François Alfonsi avait sollicité ce rendez-vous pour obtenir que le ministre s'engage personnellement dans le dossier d'approvisionnement énergétique de la Corse, notamment l'avancement de la fourniture de gaz naturel sur les deux sites de Lucciana et du Vaziu pour alimenter les deux centrales thermiques EDF, et pour réaliser la conversion au GNL des réseaux urbains d'Ajaccio et de Bastia.
" En effet, le projet Cyrénée de réalisation d'un gazoduc entre les deux sites à partir d'une barge GNL positionnée au large de la Marana semble piétiner, il n'a pas encore obtenu tous les arbitrages nécessaires et il se heurte à une absence de coordination entre les différents acteurs.
De l'entretien avec Nicolas Ott et Charles-Antoine Goffin, il ressort que la solution Cyrénée, mise en avant par les élus de la Corse, est bel et bien prise en considération. Le ministère entend décider des régulations spécifiques nécessaires afin de répondre aux interrogations des opérateurs, notamment GRT gaz, afin de compenser les surcoûts qui, au regard des enjeux économiques, sont modestes. Cet engagement du ministère de l'environnement est une satisfaction ; que le tracé de Cyrénée le plus indiqué, pour des raisons de relief et d'aménagement du territoire, est le tracé via la côte orientale et que les travaux se feront à l'issue des procédures légales nécessaires pour autoriser le passage de la canalisation. Ne visant qu'à alimenter Ajaccio, cette canalisation est d'un diamètre modeste, semblable à celle d'un réseau d'assainissement, avec une servitude limitée qui peut se superposer à celles d'autres usages déjà en place : lignes à haute tension, réseaux d'irrigation, réserves pour voiries nouvelles, etc..."
A la suite de cet entretien, François Alfonsi a "assuré le ministère que tous les acteurs corses du dossier, opérateurs, élus, associations seront mobilisés pour soutenir ce projet dont la réalisation fait consensus sur l'île et sera un facteur de développement, cette solution gazoduc apportant de bien meilleures retombées économiques que l'hypothèse un temps avancée du positionnement d'une seconde barge à Ajaccio, dans un site manifestement inapte à en accepter l'impact."
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