Depuis le lundi 3 avril, le personnel du groupe scolaire de Mezzana est en grève, et tente de se faire entendre par tous les moyens. En cause, un conflit qui dure avec le Syndicat intercommunal à vocations multiples (Sivom), qui gère l’établissement, et son président, Jean-Nicolas Antoniotti. Ce jeudi 13 avril, une opération de tractage était justement organisée par les grévistes, exigeant noir sur blanc la démission du président. « L’origine de notre mobilisation, c’est le mauvais management », explique Marie-Josée Louzao, employée de l’école maternelle et déléguée syndicale STC. « On dénonce une attitude intolérable du président, qui prend des décisions arbitraires. En trois ans, il a fait une radiation, un blâme et deux avertissements. Le personnel est sous pression, il y a des graves risques psychosociaux ! »
Et alors que quatre requêtes ont été déposées par les employés concernés devant le tribunal administratif, Jean-Nicolas Antoniotti, de son côté, explique avoir « appliqué la réglementation, et sanctionné des fautes ». « J’ai fait mon travail de président, les procédures sont règlementaires. Certaines sont contestées au tribunal, qui rendra son jugement. » Quant à la question de la « pression psychologique » dénoncée par le personnel, Jean-Nicolas Antoniotti réaffirme qu’il n’a « fait que (s)on travail ». « Je n’ai pas constaté que les gens étaient en souffrance à ce point. La détresse telle qu’elle est décrite n’était pas perceptible. »
Et alors que quatre requêtes ont été déposées par les employés concernés devant le tribunal administratif, Jean-Nicolas Antoniotti, de son côté, explique avoir « appliqué la réglementation, et sanctionné des fautes ». « J’ai fait mon travail de président, les procédures sont règlementaires. Certaines sont contestées au tribunal, qui rendra son jugement. » Quant à la question de la « pression psychologique » dénoncée par le personnel, Jean-Nicolas Antoniotti réaffirme qu’il n’a « fait que (s)on travail ». « Je n’ai pas constaté que les gens étaient en souffrance à ce point. La détresse telle qu’elle est décrite n’était pas perceptible. »
« On est inquiets pour nos enfants »
Avec 17 agents du personnel en grève qui ont reçu ce matin le soutien du Soutien de la section STC de la CPAM de la Corse du Sud, le groupe scolaire de Mezzana tourne donc au ralenti depuis maintenant deux semaines. En l’absence des accompagnants de cars scolaires, du personnel de cantine, de garderie, et du centre aéré, seules les institutrices, employées de l’Éducation nationale, sont encore en poste. Face à cette situation, deux parents d’élèves ont déposé une plainte contre le Sivom, pour « mise en danger des enfants ». « Le personnel est en sous-effectif, et les personnes présentes ne sont pas qualifiées », explique Pierre-Jean Giuliani, l’un des auteurs de la plainte. « Nous, parents d’élèves, on comprend et on soutient les agents, mais d’un autre côté, on est inquiets pour nos enfants. Ils sont en danger. »
Face à cette situation, quelle suite pour le mouvement de grève ? Marie-Josée Louzao n’en démord pas : « nous ne nous arrêterons pas tant que le président n’aura pas démissionné. Le personnel ne veut plus travailler dans ces conditions, c’est terminé ! » Une issue à laquelle s’opposent fermement les quatre communes représentantes du Sivom, que sont Cuttoli, Peri, Sarrola et Tavaco. « Les maires réaffirment leur entier soutien à Jean-Nicolas Antoniotti, président du Sivom et élu de la commune de Cuttoli Corticchiato. En outre, ils précisent que la demande de « destitution » d’un élu par d’autres élus n’est pas acceptable à moins de mettre à mal le processus démocratique », explique un communiqué envoyé le 6 avril dernier.
Un bras de fer qui inquiète les parents d’élèves, dont certains ont été contraints de poser des congés pour s’occuper de leurs enfants à la pause déjeuner, ou en dehors des heures de classe. « Et il y a les vacances qui arrivent ! », se projette Pierre-Jean Giuliani. « Sans le centre aéré, j’en fais quoi de mes enfants ? » En attendant de trouver une solution, les maires des quatre communes concernées devraient donner une conférence de presse vendredi 14 avril. Vers un début d'entente ?
Face à cette situation, quelle suite pour le mouvement de grève ? Marie-Josée Louzao n’en démord pas : « nous ne nous arrêterons pas tant que le président n’aura pas démissionné. Le personnel ne veut plus travailler dans ces conditions, c’est terminé ! » Une issue à laquelle s’opposent fermement les quatre communes représentantes du Sivom, que sont Cuttoli, Peri, Sarrola et Tavaco. « Les maires réaffirment leur entier soutien à Jean-Nicolas Antoniotti, président du Sivom et élu de la commune de Cuttoli Corticchiato. En outre, ils précisent que la demande de « destitution » d’un élu par d’autres élus n’est pas acceptable à moins de mettre à mal le processus démocratique », explique un communiqué envoyé le 6 avril dernier.
Un bras de fer qui inquiète les parents d’élèves, dont certains ont été contraints de poser des congés pour s’occuper de leurs enfants à la pause déjeuner, ou en dehors des heures de classe. « Et il y a les vacances qui arrivent ! », se projette Pierre-Jean Giuliani. « Sans le centre aéré, j’en fais quoi de mes enfants ? » En attendant de trouver une solution, les maires des quatre communes concernées devraient donner une conférence de presse vendredi 14 avril. Vers un début d'entente ?