Les gilets jaunes de Porto-Vecchio venus en soutien d'un jeune convoqués par la gendarmerie nationale
Mercredi ce sont trois personnes qui ont été entendues par les gendarmes.. Par ailleurs un jeune homme s’est vu condamner à six mois avec sursis pour détention d’un masque en papier.
Patricia Artero, à l’origine du mouvement des gilets jaunes créé le 25 octobre dans la cité du sel, a elle écopée d’un avertissement et d’une interdiction de participer à une manifestation pendant les six années à venir. "Un traitement un peu dur pour des manifestants qui sont resté pacifiques, sans jamais s’opposer violemment aux forces de l’ordre" soulignera t-elle.
« Au départ nous avons voulu soutenir les gilets jaunes du continent. Dès le mois d’octobre nous avons fait une campagne de communication sur les réseaux sociaux, organisé des réunions, et mis en place quelques actions. Comme celle du 17 novembre, où près de 300 personnes sont venues nous rejoindre, ainsi que des motards.Tout était plutôt bon enfant. Un orchestre était présent, pas de blocage, pas de violence, pas de dégradation. »
Aujourd’hui la demande est moins générale, Patricia Artero parle d’injustice sociale, d’une situation inégale entre la Corse et le Continent : « tout est plus cher ici, les transports aériens, maritimes, terrestres, pour exemple un trajet Porto-Vecchio Bastia aller-retour coûte 56€. Nos enfants qui vont en faculté à Corte ne bénéficient d’aucun avantage. Les prix ici montent au mois d’avril - certains tirent profit de cette période pour gagner de l’argent sur le tourisme - mais ils ne reviennent jamais à leur point de départ. Aussi samedi à 14 heures devant la gare d’Ajaccio un rassemblement solidaire est prévu. Tous les collectifs des gilets jaunes de Corse organisent une collecte et font appel à la générosité de tous. Denrées non périssables, jouets, vêtements, dons… nous collectons tout ce qui pourra aider des familles à passer un meilleur noël. La précarité, la pauvreté en Corse sont une réalité et plus qu’ailleurs, on ne peut plus vivre décemment. »
Un demande a été déposée à la préfecture, le rassemblement a été autorisé, mais pas la marche solidaire qui devait partir de la gare jusqu’à la préfecture de Corse.
Mais qu’à cela ne tienne, les gilets jaune espèrent que la population sera solidaire de cette action pour que l'union de tout une île face la force de demandes légitimes.
Patricia Artero, à l’origine du mouvement des gilets jaunes créé le 25 octobre dans la cité du sel, a elle écopée d’un avertissement et d’une interdiction de participer à une manifestation pendant les six années à venir. "Un traitement un peu dur pour des manifestants qui sont resté pacifiques, sans jamais s’opposer violemment aux forces de l’ordre" soulignera t-elle.
« Au départ nous avons voulu soutenir les gilets jaunes du continent. Dès le mois d’octobre nous avons fait une campagne de communication sur les réseaux sociaux, organisé des réunions, et mis en place quelques actions. Comme celle du 17 novembre, où près de 300 personnes sont venues nous rejoindre, ainsi que des motards.Tout était plutôt bon enfant. Un orchestre était présent, pas de blocage, pas de violence, pas de dégradation. »
Aujourd’hui la demande est moins générale, Patricia Artero parle d’injustice sociale, d’une situation inégale entre la Corse et le Continent : « tout est plus cher ici, les transports aériens, maritimes, terrestres, pour exemple un trajet Porto-Vecchio Bastia aller-retour coûte 56€. Nos enfants qui vont en faculté à Corte ne bénéficient d’aucun avantage. Les prix ici montent au mois d’avril - certains tirent profit de cette période pour gagner de l’argent sur le tourisme - mais ils ne reviennent jamais à leur point de départ. Aussi samedi à 14 heures devant la gare d’Ajaccio un rassemblement solidaire est prévu. Tous les collectifs des gilets jaunes de Corse organisent une collecte et font appel à la générosité de tous. Denrées non périssables, jouets, vêtements, dons… nous collectons tout ce qui pourra aider des familles à passer un meilleur noël. La précarité, la pauvreté en Corse sont une réalité et plus qu’ailleurs, on ne peut plus vivre décemment. »
Un demande a été déposée à la préfecture, le rassemblement a été autorisé, mais pas la marche solidaire qui devait partir de la gare jusqu’à la préfecture de Corse.
Mais qu’à cela ne tienne, les gilets jaune espèrent que la population sera solidaire de cette action pour que l'union de tout une île face la force de demandes légitimes.