De nombreux intervenants du monde médical et sportif se sont réunis à Porticcio pour le colloque "Sport, Santé, Bien être" à l'instar de l'ancien athlète de haut niveau Stéphane Diagana ou du Pr Martine Duclos, conseiller scientifique auprès du ministère des Sports
Selon les chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé, chaque année 3,2 millions de décès dans le monde seraient liés au manque d’activité physique, au point de faire d’en faire le 2ème facteur évitable de risque dans les pays industrialisés, juste derrière le tabac. Des liens indéniables existent donc entre sédentarité et pathologie alors que dans le même temps, l’OMS a prouvé les bienfaits d’une reprise de l’activité physique.
C’est dans cette optique que sous l’impulsion des ministres de la santé, de la jeunesse, des sports et de l’éducation populaire et de la vie associative, l’Agence Régionale de Santé (ARS) et la Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale (DRJSCS) de Corse ont élaboré un plan régional « Sport Santé Bien Etre » validé en mars 2013. Un plan qui s’est notamment traduit ce lundi par l’organisation d’un colloque sur qui a réuni de nombreux intervenants notamment des mondes médical et sportif, à l’instar de l’ancien athlète de haut niveau Stéphane Diagana, au CCAS de Porticcio.
« C’est une première en Corse. Nous organisons ce colloque pour montrer tous les bienfaits des activités physiques et sportives sur la santé », explique ainsi Jean-Jacques Coiplet, le directeur de l’ARS, « L’objectif était d’échanger, de mieux se connaître, de mieux coordonner les différentes actions ».
Tout au long de la journée, les intervenants se sont en effet succédés à la tribune afin de partager leurs expériences et de sensibiliser les professionnels du sport et de la santé aux profits tirés d’une activité physique régulière. « On utilise l’activité physique et sportive pour avoir un capital santé encore meilleur. Capital santé que l’on peut contribuer à améliorer en pratiquant une activité physique dès l’enfance », souligne le Pr Martine Duclos, conseiller scientifique auprès du ministère des Sports, praticien hospitalier et chef du service de médecine du sport au CHU de Clermont-Ferrand.
Mais outre contribuer à améliorer le quotidien de tout un chacun, l’activité physique serait également bénéfique dans le traitement des maladies.
Soigner par l’activité physique
Véritable thérapie sans effets secondaires, l’activité physique est en effet aujourd’hui préconisée dans le traitement de nombre de maladies. « L’activité physique et sportive fait maintenant partie du traitement à part entière de maladies comme le diabète, l’obésité, les maladies cardio-vasculaires ou encore le cancer. Ca permet d’éviter 30 à 40% des infarctus du myocarde, des accidents vasculaires cérébraux, des cancers du colon, du sein ou de l’utérus », détaille le Pr Martine Duclos, « Ca permet aussi de vieillir en bonne santé, de retarder la dépendance, de gagner des années de vie en bonne santé, et surtout de vivre bien. En France on a tendance à vivre très longtemps, mais à faire des pathologies chroniques à 60 ans ».
Des bénéfices tels, qu’un amendement à la loi santé a été déposé par Valérie Fourneyron, ancienne ministre des Sports, afin de mettre en place un dispositif « Sport sur ordonnance » qui permettrait au médecin de prescrire de l’activité physique adaptée à un malade chronique.
Un projet que la Corse compte bien expérimenter au plus vite sur son territoire : « D’ici la fin de l’année on va réunir les principaux partenaires, que ce soit les collectivités locales, le monde sportif, le monde des professionnels santé, les mutuels, les administrations, les usagers, bref tous ceux qui vont pouvoir nous aider à initier un projet « Sport sur ordonnance » sur Ajaccio », a révélé Jean-Jacques Coiplet.
C’est dans cette optique que sous l’impulsion des ministres de la santé, de la jeunesse, des sports et de l’éducation populaire et de la vie associative, l’Agence Régionale de Santé (ARS) et la Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale (DRJSCS) de Corse ont élaboré un plan régional « Sport Santé Bien Etre » validé en mars 2013. Un plan qui s’est notamment traduit ce lundi par l’organisation d’un colloque sur qui a réuni de nombreux intervenants notamment des mondes médical et sportif, à l’instar de l’ancien athlète de haut niveau Stéphane Diagana, au CCAS de Porticcio.
« C’est une première en Corse. Nous organisons ce colloque pour montrer tous les bienfaits des activités physiques et sportives sur la santé », explique ainsi Jean-Jacques Coiplet, le directeur de l’ARS, « L’objectif était d’échanger, de mieux se connaître, de mieux coordonner les différentes actions ».
Tout au long de la journée, les intervenants se sont en effet succédés à la tribune afin de partager leurs expériences et de sensibiliser les professionnels du sport et de la santé aux profits tirés d’une activité physique régulière. « On utilise l’activité physique et sportive pour avoir un capital santé encore meilleur. Capital santé que l’on peut contribuer à améliorer en pratiquant une activité physique dès l’enfance », souligne le Pr Martine Duclos, conseiller scientifique auprès du ministère des Sports, praticien hospitalier et chef du service de médecine du sport au CHU de Clermont-Ferrand.
Mais outre contribuer à améliorer le quotidien de tout un chacun, l’activité physique serait également bénéfique dans le traitement des maladies.
Soigner par l’activité physique
Véritable thérapie sans effets secondaires, l’activité physique est en effet aujourd’hui préconisée dans le traitement de nombre de maladies. « L’activité physique et sportive fait maintenant partie du traitement à part entière de maladies comme le diabète, l’obésité, les maladies cardio-vasculaires ou encore le cancer. Ca permet d’éviter 30 à 40% des infarctus du myocarde, des accidents vasculaires cérébraux, des cancers du colon, du sein ou de l’utérus », détaille le Pr Martine Duclos, « Ca permet aussi de vieillir en bonne santé, de retarder la dépendance, de gagner des années de vie en bonne santé, et surtout de vivre bien. En France on a tendance à vivre très longtemps, mais à faire des pathologies chroniques à 60 ans ».
Des bénéfices tels, qu’un amendement à la loi santé a été déposé par Valérie Fourneyron, ancienne ministre des Sports, afin de mettre en place un dispositif « Sport sur ordonnance » qui permettrait au médecin de prescrire de l’activité physique adaptée à un malade chronique.
Un projet que la Corse compte bien expérimenter au plus vite sur son territoire : « D’ici la fin de l’année on va réunir les principaux partenaires, que ce soit les collectivités locales, le monde sportif, le monde des professionnels santé, les mutuels, les administrations, les usagers, bref tous ceux qui vont pouvoir nous aider à initier un projet « Sport sur ordonnance » sur Ajaccio », a révélé Jean-Jacques Coiplet.
Manon PERELLI