Sur les terrasses du VV La Balagne, à 14h30, juste avant que ne débute la conférence de Daniel Herrero, personnage incontournable du Festival du vent, Serge Orru a pris la parole pour souhaiter à tous la bienvenue et dire combien il était heureux de retrouver tous les festivaliers, avant d’inviter Ange Santini, maire de Calvi à monter sur scène.
Détendu, visiblement heureux d’inaugurer cette 22e édition, le premier magistrat de la ville prenait la parole :
« Festiventu est l’un des festivals, pour ne pas dire le Festival qui fait que Calvi et la Corse aujourd’hui, d’un point de vu image, rayonne bien au-delà de nos frontières. Il n’y a qu’à voir les nationalités qui se côtoient pendant ces quelques jours à Calvi pour comprendre que le Festival c’est aussi d’avoir un vecteur, une image véhiculée qui sort des sentiers battus par rapport à ce que l’on entend souvent, trop souvent hélas sur la Corse.
Le Festival c’est entre autre un immense espace démocratique, un immense espace de liberté, et on en a besoin.
Je ne partage toujours pas forcément les idées de Serge et, heureusement, il ne partage pas toujours les miennes, mais nous nous entendons sur l’essentiel, sur le sens à donner à la vie humaine, sur le sens des valeurs, sur ce que nous voulons construire dans le cadre d’une société future. Serge a été en 1995 de l’aventure municipale de Calvi. Il a été mon conseiller municipal. Je me souviens qu’en 2001 lorsque la parité est arrivée, il a été le premier à dire » si tu veux constituer une liste paritaire, il faut que des hommes partent, sinon tu vas avoir des problèmes. Donc, moi je serais le premier à partir pour donner l’exemple ».
" Bon vent à notre festival"
« Il est resté 27e sur la liste pour montrer son esprit démocratique et toute l’importance qu’il accordait à sa ville de Calvi, au travail qui était fait en commun.
Aussi, aujourd’hui encore je suis très heureux d’avoir pu me libérer et participer à vos côtés, au côté du sous-préfet de Calvi ou encore de Dominique Bucchini, président de l’Assemblée de Corse, avec qui je ne partage pas toujours les mêmes idées, mais nous nous accordons là aussi sur l’essentiel, sur ce que nous voulons pour cette terre au sein de la République française. Tout cela aujourd’hui nous anime, nous unit, avec un programme encore une fois très divers, très diversifié qui met toujours l’homme et le citoyen au centre du jeu. Et là-dessus c’est le pari réussi par le festival et ses organisateurs depuis maintenant 22 ans. Mon cher Serge, ma chère Carina, bon vent à notre festival, nous lui souhaitons de très longues années de bonheur, de partage, de joie, entre nous, à Calvi, dans le sens tout simplement de l’intérêt général, de la promotion de l’île, de la Corse au sein du bassin Méditerranéen.
On a besoin de vous, on a besoin de ce type d’événement pour montrer aussi qu’il y a une Corse qui travaille, une Corse qui construit, une Corse qui réfléchit et qui bâtit en commun. Au-delà de quelque idée politique que ce soit, c’est comme cela que l’on arrivera à tirer la Corse vers le haut ».
"Nous serons toujours derrière vous"
Et de conclure :
« Et puis, je voudrais dire que l'on dit souvent que les collectivités soutiennent des manifestations et c’est bien. Mais comme j’ai eu l’occasion de le dire précédemment en comité restreint, encore faut-il savoir quel événement soutenir. Et le drame c’est que s’il y a des événements à soutenir ce serait justement que les collectivités ne soient pas derrière.
Donc, oui la Ville de Calvi est derrière vous, oui les collectivités sont derrière vous, oui les privés sont derrière vous, tout simplement parce-que vous le méritez et nous serons toujours derrière vous, aussi longtemps que votre aventure durera. Merci à vous deux et merci à vos équipes ».
Dominique Bucchini, président de l’assemblée prenait à son tour la parole pour dire combien ce festival est un événement incontournable en Corse. « Le festival du vent, dans sa volonté de promouvoir l’idée d’une société chargée de défendre la planète a me semble-t-il chaque année mis la barre très haut.
Ce festival a voulu faire en sorte que la connaissance de l’homme soit obligatoirement éclairée pas des nouveaux comportements sociaux. L’équilibre économique, social est l’un des ressorts essentiels à mon goût de ce rendez-vous d’Octobre.
"Aux couleurs de l'été indien"
«Cette année encore, des tchatches, des conférences, des ateliers pour enfants, des spectacles de rue et sur scène, des créations reflètent bien le dynamisme d’une équipe qui depuis 1992, année du sommet de Rio a imposé le Festival de Calvi comme le lieu de rencontres multiformes ouvert sans a priori, dans la conscience écologique ».
Le festival s’inscrit donc dans la lignée des rendez-vous indispensables d’une écologie qui doit enfin être responsable et bien entendu humaine.
Il est l’un des premiers festival en France a avoir posé la question de la responsabilité sociale et environnementale de nos modes de développement vis-à-vis de l’humanité ».
Le président de l’Assemblée de Corse a ensuite rappelé que la Collectivité territoriale de Corse s’est engagée, même sous l’ancienne mandature présidée par Ange Santini a mettre en œuvre une politique de développement durable et environnementale ambitieuse, en particulier me semble-t-il à travers deux documents complémentaires et novateurs : l’Agenda 21 et le plan d’aménagement de développement durable de la Corse.
Et de conclure non sans humour et en poussant la chansonnette sur un air très connu : « Tu sais je n’ai jamais été aussi heureux que ce matin-là . C’est l’automne, un automne ou il fait beau. Ici on l’appelle l’été indien. Toute la vie sera pareille à ce matin, aux couleurs de l’été indien. A Calvi en particulier !»
