Jean-François Paoli, chef d’entreprise et président de la Commission de formation de la Chambre de commerce et d'industrie de Haute Corse.
- Quel est le but de ces Rendez-vous ?
- Le but est de continuer à présenter l’alternance qui est une des réponses au problème du chômage et de l’emploi. Cette formation acquiert de plus en plus ses lettres de noblesse. Son image, ainsi que celle de l’apprentissage qui est une forme d’alternance, a beaucoup évolué. L'alternance est devenue plus qualitative en termes de niveau et de variété de formations. Le public doit le savoir. D’où l’intérêt de se rencontrer. Ce mode de formation a besoin pour fonctionner de trois partenaires : un centre de formation (CFA), une entreprise et un apprenant. Ces rendez-vous permettent de mettre en relation ces trois piliers afin qu’ils apprennent à se connaître et à confronter leurs demandes. Le but est de déboucher sur un contrat d’alternance avec un emploi à la clé.
- L’alternance a beaucoup évolué depuis 10 ans. A qui s’adresse-t-elle aujourd’hui ?
- A des jeunes de tous niveaux dans presque tous les métiers. Aujourd’hui, un étudiant peut préparer un BTS, une Licence ou un Master, comme un CAP ou un Bac Pro, en alternance. Une Chambre de commerce, à travers son service de formation d’enseignement supérieur, comme une université qui désormais s’ouvre à l’entreprise, ont un CFA. L’alternance est devenue une voie royale car elle permet à un jeune, tout à la fois, de suivre des cours, donc d’apprendre, en travaillant en entreprise. C’est un contrat de travail rémunéré.
- Comment se passe la confrontation du jeune et de l’entreprise ?
- Une entreprise prend un jeune en alternance si elle a un réel besoin, soit de préparer l’avenir pour avoir de plus en plus de salariés formés, soit pour remplacer un de ses salariés qui va partir, soit pour trouver de nouveaux talents. Pour être réussi, le mariage doit être gagnant-gagnant. Il faut que l’entreprise soit gagnante en formant un jeune et que ce jeune soit gagnant en apprenant vraiment un métier qui lui permette de s’insérer dans le monde du travail et de trouver un emploi.
- En Corse, vu le tissu économique, n’est-il pas difficile de trouver des entreprises qui offrent des emplois ?
- Ce n’est pas plus difficile qu’ailleurs. Certes, le tissu économique est ce qu’il est, formé de TPE (Très petites entreprises d’1 salarié) et de PME (Petites et moyennes entreprises) qui offrent un certain nombre de places et de contrats. L’université en offre 277, le CFA près de 700, la CCI, autour de 110 ou 120. Ce nombre a beaucoup progressé ces dernières années. Il est, peut-être, sur le point d’atteindre une phase de maturité, mais il reste encore, selon les filières ou les entreprises, quelques marges de progrès.
- Ce nombre est-il suffisant pour répondre à la demande d’alternance de tous les jeunes qui le souhaitent ?
- C’est le vrai problème. On ne met pas en alternance tous les jeunes qui le souhaitent. Néanmoins, comme ce sont de bonnes formations, les entreprises y réfléchissent de plus en plus. C’est devenu un vrai mode de fonctionnement qui a de l’avenir devant lui.
- Restent-ils des contrats à pourvoir ?
- Sur les besoins qui ont été recensés à travers un certain nombre d’entreprises, il reste plus de 50 contrats à pourvoir.
- Ces contrats débouchent-ils sur un emploi en CDD ou CDI ?
- Il n’y a pas d’obligation mais, quand une entreprise a investi deux ans sur un jeune pour le former, elle a intérêt, si ce jeune est vraiment qualifié, de le garder. Certains jeunes choisissent de continuer leurs études. On a besoin de jeunes de plus en plus qualifiés.
- Les chiffres du chômage ont atteint, en Corse, un niveau record. Y a-t-il, dans le tissu économique insulaire, de quoi inverser la tendance ?
- En tant que chef d’entreprise, je pense qu’il faut rester optimiste, sans être naïf. La Corse, comme le Continent, vit une période très difficile sur un marché de l’emploi très tendu avec de vrais enjeux et de vrais risques de décrochage. Une économie est basée sur la confiance et le mouvement. Moins il y a de mouvement, plus les difficultés augmentent, surtout sur un marché aussi petit que le nôtre. Mais, tout le monde est mobilisé. La Corse n’a pas que des handicaps et des problèmes. Elle a des atouts. A nous d’essayer de les maximiser et de jouer sur nos points forts pour que les choses repartent.
