Le nouveau président de l’ADEC avait convié la presse locale ce mercredi dans les locaux de l’agence, à Ajaccio, pour présenter les grands axes de la politique qu’il souhaite mettre en œuvre au cours de sa mandature. L'ancien responsable du Pôle Développement, exposera ce jeudi à l'Assemblea di Corsica les lignes directrices du rapport qui ne veut pas de tout révolutionner au sein de l’Agence de Développement Economique de la Corse...mais quand même.
Au coeur de son action, le nouveau président place réforme totale de l’attribution des aides publiques voulue pour mieux s’adapter aux exigences économiques insulaires : « C’est une nouvelle méthode, explique-t-il, il est important de prendre en compte que si la stratégie reste la même, dictée par la politique de la Collectivité de Corse, notamment celle du PADDUC, la méthodologie est différente. Les méthodes n’ont pas changé depuis des années, mais le monde a changé. »
"Une nouvelle méthode" qui proposera un accompagnement plus rapide et personnalisé aux entreprises « Jusqu’à présent, on accompagnait des entreprises qui présentaient des documents, dorénavant on parlera plutôt de projets et l’on jugera son opportunité à travers les axes du PADDUC et du Schéma Régional de Développement Economique. Il va s’agir, en même temps, d’aller plus vite. Les délais seront beaucoup plus courts,. On modifie le document unique qui permet de prendre des décisions, ils seront téléchargés sur un site informatique, nous siégerons une fois par mois en ce qui concerne les projets présentés, il y aura, enfin, un fonds de relais de subvention qui permettra de créditer une avance aux entreprises. »
Une nouvelle méthode, certes, mais des inquiétudes concernant la sortie de crise : « Tous les voyants sont au vert mais la crise est devant nous parce que nous avons 1,100 milliard de PGE, 100 millions de dettes fiscales et sociales qu’il faudra étaler. Nous sommes face à deux ans d’investissements qu’il va falloir payer les cinq ans à venir, la trésorerie des entreprises sera mise à mal et l’on va gréver la capacité d’investissement des entreprises. »
Présentée lors de la session de rentrée, ce jeudi à l’Assemblée de Corse, cette nouvelle méthode en constituera, à n’en pas douter, le temps fort.
Au coeur de son action, le nouveau président place réforme totale de l’attribution des aides publiques voulue pour mieux s’adapter aux exigences économiques insulaires : « C’est une nouvelle méthode, explique-t-il, il est important de prendre en compte que si la stratégie reste la même, dictée par la politique de la Collectivité de Corse, notamment celle du PADDUC, la méthodologie est différente. Les méthodes n’ont pas changé depuis des années, mais le monde a changé. »
"Une nouvelle méthode" qui proposera un accompagnement plus rapide et personnalisé aux entreprises « Jusqu’à présent, on accompagnait des entreprises qui présentaient des documents, dorénavant on parlera plutôt de projets et l’on jugera son opportunité à travers les axes du PADDUC et du Schéma Régional de Développement Economique. Il va s’agir, en même temps, d’aller plus vite. Les délais seront beaucoup plus courts,. On modifie le document unique qui permet de prendre des décisions, ils seront téléchargés sur un site informatique, nous siégerons une fois par mois en ce qui concerne les projets présentés, il y aura, enfin, un fonds de relais de subvention qui permettra de créditer une avance aux entreprises. »
Une nouvelle méthode, certes, mais des inquiétudes concernant la sortie de crise : « Tous les voyants sont au vert mais la crise est devant nous parce que nous avons 1,100 milliard de PGE, 100 millions de dettes fiscales et sociales qu’il faudra étaler. Nous sommes face à deux ans d’investissements qu’il va falloir payer les cinq ans à venir, la trésorerie des entreprises sera mise à mal et l’on va gréver la capacité d’investissement des entreprises. »
Présentée lors de la session de rentrée, ce jeudi à l’Assemblée de Corse, cette nouvelle méthode en constituera, à n’en pas douter, le temps fort.