« Solo si po anda a furia. Ma inseme si va luntanu ». Voilà le mot d’ordre à l’affiche de la journée du 2 Décembre, rythmée par différents ateliers répartis entre les villages de Corscia, Lozzi et Casamaccioli. Santé, éducation, agrotourisme. Mais aussi réseau routier, assainissement, eau potable. Le tour d’horizon des nouvelles politiques inscrites au chapitre des priorités par les membres du comité de massif a rassemblé un public toujours plus nombreux. Maires de communes concernées, acteurs économiques, professionnels de santé, représentants agricoles, de métiers de montagne, habitants, ont répondu présent. Partageant les doutes.
Le constat d’échec aussi des actions menées jusqu’ici. Mais laissant percer un espoir. Celui d’un « objectif global » affirmait par exemple le docteur Grisoni. De la reconquête du territoire et d’une vision partagée. « Il faut que l’on croit à cette revitalisation de l’intérieur, c’est le gage d’une mise en valeur économique de beaucoup de potentiels productifs de biens et de services. » précisait Jean-Felix Acquaviva. Qui ajoutait : « Nous sommes à l’aune d’un schéma qui fera le saut qualitatif »
Un pastoralisme digne de ce nom
De mesures ponctuelles à des opérations structurelles, la liste est longue. Sans verser dans l’énumération précise, retenons quelques grands chapitres dévolus à donner un nouveau visage de la montagne. Faire en sorte que des maisons de santé sortent et ouvrent leur porte afin de favoriser l’accès aux soins. Remettre la formation au centre du jeu. Avec la création d’un Centre territorial des métiers de la montagne qui est désormais écrite noir sur blanc. Ainsi deux sites vont l’héberger : le Niolu et l’Alta Rocca. Les financements sont déjà à l’étude avec la mobilisation du FSE (Fonds social Européen). Sur un tout autre registre, agricole, cette fois ci, un appel à projet est ouvert afin de relancer la filière forestière. François Sargentini, le président de l’ODRAC, en a fait l’annonce. Le pastoralisme de montagne renait de ses cendres, à travers un plan d’action qui va reposer sur deux leviers : l’accès au foncier. Et la remise à niveau des infrastructures existantes. A l’issue, une trentaine de bergeries devraient voir le jour dans un avenir proche.
Nouveau schéma routier
Du côté du numérique, un service public de visioconférence fera partie du renouveau. Afin de lutter contre la sempiternelle fracture et son corollaire, l’enclavement. Dans les transports, c’est la notion d’intermodalité qui a la part belle. Un nouveau schéma routier est inscrit dans la nouvelle programmation du PEI (Plan exceptionnel d’investissement). Il sera voté à l’Assemblée prochainement, le mois de Décembre 2016 a même été évoqué. Enfin, le tourisme de montagne devra mobiliser un budget prévisionnel de 9 millions d’euros sur les 5 ans à venir. Du pain sur la planche en perspective. Mais élus, usagers et population veulent enfin croire à l’épilogue heureux. Il tient en peu de mots. Ceux que prononça Hyacinthe Vanni, le président des Chemins de Fer de la Corse : « on est condamné à innover, on n’a pas le choix. »
Le constat d’échec aussi des actions menées jusqu’ici. Mais laissant percer un espoir. Celui d’un « objectif global » affirmait par exemple le docteur Grisoni. De la reconquête du territoire et d’une vision partagée. « Il faut que l’on croit à cette revitalisation de l’intérieur, c’est le gage d’une mise en valeur économique de beaucoup de potentiels productifs de biens et de services. » précisait Jean-Felix Acquaviva. Qui ajoutait : « Nous sommes à l’aune d’un schéma qui fera le saut qualitatif »
Un pastoralisme digne de ce nom
De mesures ponctuelles à des opérations structurelles, la liste est longue. Sans verser dans l’énumération précise, retenons quelques grands chapitres dévolus à donner un nouveau visage de la montagne. Faire en sorte que des maisons de santé sortent et ouvrent leur porte afin de favoriser l’accès aux soins. Remettre la formation au centre du jeu. Avec la création d’un Centre territorial des métiers de la montagne qui est désormais écrite noir sur blanc. Ainsi deux sites vont l’héberger : le Niolu et l’Alta Rocca. Les financements sont déjà à l’étude avec la mobilisation du FSE (Fonds social Européen). Sur un tout autre registre, agricole, cette fois ci, un appel à projet est ouvert afin de relancer la filière forestière. François Sargentini, le président de l’ODRAC, en a fait l’annonce. Le pastoralisme de montagne renait de ses cendres, à travers un plan d’action qui va reposer sur deux leviers : l’accès au foncier. Et la remise à niveau des infrastructures existantes. A l’issue, une trentaine de bergeries devraient voir le jour dans un avenir proche.
Nouveau schéma routier
Du côté du numérique, un service public de visioconférence fera partie du renouveau. Afin de lutter contre la sempiternelle fracture et son corollaire, l’enclavement. Dans les transports, c’est la notion d’intermodalité qui a la part belle. Un nouveau schéma routier est inscrit dans la nouvelle programmation du PEI (Plan exceptionnel d’investissement). Il sera voté à l’Assemblée prochainement, le mois de Décembre 2016 a même été évoqué. Enfin, le tourisme de montagne devra mobiliser un budget prévisionnel de 9 millions d’euros sur les 5 ans à venir. Du pain sur la planche en perspective. Mais élus, usagers et population veulent enfin croire à l’épilogue heureux. Il tient en peu de mots. Ceux que prononça Hyacinthe Vanni, le président des Chemins de Fer de la Corse : « on est condamné à innover, on n’a pas le choix. »