Propos recueillis par Nicole MARI
- Le but est de continuer à présenter l’alternance qui est une des réponses au problème du chômage et de l’emploi. Cette formation acquiert de plus en plus ses lettres de noblesse. Son image, ainsi que celle de l’apprentissage qui est une forme d’alternance, a beaucoup évolué. L'alternance est devenue plus qualitative en termes de niveau et de variété de formations. Le public doit le savoir. D’où l’intérêt de se rencontrer. Ce mode de formation a besoin pour fonctionner de trois partenaires : un centre de formation (CFA), une entreprise et un apprenant. Ces rendez-vous permettent de mettre en relation ces trois piliers afin qu’ils apprennent à se connaître et à confronter leurs demandes. Le but est de déboucher sur un contrat d’alternance avec un emploi à la clé.
- L’alternance a beaucoup évolué depuis 10 ans. A qui s’adresse-t-elle aujourd’hui ?
- A des jeunes de tous niveaux dans presque tous les métiers. Aujourd’hui, un étudiant peut préparer un BTS, une Licence ou un Master, comme un CAP ou un Bac Pro, en alternance. Une Chambre de commerce, à travers son service de formation d’enseignement supérieur, comme une université qui désormais s’ouvre à l’entreprise, ont un CFA. L’alternance est devenue une voie royale car elle permet à un jeune, tout à la fois, de suivre des cours, donc d’apprendre, en travaillant en entreprise. C’est un contrat de travail rémunéré.
- Comment se passe la confrontation du jeune et de l’entreprise ?
- Une entreprise prend un jeune en alternance si elle a un réel besoin, soit de préparer l’avenir pour avoir de plus en plus de salariés formés, soit pour remplacer un de ses salariés qui va partir, soit pour trouver de nouveaux talents. Pour être réussi, le mariage doit être gagnant-gagnant. Il faut que l’entreprise soit gagnante en formant un jeune et que ce jeune soit gagnant en apprenant vraiment un métier qui lui permette de s’insérer dans le monde du travail et de trouver un emploi.
- En Corse, vu le tissu économique, n’est-il pas difficile de trouver des entreprises qui offrent des emplois ?
- Ce n’est pas plus difficile qu’ailleurs. Certes, le tissu économique est ce qu’il est, formé de TPE (Très petites entreprises d’1 salarié) et de PME (Petites et moyennes entreprises) qui offrent un certain nombre de places et de contrats. L’université en offre 277, le CFA près de 700, la CCI, autour de 110 ou 120. Ce nombre a beaucoup progressé ces dernières années. Il est, peut-être, sur le point d’atteindre une phase de maturité, mais il reste encore, selon les filières ou les entreprises, quelques marges de progrès.
- Ce nombre est-il suffisant pour répondre à la demande d’alternance de tous les jeunes qui le souhaitent ?
- C’est le vrai problème. On ne met pas en alternance tous les jeunes qui le souhaitent. Néanmoins, comme ce sont de bonnes formations, les entreprises y réfléchissent de plus en plus. C’est devenu un vrai mode de fonctionnement qui a de l’avenir devant lui.
- Restent-ils des contrats à pourvoir ?
- Sur les besoins qui ont été recensés à travers un certain nombre d’entreprises, il reste plus de 50 contrats à pourvoir.
- Ces contrats débouchent-ils sur un emploi en CDD ou CDI ?
- Il n’y a pas d’obligation mais, quand une entreprise a investi deux ans sur un jeune pour le former, elle a intérêt, si ce jeune est vraiment qualifié, de le garder. Certains jeunes choisissent de continuer leurs études. On a besoin de jeunes de plus en plus qualifiés.
- Les chiffres du chômage ont atteint, en Corse, un niveau record. Y a-t-il, dans le tissu économique insulaire, de quoi inverser la tendance ?
- En tant que chef d’entreprise, je pense qu’il faut rester optimiste, sans être naïf. La Corse, comme le Continent, vit une période très difficile sur un marché de l’emploi très tendu avec de vrais enjeux et de vrais risques de décrochage. Une économie est basée sur la confiance et le mouvement. Moins il y a de mouvement, plus les difficultés augmentent, surtout sur un marché aussi petit que le nôtre. Mais, tout le monde est mobilisé. La Corse n’a pas que des handicaps et des problèmes. Elle a des atouts. A nous d’essayer de les maximiser et de jouer sur nos points forts pour que les choses repartent.