Le public pouvait ensuite suivre la conférence de Daniel Herrero alors que les informations venant de l’Espace fête en l’air annonçaient une participation record.
Détendu, visiblement heureux d’inaugurer cette 22e édition, le premier magistrat de la ville prenait la parole :
« Festiventu est l’un des festivals, pour ne pas dire le Festival qui fait que Calvi et la Corse aujourd’hui, d’un point de vu image, rayonne bien au-delà de nos frontières. Il n’y a qu’à voir les nationalités qui se côtoient pendant ces quelques jours à Calvi pour comprendre que le Festival c’est aussi d’avoir un vecteur, une image véhiculée qui sort des sentiers battus par rapport à ce que l’on entend souvent, trop souvent hélas sur la Corse.
Le Festival c’est entre autre un immense espace démocratique, un immense espace de liberté, et on en a besoin.
Je ne partage toujours pas forcément les idées de Serge et, heureusement, il ne partage pas toujours les miennes, mais nous nous entendons sur l’essentiel, sur le sens à donner à la vie humaine, sur le sens des valeurs, sur ce que nous voulons construire dans le cadre d’une société future. Serge a été en 1995 de l’aventure municipale de Calvi. Il a été mon conseiller municipal. Je me souviens qu’en 2001 lorsque la parité est arrivée, il a été le premier à dire » si tu veux constituer une liste paritaire, il faut que des hommes partent, sinon tu vas avoir des problèmes. Donc, moi je serais le premier à partir pour donner l’exemple ».
" Bon vent à notre festival"
« Il est resté 27e sur la liste pour montrer son esprit démocratique et toute l’importance qu’il accordait à sa ville de Calvi, au travail qui était fait en commun.
Aussi, aujourd’hui encore je suis très heureux d’avoir pu me libérer et participer à vos côtés, au côté du sous-préfet de Calvi ou encore de Dominique Bucchini, président de l’Assemblée de Corse, avec qui je ne partage pas toujours les mêmes idées, mais nous nous accordons là aussi sur l’essentiel, sur ce que nous voulons pour cette terre au sein de la République française. Tout cela aujourd’hui nous anime, nous unit, avec un programme encore une fois très divers, très diversifié qui met toujours l’homme et le citoyen au centre du jeu. Et là-dessus c’est le pari réussi par le festival et ses organisateurs depuis maintenant 22 ans. Mon cher Serge, ma chère Carina, bon vent à notre festival, nous lui souhaitons de très longues années de bonheur, de partage, de joie, entre nous, à Calvi, dans le sens tout simplement de l’intérêt général, de la promotion de l’île, de la Corse au sein du bassin Méditerranéen.
On a besoin de vous, on a besoin de ce type d’événement pour montrer aussi qu’il y a une Corse qui travaille, une Corse qui construit, une Corse qui réfléchit et qui bâtit en commun. Au-delà de quelque idée politique que ce soit, c’est comme cela que l’on arrivera à tirer la Corse vers le haut ».
"Nous serons toujours derrière vous"
Et de conclure :
« Et puis, je voudrais dire que l'on dit souvent que les collectivités soutiennent des manifestations et c’est bien. Mais comme j’ai eu l’occasion de le dire précédemment en comité restreint, encore faut-il savoir quel événement soutenir. Et le drame c’est que s’il y a des événements à soutenir ce serait justement que les collectivités ne soient pas derrière.
Donc, oui la Ville de Calvi est derrière vous, oui les collectivités sont derrière vous, oui les privés sont derrière vous, tout simplement parce-que vous le méritez et nous serons toujours derrière vous, aussi longtemps que votre aventure durera. Merci à vous deux et merci à vos équipes ».
Dominique Bucchini, président de l’assemblée prenait à son tour la parole pour dire combien ce festival est un événement incontournable en Corse. « Le festival du vent, dans sa volonté de promouvoir l’idée d’une société chargée de défendre la planète a me semble-t-il chaque année mis la barre très haut.
Ce festival a voulu faire en sorte que la connaissance de l’homme soit obligatoirement éclairée pas des nouveaux comportements sociaux. L’équilibre économique, social est l’un des ressorts essentiels à mon goût de ce rendez-vous d’Octobre.
"Aux couleurs de l'été indien"
«Cette année encore, des tchatches, des conférences, des ateliers pour enfants, des spectacles de rue et sur scène, des créations reflètent bien le dynamisme d’une équipe qui depuis 1992, année du sommet de Rio a imposé le Festival de Calvi comme le lieu de rencontres multiformes ouvert sans a priori, dans la conscience écologique ».
Le festival s’inscrit donc dans la lignée des rendez-vous indispensables d’une écologie qui doit enfin être responsable et bien entendu humaine.
Il est l’un des premiers festival en France a avoir posé la question de la responsabilité sociale et environnementale de nos modes de développement vis-à-vis de l’humanité ».
Le président de l’Assemblée de Corse a ensuite rappelé que la Collectivité territoriale de Corse s’est engagée, même sous l’ancienne mandature présidée par Ange Santini a mettre en œuvre une politique de développement durable et environnementale ambitieuse, en particulier me semble-t-il à travers deux documents complémentaires et novateurs : l’Agenda 21 et le plan d’aménagement de développement durable de la Corse.
Et de conclure non sans humour et en poussant la chansonnette sur un air très connu : « Tu sais je n’ai jamais été aussi heureux que ce matin-là . C’est l’automne, un automne ou il fait beau. Ici on l’appelle l’été indien. Toute la vie sera pareille à ce matin, aux couleurs de l’été indien. A Calvi en particulier !»
Le public pouvait ensuite suivre la conférence de Daniel Herrero alors que les informations venant de l’Espace fête en l’air annonçaient une participation record.