Pas encore l’heure du bilan puisque que les différents prix ne seront remis que demain soir mais déjà quelques enseignements à tirer de cette belle semaine.
On ne sait pas si Arte Mare a su nous prédire l’avenir mais le choix des films et la qualité des débats était bien là. Il y en avait pour tous les goûts et pour tous les publics cette semaine. Le Festival a multiplié les sections (court-métrage / films corse / long-métrage en compétition / long métrages hors compétition) et les prix. Foisonnant, peut-être trop, au risque de voir le spectateur s’y perdre.
Ce n’est pas moins de 9 prix, 11 avec les deux prix Ulysse (Jaume Cabré pour l’ensemble de son œuvre et Pierre-Joseph Ferrali pour le premier roman) qui seront remis samedi soir en clôture du Festival, sur la scène du Théâtre. Ne dit-on pas que le mieux est l’ennemi du bien ?
Mais ne boudons pas notre plaisir. Ce foisonnement a aussi offert au public un nombre de films et d’événements plus importants.
On ne sait pas si Arte Mare a su nous prédire l’avenir mais le choix des films et la qualité des débats était bien là. Il y en avait pour tous les goûts et pour tous les publics cette semaine. Le Festival a multiplié les sections (court-métrage / films corse / long-métrage en compétition / long métrages hors compétition) et les prix. Foisonnant, peut-être trop, au risque de voir le spectateur s’y perdre.
Ce n’est pas moins de 9 prix, 11 avec les deux prix Ulysse (Jaume Cabré pour l’ensemble de son œuvre et Pierre-Joseph Ferrali pour le premier roman) qui seront remis samedi soir en clôture du Festival, sur la scène du Théâtre. Ne dit-on pas que le mieux est l’ennemi du bien ?
Mais ne boudons pas notre plaisir. Ce foisonnement a aussi offert au public un nombre de films et d’événements plus importants.
En lice pour le Grand Prix Arte Mare, difficile de faire l’impasse sur Hedi, film tunisien de Mohamed Ben Atta, bouleversant portrait d’un jeune homme étouffer par la tradition alors qu’il découvre l’amour. Déjà récompensé au dernier festival de Berlin (meilleur acteur), le film fait figure de grand favori.
Marco Bellochio, en adaptant le roman Fais de beaux rêves, mon enfant de Massimo Gramellini, nous livre un film classique mais dans le bon sens du terme. L’histoire est surtout portée par l’interprétation de Valerio Mastandrea, immense, comme à son habitude. Enfin, Abluka du turc Emin Alper (remarqué avec son précédent film, Au delà des Collines) n’a laissé personne indifférent en décrivant, avant l’heure, une Turquie plongée dans le chaos.
Il aurait largement eu sa place dans la section « Arte Mare prédit l’avenir ».
Un autre long-métrage remarqué dans cette section, le premier film de Naji Abu Nowar sur le parcours d’un enfant confronté à la cruauté des hommes et du désert. Inégal mais attachant, Theeb est une bonne surprise.
Reste à découvrir ce vendredi à 19 heures, au Théâtre, le nouveau film de Stephan Streker (Le Monde nous appartient), Noces, sur l’histoire d’une jeune fille pakistanaise de 18 ans.
Et reste surtout à savoir lequel de ces longs ou plutôt lesquels vont recevoir un prix, entre le Grand Prix du Jury, celui du jury jeune, celui du public, celui des voyageurs Air France ou celui du ciné Kantara RCFM !
Dans la section court-métrage, un film tunisien de 3m30 seulement a impressionné par la force de son propos. Simplicité et efficacité. Mais c’est bien le court de William Laboury, Fais le Mort, qui semble sortir du lot et avoir eu les faveurs du Jury.
Marco Bellochio, en adaptant le roman Fais de beaux rêves, mon enfant de Massimo Gramellini, nous livre un film classique mais dans le bon sens du terme. L’histoire est surtout portée par l’interprétation de Valerio Mastandrea, immense, comme à son habitude. Enfin, Abluka du turc Emin Alper (remarqué avec son précédent film, Au delà des Collines) n’a laissé personne indifférent en décrivant, avant l’heure, une Turquie plongée dans le chaos.