Propos recueillis par Nicole MARI
Dominique Gatti, directrice de Pôle emploi Bastia Sud et des conseillers.
Dominique Gatti, directrice de Pôle emploi Bastia Sud : « Il ne faut pas hésiter à pousser les portes des entreprises ».
- Pourquoi Pôle Emploi participe-t-il à ces Rendez-vous ?
- Pôle Emploi est directement impliqué dans l’emploi des jeunes. Nous participons, avec la CCI, à rechercher des entreprises susceptibles d’embaucher des jeunes en contrats d’apprentissage ou d’alternance. En même temps, nous contactons les jeunes pour les informer de l’existence de cette manifestation et les aider à décrocher des emplois.
- Combien y-a-t-il de jeunes inscrits à Pôle Emploi ?
- Sur le département de Haute-Corse, il y a un peu plus de 1200 jeunes de moins de 26 ans inscrits à Pôle Emploi, diplômés ou non. Nous orientons prioritairement les non-diplômés vers le contrat d’apprentissage ou de professionnalisation parce qu’assez souvent, à l’issue de ces contrats, ils restent dans l’entreprise. L’alternance est vraiment, pour eux, une opportunité en termes de formation et d’embauche.
- Quel est le pourcentage de non-diplômés ?
- Environ 15 % des jeunes, qui sont inscrits à Pôle Emploi, n’ont aucun diplôme. Ensuite, il y en a un certain nombre qui ont suivi des études ou un cursus jusqu’au bout, mais n’ont pas obtenu de diplôme. Enfin, il y a tous les niveaux de diplôme et de demandes. Par exemple, sont venues, à ces rendez-vous, deux jeunes filles qui avaient un Bac Pro et recherchaient un apprentissage pour obtenir un Bac+2.
- Les diplômés de l’Université de Corse ont-ils du mal à trouver un emploi sur place ?
- Ça dépend, à la fois, des filières et de ce que le jeune est prêt à faire. Il peut trouver un poste, mais, peut-être, pas correspondant à son niveau de diplôme. Et puis, il y a toux ceux qu’on ne voit pas parce qu’il trouve un emploi sans passer par la case Pôle Emploi. Ceci dit, la situation n’est pas rose. Les chiffres du chômage ne sont pas très bons, ni chez les jeunes, ni chez les adultes. Ce qu’il faut retenir, c’est, quand même, que tous les jours, il y a des gens, jeunes ou adultes, qui retrouvent un emploi.
- Quels secteurs recherchent les jeunes en priorité ?
- Les jeunes, comme les adultes d’ailleurs, sont d’abord à la recherche d’un emploi stable. Ils veulent un contrat à durée indéterminée (CDI). Or, l’emploi est mouvant. Il faut souvent passer par plusieurs CDD avant d’aboutir à un CDI.
- Le taux de chômage record en Corse peut-il seulement s’expliquer par la crise ou faut-il également imputer le manque de développement local ?
- Je pense que les mauvais chiffres, même s’il y a toute une conjonction d’éléments, sont dus, principalement, à la crise économique. Celle-ci nous a frappés avec plus de retard, mais est bien présente aujourd’hui. Nous constatons, en allant dans les entreprises, que, par exemple, sur 6 entreprises, 3 fonctionnent bien, 1 beaucoup moins bien et 2 ont du mal. Tout dépend bien sûr du dynamisme du chef d’entreprise et de sa capacité d’adaptation dans un monde où tout bouge en permanence.
- Dans ce contexte, quels conseils donnez-vous aux jeunes qui recherchent un contrat d’alternance ou un emploi ?
- D’abord, cibler des entreprises, savoir vers laquelle se diriger et se faire connaître. Il ne faut pas hésiter à pousser les portes des entreprises, à demander autour de soi, à solliciter son réseau et à formuler l’emploi qu’on recherche. Rechercher un emploi, c’est difficile, il faut se débattre tous les jours. Il ne faut, donc, pas hésiter à se rendre dans les structures adaptées, chez Pôle Emploi ou dans les missions locales ou encore les CAP Emploi qui sont là pour aider les jeunes à avoir une liste d’entreprises, à les rencontrer, à faire un curriculum vitae (CV)…
- En fait, rien que de très classique ?
