A mi-chemin entre les deux villages, un belvédère permet d’admirer ce petit groupe de maisons agglutinées autour de l’église Santa Maria en contre-bas de la route départementale.
En fond de tableau, au pied de la Tasciana, Carbini et Oronu clignotent comme un appel à la visite, aussi. La rue principale du village conduit assez rapidement à un cul de sac.
Au passage, on peut admirer l’église de style baroque avec son campanile juxtaposé ; la mairie avec sur sa partie droite le rappel d’une école jadis encore active ; la sculpture créée par Stéphane Deguilhen, puis restaurée et revisitée par Paul Perrone, caracole encore sur le bord de la route. Le cheval avait été réalisé « in situ » sur le tronc d’un ormeau séché sur pied avant de subir une avarie.
Pour la petite histoire : en arrivant au fond du village, au sortir de la voiture, une personne souriante m’interpella : « Alors, on fait des photos ? Prenez la maison hantée !» Elle était juste devant nous, en travaux. Je lui ai répondu en corse et dit que mon père me parlait de cette maison lorsque j’étais enfant. Ils s’étaient connus.
Contrairement à Rome, un seul chemin conduit à Mela… nous aurions pu conclure notre brève rencontre par : « Mela hè un paesolu ma u mondu hè minori, iddu dinò ! » A inscrire au fronton de la mairie.
Voici quelques clichés pour une invitation à la visite.
Simon Dominati