(Photos SNSM)
En effet avec les dommages causés à Conca d'Oru II, les moyens de la SNSM se réduisent singulièrement sur une bonne partie la côte Ouest de la Corse.
On sait ce qui est arrrivé à celle de Calvi au sortir du port balanin.
Aujourd'hui c'est le bâtiment de Saint-Florent qui est gravement endommagé par les flammes, venues l'embarser, réduisant ainsi à néant les capacités d'interventions en mer des sauveteurs de la SNSM de Saint-Florent jusqu'à Ajaccio.
Comment dès lors faire face à la situation ?
Achille Raffalli, délégué départemental de la SNSM pour la Haute-Corse a apporté la réponse.
" Dans un premier temps, nous allons déplacer sur Calvi la vedette de réserve régionale qui est habituellement basée au centre de formation de Propriano. Elle restera sur place tant que la vedette de Calvi ne sera pas réparée".
Par ailleurs la vedette de Macinaggio pourra intervenir en cas de besoin jusqu'à la pointe de Minerbio et en poussant un peu plus jusqu'au golfe de Saint-Florent".
On l'aura compris, il s'agit là de mesures provisoires.
Mais Achille Raffalli ne veut pas perdre de temps.
Il va profiter d'un très prochain déplacement à Paris pour essayer de récupérer une vedette de réserve du continent.
" Mais il faudra la mettre aux normes, et cela n'est pas gratuit et demandera du temps… A moins évidemment qu'un financement bienvenu - 850 000 € - ne permette la construction d'un nouveau bâtiment. Mais là aussi il faudrait attendre le temps de la fabrication".
Ce qui revient à dire que la situation risque de demeurer pendant un temps en l'état sur cette partie de la côte Ouest.
Dès lors les sauveteurs devront faire le dos rond sans pour autant faillir à leur mission : sauver la vie en mer.
"A Saint-Florent leur mission se limitera à cela mais dans les seules limites du golfe de Saint-Florent puisque le semi-rigide dont ils disposent ne leur permet pas d'aller au-delà" explique Achille Raffalli qui a du mal à comprendre comment dans une région où les loisirs nautiques prennent tous les ans un peu plus d'ampleur, l'on se soucie si peu du sauvetage en mer…
"Pourtant il y a en Corse 10 stations et 200 bénévoles qui s'escriment à maintenir le matériel en état et qui répondent présents tous les jours et par tous temps" commente t-il.
Et à l'appui de son commentaire il nous reconstituait l'image des bénévoles de Saint-Florent qu'il est allé soutenir dès que la nouvelle de la destruction de Conca d'Oru II a été connue.
"Des bénévoles effondrés. La vedette, c'était leur enfant. Certains étaient à bord depuis plus de 20 ans. Ils étaient fiers de Conca d'Oru, qui venait de bénéficier d'une nouvelle motorisation. Ils la bichonnaient tous les jours. Mais en vrais gens de mer ils vont s'en remettre. Pour poursuivre, de plus belle et sans la moindre réserve, la mission pour laquelle ils se sont engagés".
On sait ce qui est arrrivé à celle de Calvi au sortir du port balanin.
Aujourd'hui c'est le bâtiment de Saint-Florent qui est gravement endommagé par les flammes, venues l'embarser, réduisant ainsi à néant les capacités d'interventions en mer des sauveteurs de la SNSM de Saint-Florent jusqu'à Ajaccio.
Comment dès lors faire face à la situation ?
Achille Raffalli, délégué départemental de la SNSM pour la Haute-Corse a apporté la réponse.
" Dans un premier temps, nous allons déplacer sur Calvi la vedette de réserve régionale qui est habituellement basée au centre de formation de Propriano. Elle restera sur place tant que la vedette de Calvi ne sera pas réparée".
Par ailleurs la vedette de Macinaggio pourra intervenir en cas de besoin jusqu'à la pointe de Minerbio et en poussant un peu plus jusqu'au golfe de Saint-Florent".
On l'aura compris, il s'agit là de mesures provisoires.
Mais Achille Raffalli ne veut pas perdre de temps.
Il va profiter d'un très prochain déplacement à Paris pour essayer de récupérer une vedette de réserve du continent.
" Mais il faudra la mettre aux normes, et cela n'est pas gratuit et demandera du temps… A moins évidemment qu'un financement bienvenu - 850 000 € - ne permette la construction d'un nouveau bâtiment. Mais là aussi il faudrait attendre le temps de la fabrication".
Ce qui revient à dire que la situation risque de demeurer pendant un temps en l'état sur cette partie de la côte Ouest.
Dès lors les sauveteurs devront faire le dos rond sans pour autant faillir à leur mission : sauver la vie en mer.
"A Saint-Florent leur mission se limitera à cela mais dans les seules limites du golfe de Saint-Florent puisque le semi-rigide dont ils disposent ne leur permet pas d'aller au-delà" explique Achille Raffalli qui a du mal à comprendre comment dans une région où les loisirs nautiques prennent tous les ans un peu plus d'ampleur, l'on se soucie si peu du sauvetage en mer…
"Pourtant il y a en Corse 10 stations et 200 bénévoles qui s'escriment à maintenir le matériel en état et qui répondent présents tous les jours et par tous temps" commente t-il.
Et à l'appui de son commentaire il nous reconstituait l'image des bénévoles de Saint-Florent qu'il est allé soutenir dès que la nouvelle de la destruction de Conca d'Oru II a été connue.
"Des bénévoles effondrés. La vedette, c'était leur enfant. Certains étaient à bord depuis plus de 20 ans. Ils étaient fiers de Conca d'Oru, qui venait de bénéficier d'une nouvelle motorisation. Ils la bichonnaient tous les jours. Mais en vrais gens de mer ils vont s'en remettre. Pour poursuivre, de plus belle et sans la moindre réserve, la mission pour laquelle ils se sont engagés".