- Oui, mais je vous cite deux exemples. Dernièrement, un homme de 50 ans vient à Pôle Emploi et me montre son CV qui était pratiquement vide alors que son expérience était très riche. Je lui explique que son CV ne parle pas, ne le met pas en valeur et qu’il ne sera pas retenu par un employeur qui a le choix entre plusieurs demandes. Bien savoir rédiger son CV est important. Autre cas : un de nos conseillers demande à un jeune en accompagnement personnalisé de déposer son CV en ligne sur Pôleemploi.fr. Les employeurs y ont accès et peuvent contacter directement ceux qui les intéressent. Le jeune refuse, disant que ça ne sert à rien. Le conseiller le fait à sa place. Le soir même, le jeune reçoit une offre et, depuis, travaille dans cette entreprise. Bien sûr, c’est un coup de chance, mais il faut mettre tous les atouts de son côté.
Propos recueillis par Nicole MARI
- Pourquoi Pôle Emploi participe-t-il à ces Rendez-vous ?
- Pôle Emploi est directement impliqué dans l’emploi des jeunes. Nous participons, avec la CCI, à rechercher des entreprises susceptibles d’embaucher des jeunes en contrats d’apprentissage ou d’alternance. En même temps, nous contactons les jeunes pour les informer de l’existence de cette manifestation et les aider à décrocher des emplois.
- Combien y-a-t-il de jeunes inscrits à Pôle Emploi ?
- Sur le département de Haute-Corse, il y a un peu plus de 1200 jeunes de moins de 26 ans inscrits à Pôle Emploi, diplômés ou non. Nous orientons prioritairement les non-diplômés vers le contrat d’apprentissage ou de professionnalisation parce qu’assez souvent, à l’issue de ces contrats, ils restent dans l’entreprise. L’alternance est vraiment, pour eux, une opportunité en termes de formation et d’embauche.
- Quel est le pourcentage de non-diplômés ?
- Environ 15 % des jeunes, qui sont inscrits à Pôle Emploi, n’ont aucun diplôme. Ensuite, il y en a un certain nombre qui ont suivi des études ou un cursus jusqu’au bout, mais n’ont pas obtenu de diplôme. Enfin, il y a tous les niveaux de diplôme et de demandes. Par exemple, sont venues, à ces rendez-vous, deux jeunes filles qui avaient un Bac Pro et recherchaient un apprentissage pour obtenir un Bac+2.
- Les diplômés de l’Université de Corse ont-ils du mal à trouver un emploi sur place ?
- Ça dépend, à la fois, des filières et de ce que le jeune est prêt à faire. Il peut trouver un poste, mais, peut-être, pas correspondant à son niveau de diplôme. Et puis, il y a toux ceux qu’on ne voit pas parce qu’il trouve un emploi sans passer par la case Pôle Emploi. Ceci dit, la situation n’est pas rose. Les chiffres du chômage ne sont pas très bons, ni chez les jeunes, ni chez les adultes. Ce qu’il faut retenir, c’est, quand même, que tous les jours, il y a des gens, jeunes ou adultes, qui retrouvent un emploi.
- Quels secteurs recherchent les jeunes en priorité ?
- Les jeunes, comme les adultes d’ailleurs, sont d’abord à la recherche d’un emploi stable. Ils veulent un contrat à durée indéterminée (CDI). Or, l’emploi est mouvant. Il faut souvent passer par plusieurs CDD avant d’aboutir à un CDI.
- Le taux de chômage record en Corse peut-il seulement s’expliquer par la crise ou faut-il également imputer le manque de développement local ?
- Je pense que les mauvais chiffres, même s’il y a toute une conjonction d’éléments, sont dus, principalement, à la crise économique. Celle-ci nous a frappés avec plus de retard, mais est bien présente aujourd’hui. Nous constatons, en allant dans les entreprises, que, par exemple, sur 6 entreprises, 3 fonctionnent bien, 1 beaucoup moins bien et 2 ont du mal. Tout dépend bien sûr du dynamisme du chef d’entreprise et de sa capacité d’adaptation dans un monde où tout bouge en permanence.
