destination du jeune public. « La ville d’Ajaccio est en cours de demande pour le label Éducation Artistique et Culturelle », dévoile d’ailleurs la cheffe de service de la programmation culturelle, « Le jeune public a toujours été notre cheval de bataille, ce sont les spectateurs de demain et il faut commencer à travailler très tôt sur leur éducation artistique et culturelle. C’est pour cela que nous proposons des choses diverses adaptées aux différentes tranches d’âge ».
Autre évènement d’importance dans cette saison culturelle 2023/2024, à partir d’avril, de premiers spectacles seront proposés au théâtre l’Empire dont la réouverture va donner de nouvelles possibilités grâce au nombre de places et au plateau technique qu’il offrira. « Cela va nous permettre de présenter des spectacles de taille supérieure par rapport à l’Espace Diamant », se réjouit Marie-Luce Paccioni en dévoilant que ce nouvel équipement tant attendu devrait en premier lieu accueillir Le Jour du Kiwi, pièce de théâtre avec Gérard et Arthur Jugnot le 18 avril.
Autre évènement d’importance dans cette saison culturelle 2023/2024, à partir d’avril, de premiers spectacles seront proposés au théâtre l’Empire dont la réouverture va donner de nouvelles possibilités grâce au nombre de places et au plateau technique qu’il offrira. « Cela va nous permettre de présenter des spectacles de taille supérieure par rapport à l’Espace Diamant », se réjouit Marie-Luce Paccioni en dévoilant que ce nouvel équipement tant attendu devrait en premier lieu accueillir Le Jour du Kiwi, pièce de théâtre avec Gérard et Arthur Jugnot le 18 avril.
Proposer une ouverture à l'art contemporain
De leur côté, les arts plastiques ne sont également pas en reste avec un nouveau lieu d’exposition qui ouvre lui aussi de nouveaux horizons. « Depuis cette année, nous avons la charge de la Poudrière à la Citadelle qui nous permet d’avoir une double programmation avec des choses très variées », indique ainsi Jean-Joseph Renucci, en charge des arts visuels en soulignant que cet espace de la Citadelle donne l’occasion d’exposer des œuvres issues du fonds du FRAC et permettra des installations vidéo ou interactives. « Nous avons par ailleurs un autre très beau projet : dans les deux années qui arrivent, nous allons avoir un lieu dédié aux arts plastiques au sein de l’ancien oratoire Saint-Joseph, aujourd’hui désacralisé, qui se trouve dans la rue Forcioli Conti. Cela va être un petit centre d’art contemporain comme la Corse le mérite », annonce-t-il par ailleurs. Pour autant, pas question de délaisser l’emblématique l’Espace Diamant qui accueillera tout au long de cette saison de nombreuses expositions, à commencer par celle de Georges Rousse du 20 octobre au 1erdécembre, en partenariat avec le Centre méditerranéen de la Photographie. « Cet artiste est venu produire des installations à l’intérieur de la Citadelle et les photographier dans le cadre d’une véritable résidence d’artiste. Ce sera l’occasion de montrer ce travail », explique Jean-Joseph Renucci, « De surcroît, nous ambitionnons de créer un premier catalogue, chose qui n’a jamais été faite aujourd’hui à l’Espace Diamant ».
Comme depuis deux ans, deux moments forts destinés à « révéler des talents émergents repérés sur le territoire de la Corse » sont également au programme avec Jardin d’Hiver et Jardin d’Été, qui seront organisés en décembre et en juin. « Il y aura peut-être une petite surprise au printemps », confie en outre Jean-Joseph Renucci. Enfin, entre novembre et mai, la direction de la culture proposera un cycle de six conférences en partenariat avec le FRAC au sein du Palais Feschn afin de proposer une initiation à l’art contemporain. « C’est une espèce de gros mot qui fait un peu peur à tout le monde, et l’idée est de repartir de l’origine, c’est-à-dire de Marcel Duchamp, et puis de traverser le siècle avec les grands mouvements de manière très didactique, très grand public », précise Jean-Joseph Renucci en promettant de « chouettes moments ».
Savoir + : Retrouvez l’intégralité du programme sur : https://www.calameo.com/read/00287723251ac9c21cc7f
Comme depuis deux ans, deux moments forts destinés à « révéler des talents émergents repérés sur le territoire de la Corse » sont également au programme avec Jardin d’Hiver et Jardin d’Été, qui seront organisés en décembre et en juin. « Il y aura peut-être une petite surprise au printemps », confie en outre Jean-Joseph Renucci. Enfin, entre novembre et mai, la direction de la culture proposera un cycle de six conférences en partenariat avec le FRAC au sein du Palais Feschn afin de proposer une initiation à l’art contemporain. « C’est une espèce de gros mot qui fait un peu peur à tout le monde, et l’idée est de repartir de l’origine, c’est-à-dire de Marcel Duchamp, et puis de traverser le siècle avec les grands mouvements de manière très didactique, très grand public », précise Jean-Joseph Renucci en promettant de « chouettes moments ».
Savoir + : Retrouvez l’intégralité du programme sur : https://www.calameo.com/read/00287723251ac9c21cc7f