"Vi ringraziu à tutti !
Oui, je vous remercie tous.
Il est vrai que l’élection sénatoriale est un peu déconnectée des citoyens, on dit que c’est un scrutin qui n’intéresse qu’un petit nombre d’acteurs, les grands électeurs.
Dans les faits, bien sûr, c’est vrai. Pourtant, depuis de nombreuses semaines, j’ai senti un tel soutien, j’ai été l’objet de tant de manifestations d’amitié et d’encouragements, qu’il m’a semblé que l’élection s’était transformée en un suffrage direct.
Alors, je voudrais dire toute mon émotion.
Je remercie tous ceux d’entre vous qui m’ont accompagné durant cette campagne, ceux qui m’ont exprimé, depuis le jour de l’élection, leur soutien, leur satisfaction et leur joie.
Je suis ému comme on peut l’être quand on partage une réussite en famille, dans le cercle privilégié de ses amis.
Je suis ému non pas uniquement parce que la victoire m’a souri.
Je suis ému parce que j’ai été porté par un nombre de voix qui dépasse et de loin l’arithmétique de ma famille politique. Les 343 voix que j’ai recueillies ont exprimé, pour mon plus grand bonheur, la volonté de toutes les tendances confondues et, dans ce total, aucune voix de Pierre Ghionga et de Michel Stefani n’a manqué, ce dont je les remercie.
Je suis ému parce que je prends la suite d’un ami cher, Fanfan Vendasi. Je serai honoré de mettre mes pas dans les siens.
Je suis ému parce que j’aurais tant aimé commenter ces résultats avec mon ami Jean Leccia qu’on m’a ravi.
Je suis ému enfin, parce que je voulais cette victoire pour mes proches : mon équipe, ma suppléante, mes enfants, mon épouse et ma mère, bien sûr, mais également pour mon père qui n’est plus là pour s’en réjouir mais qui a été certainement le déclencheur de mon entrée en politique.
J’ai poussé un jour modestement une porte, celle de la mairie de Penta di Casinca, car je voulais m’investir pour le rural et ses habitants. J’ai imaginé et programmé pour ma commune, puis pour mon canton, des projets et des plans de développement que je voulais ambitieux.
Je n’avais pas prévu que ce serait le début pour moi d’une route si surprenante, si captivante, si riche d’honneurs qui surpassent et effacent les heures de découragements et d’efforts.
Une route au service de la Corse et des Corses, hier, aujourd’hui et demain.
Alors, croyez bien que désormais la Corse aura, dans la capitale, un autre de ses fils qui mettra tout son cœur et sa voix à son service."
Oui, je vous remercie tous.
Il est vrai que l’élection sénatoriale est un peu déconnectée des citoyens, on dit que c’est un scrutin qui n’intéresse qu’un petit nombre d’acteurs, les grands électeurs.
Dans les faits, bien sûr, c’est vrai. Pourtant, depuis de nombreuses semaines, j’ai senti un tel soutien, j’ai été l’objet de tant de manifestations d’amitié et d’encouragements, qu’il m’a semblé que l’élection s’était transformée en un suffrage direct.
Alors, je voudrais dire toute mon émotion.
Je remercie tous ceux d’entre vous qui m’ont accompagné durant cette campagne, ceux qui m’ont exprimé, depuis le jour de l’élection, leur soutien, leur satisfaction et leur joie.
Je suis ému comme on peut l’être quand on partage une réussite en famille, dans le cercle privilégié de ses amis.
Je suis ému non pas uniquement parce que la victoire m’a souri.
Je suis ému parce que j’ai été porté par un nombre de voix qui dépasse et de loin l’arithmétique de ma famille politique. Les 343 voix que j’ai recueillies ont exprimé, pour mon plus grand bonheur, la volonté de toutes les tendances confondues et, dans ce total, aucune voix de Pierre Ghionga et de Michel Stefani n’a manqué, ce dont je les remercie.
Je suis ému parce que je prends la suite d’un ami cher, Fanfan Vendasi. Je serai honoré de mettre mes pas dans les siens.
Je suis ému parce que j’aurais tant aimé commenter ces résultats avec mon ami Jean Leccia qu’on m’a ravi.
Je suis ému enfin, parce que je voulais cette victoire pour mes proches : mon équipe, ma suppléante, mes enfants, mon épouse et ma mère, bien sûr, mais également pour mon père qui n’est plus là pour s’en réjouir mais qui a été certainement le déclencheur de mon entrée en politique.
J’ai poussé un jour modestement une porte, celle de la mairie de Penta di Casinca, car je voulais m’investir pour le rural et ses habitants. J’ai imaginé et programmé pour ma commune, puis pour mon canton, des projets et des plans de développement que je voulais ambitieux.
Je n’avais pas prévu que ce serait le début pour moi d’une route si surprenante, si captivante, si riche d’honneurs qui surpassent et effacent les heures de découragements et d’efforts.
Une route au service de la Corse et des Corses, hier, aujourd’hui et demain.
Alors, croyez bien que désormais la Corse aura, dans la capitale, un autre de ses fils qui mettra tout son cœur et sa voix à son service."