- Dans ce contexte, quels conseils donnez-vous aux jeunes qui recherchent un contrat d’alternance ou un emploi ?
- D’abord, cibler des entreprises, savoir vers laquelle se diriger et se faire connaître. Il ne faut pas hésiter à pousser les portes des entreprises, à demander autour de soi, à solliciter son réseau et à formuler l’emploi qu’on recherche. Rechercher un emploi, c’est difficile, il faut se débattre tous les jours. Il ne faut, donc, pas hésiter à se rendre dans les structures adaptées, chez Pôle Emploi ou dans les missions locales ou encore les CAP Emploi qui sont là pour aider les jeunes à avoir une liste d’entreprises, à les rencontrer, à faire un curriculum vitae (CV)…
- En fait, rien que de très classique ?
- Oui, mais je vous cite deux exemples. Dernièrement, un homme de 50 ans vient à Pôle Emploi et me montre son CV qui était pratiquement vide alors que son expérience était très riche. Je lui explique que son CV ne parle pas, ne le met pas en valeur et qu’il ne sera pas retenu par un employeur qui a le choix entre plusieurs demandes. Bien savoir rédiger son CV est important. Autre cas : un de nos conseillers demande à un jeune en accompagnement personnalisé de déposer son CV en ligne sur Pôleemploi.fr. Les employeurs y ont accès et peuvent contacter directement ceux qui les intéressent. Le jeune refuse, disant que ça ne sert à rien. Le conseiller le fait à sa place. Le soir même, le jeune reçoit une offre et, depuis, travaille dans cette entreprise. Bien sûr, c’est un coup de chance, mais il faut mettre tous les atouts de son côté.
Propos recueillis par Nicole MARI
L’alternance à l’université
L’université de Corse compte 277 jeunes en alternance, dont 260 en contrats d’apprentissage et 17 en contrats de professionnalisation. L’alternance se fait sur cinq domaines : infocom, environnement, commerce, industries, management. « Le secteur tertiaire prédomine, notamment commerce et management. Ce n’est pas l’entreprise qui donne accès à la formation, mais la formation qui donne accès à l’entreprise. Plus on avance dans le niveau d’études, plus on a d’apprentis », indique Laurent Marinetti, conseiller en formation au CFA universitaire. Pour pouvoir postuler à une formation en alternance, l’étudiant doit être sélectionné en amont. Il peut effectuer son contrat sur l’île ou sur le continent. « Dans le domaine des énergies renouvelables, beaucoup d’étudiants signent leur contrat sur le continent. Ils suivent leur formation à Corte et sont en entreprise sur le continent », précise Andréa Ceccarini, responsable administratif au CFA universitaire. Si l’étudiant choisit de s’expatrier, le CFA de l’université de Corse verse des aides pour la mobilité et le logement. « Un étudiant sur le continent a droit à 2000 € annuels d’aides pour frais de déplacement et, si l’étudiant a 2 logements à son nom, un à Corte, l’autre sur le continent, il a droit à 250 € par mois d’aide au logement », ajoute Andréa Ceccarini.
L’université de Corse compte 277 jeunes en alternance, dont 260 en contrats d’apprentissage et 17 en contrats de professionnalisation. L’alternance se fait sur cinq domaines : infocom, environnement, commerce, industries, management. « Le secteur tertiaire prédomine, notamment commerce et management. Ce n’est pas l’entreprise qui donne accès à la formation, mais la formation qui donne accès à l’entreprise. Plus on avance dans le niveau d’études, plus on a d’apprentis », indique Laurent Marinetti, conseiller en formation au CFA universitaire. Pour pouvoir postuler à une formation en alternance, l’étudiant doit être sélectionné en amont. Il peut effectuer son contrat sur l’île ou sur le continent. « Dans le domaine des énergies renouvelables, beaucoup d’étudiants signent leur contrat sur le continent. Ils suivent leur formation à Corte et sont en entreprise sur le continent », précise Andréa Ceccarini, responsable administratif au CFA universitaire. Si l’étudiant choisit de s’expatrier, le CFA de l’université de Corse verse des aides pour la mobilité et le logement. « Un étudiant sur le continent a droit à 2000 € annuels d’aides pour frais de déplacement et, si l’étudiant a 2 logements à son nom, un à Corte, l’autre sur le continent, il a droit à 250 € par mois d’aide au logement », ajoute Andréa Ceccarini.