Il aurait largement eu sa place dans la section « Arte Mare prédit l’avenir ».
Un autre long-métrage remarqué dans cette section, le premier film de Naji Abu Nowar sur le parcours d’un enfant confronté à la cruauté des hommes et du désert. Inégal mais attachant, Theeb est une bonne surprise.
Reste à découvrir ce vendredi à 19 heures, au Théâtre, le nouveau film de Stephan Streker (Le Monde nous appartient), Noces, sur l’histoire d’une jeune fille pakistanaise de 18 ans.
Et reste surtout à savoir lequel de ces longs ou plutôt lesquels vont recevoir un prix, entre le Grand Prix du Jury, celui du jury jeune, celui du public, celui des voyageurs Air France ou celui du ciné Kantara RCFM !
Dans la section court-métrage, un film tunisien de 3m30 seulement a impressionné par la force de son propos. Simplicité et efficacité. Mais c’est bien le court de William Laboury, Fais le Mort, qui semble sortir du lot et avoir eu les faveurs du Jury.
Rien à dire de la programmation pour « Arte Mare prédit l’avenir ». Les étudiants et les curieux ont eu la chance de découvrir ou redécouvrir sur grand écran de véritables chefs-d’œuvre comme Blade Runner, 2001 L’Odyssée de l’Espace ou encore Snowpiercer. L’occasion surtout de débats animés et passionnants avec des scientifiques et spécialistes de l’avenir.
Nouvelle entrée en lice cette année de la compétition réservée au « film corse ». Une excellente initiative mais pas évidente à mettre en place. Dans cette sélection un peu « fourre-tout » on retrouvait des longs (comme Afrikacorse), des courts, des moyens, des documentaires, de la fiction, etc.
Pas facile de faire un choix et surtout de comparer. On a donc hâte de voir ce que le jury a retenu de cette semaine très « nustrale ».
Il ne fallait pas non plus manqué les films présentés dans le panorama méditerranéen avec Apnée, tourné pour partie sur l’île de Beauté, le magnifique Dogs ou encore Le Client, dernier film dAsghar Farhadi, doublement récompensé à Cannes cette année (projection à 16h samedi au Théâtre). Hors-compétition également, vous pourrez découvrir en avant-première ce soir le nouveau film d’Ivano Di Matteo, grand habitué du Festival du Cinéma Italien de Bastia, La Vita Possibile. Ou encore Clash de Mohame Diab (Les Femmes du Bus 678), un film original et courageux sur les conflits qui secouent actuellement l’Egypte (samedi à 19h).
Séances de rattrapage
Enfin, pour ceux ou celles qui n’auraient pu les voir, retrouvez le prix du public (court et long-métrage) dimanche à 16h30 et le prix du Jury à 19 heures, au cinéma Le Régent de Bastia.
Nouvelle entrée en lice cette année de la compétition réservée au « film corse ». Une excellente initiative mais pas évidente à mettre en place. Dans cette sélection un peu « fourre-tout » on retrouvait des longs (comme Afrikacorse), des courts, des moyens, des documentaires, de la fiction, etc.
Pas facile de faire un choix et surtout de comparer. On a donc hâte de voir ce que le jury a retenu de cette semaine très « nustrale ».
Il ne fallait pas non plus manqué les films présentés dans le panorama méditerranéen avec Apnée, tourné pour partie sur l’île de Beauté, le magnifique Dogs ou encore Le Client, dernier film dAsghar Farhadi, doublement récompensé à Cannes cette année (projection à 16h samedi au Théâtre). Hors-compétition également, vous pourrez découvrir en avant-première ce soir le nouveau film d’Ivano Di Matteo, grand habitué du Festival du Cinéma Italien de Bastia, La Vita Possibile. Ou encore Clash de Mohame Diab (Les Femmes du Bus 678), un film original et courageux sur les conflits qui secouent actuellement l’Egypte (samedi à 19h).
Séances de rattrapage
Enfin, pour ceux ou celles qui n’auraient pu les voir, retrouvez le prix du public (court et long-métrage) dimanche à 16h30 et le prix du Jury à 19 heures, au cinéma Le Régent de Bastia.