Au programme de ces assises, six ateliers avec différentes thématiques et une journée de restitution aborderont les réflexions sur la politique culturelle et l’aménagement du territoire sur la culture et le lien social autour des thématiques suivantes :
- Les industries culturelles, facteur de croissance économique
- Le développement des territoires
- La création artistique aujourd’hui en corse
- L’enjeu territorial de la diffusion et de la médiatisation culturelle
- L’éducation artistique
- La culture corse dans l’espace méditerranéen et européen
Josépha Giacometti :" il y avait la nécessité véritablement de travailler en collaboration avec les acteurs culturels"
- L’Exécutif attache une grande importance à la culture et à cette série d’ateliers qui semblent connaître le plein succès ?
- Nous abordons aujourd’hui le quatrième atelier sur les six programmé transversaux sur les grandes problématiques. Ils seront suivis de réunions thématiques qui se dérouleront dans la foulée. C’est un engagement que nous avions pris et lorsque nous étions en campagne et lorsque nous avons été élus, de renouveler l’action culturelle de notre collectivité. Au regard de la confiance qui avait été rompue depuis de longues années, il y avait la nécessité véritablement de travailler en collaboration avec les acteurs culturels. Au vu du succès que rencontrent ces ateliers et compte tenu l’affluence, il semble bien qu’il y avait une véritable attente.
- Le but précis de ces ateliers et avec quels acteurs ?
- Nous invitons chaque fois l’ensemble des acteurs culturels de l’île en regardant là où les problématique les concernent le plus. Il y a des ateliers sur l’éducation artistique et culturelle, des ateliers sur la médiation et la diffusion, des ateliers sur la territorialisation de nos politiques et la question de nos festivals, sans oublier les ateliers sur la question de la Corse et de l’Europe et de la méditerranée, au-delà des moyens de financement et aussi construire de véritables logiques de coopération, des ateliers sur la création puisqu’aujourd’hui en tant que collectivité, il faut aussi des actions mais aussi accompagner là où nous voyons qu’il y a des entraves à ceux qui veulent vivre aussi de la culture. Toutes ces questions sont posées et débattues, raison pour laquelle nous proposons des axes de réflexion qui ont été établis au regard du diagnostic et du travail de ces derniers mois. C’est pourquoi ils arrivent en cette fin de première année puisqu’ils sont le fruit d’une réflexion portée par l’Exécutif et les différentes rencontres que nous avons pu avoir. Ces premiers axes de réflexion nous les soumettons dans les ateliers et les confrontons avec la réalité des acteurs.
- Ces acteurs se sentent entendus, compris et soutenus, la culture ne peut que s’en porter mieux ?
- Le but de ces ateliers est de co-construire et de renouveler cette confiance et je crois qu’avec une collectivité comme la nôtre, qui est, rappelons-le, chef de file de l’action culturelle, force est de constater que depuis le transfert de 2002 où nous avons eu des compétences très fortes en matière culturelle, nous ne nous sommes pas suffisamment organisés pour pouvoir les assumer, pour pouvoir accompagner les acteurs, les inscrire dans une logique nouvelle. Il y avait effectivement une véritable attente dans la mesure où en Corse, vous le savez, il y a un tissu très fort d’acteurs culturels très mobilisés qui, jusqu’à aujourd’hui, n’étaient pas entendus. Finalement, le dialogue entre l’institution et les acteurs ne se faisait pas et de fait, la politique culturelle se trouvait quelque peu entravée.
- La création va pouvoir se faire une place au soleil ?
- Nous l’espérons véritablement. La collectivité doit avoir ce rôle de facilitateur et d’accompagnateur de la création culturelle, de créer des schémas qui permettent une meilleure convergence entre l’éducation et la culture. Il faut savoir qu’en France, depuis longtemps, l’éducation et la culture sont un peu éloignés à partir du moment où le divorce a été prononcé. Nous voulons en Corse prendre le contrepied de cela dans le modèle de développement que nous proposons, à savoir lier fortement éducation et culture par des outils, par des dispositifs que nous voulons mobiliser. C’est un des axes forts mais c’est aussi mieux mailler le territoire.
Propos recueillis par J.-F. V.
- Nous abordons aujourd’hui le quatrième atelier sur les six programmé transversaux sur les grandes problématiques. Ils seront suivis de réunions thématiques qui se dérouleront dans la foulée. C’est un engagement que nous avions pris et lorsque nous étions en campagne et lorsque nous avons été élus, de renouveler l’action culturelle de notre collectivité. Au regard de la confiance qui avait été rompue depuis de longues années, il y avait la nécessité véritablement de travailler en collaboration avec les acteurs culturels. Au vu du succès que rencontrent ces ateliers et compte tenu l’affluence, il semble bien qu’il y avait une véritable attente.
- Le but précis de ces ateliers et avec quels acteurs ?
- Nous invitons chaque fois l’ensemble des acteurs culturels de l’île en regardant là où les problématique les concernent le plus. Il y a des ateliers sur l’éducation artistique et culturelle, des ateliers sur la médiation et la diffusion, des ateliers sur la territorialisation de nos politiques et la question de nos festivals, sans oublier les ateliers sur la question de la Corse et de l’Europe et de la méditerranée, au-delà des moyens de financement et aussi construire de véritables logiques de coopération, des ateliers sur la création puisqu’aujourd’hui en tant que collectivité, il faut aussi des actions mais aussi accompagner là où nous voyons qu’il y a des entraves à ceux qui veulent vivre aussi de la culture. Toutes ces questions sont posées et débattues, raison pour laquelle nous proposons des axes de réflexion qui ont été établis au regard du diagnostic et du travail de ces derniers mois. C’est pourquoi ils arrivent en cette fin de première année puisqu’ils sont le fruit d’une réflexion portée par l’Exécutif et les différentes rencontres que nous avons pu avoir. Ces premiers axes de réflexion nous les soumettons dans les ateliers et les confrontons avec la réalité des acteurs.
- Ces acteurs se sentent entendus, compris et soutenus, la culture ne peut que s’en porter mieux ?
- Le but de ces ateliers est de co-construire et de renouveler cette confiance et je crois qu’avec une collectivité comme la nôtre, qui est, rappelons-le, chef de file de l’action culturelle, force est de constater que depuis le transfert de 2002 où nous avons eu des compétences très fortes en matière culturelle, nous ne nous sommes pas suffisamment organisés pour pouvoir les assumer, pour pouvoir accompagner les acteurs, les inscrire dans une logique nouvelle. Il y avait effectivement une véritable attente dans la mesure où en Corse, vous le savez, il y a un tissu très fort d’acteurs culturels très mobilisés qui, jusqu’à aujourd’hui, n’étaient pas entendus. Finalement, le dialogue entre l’institution et les acteurs ne se faisait pas et de fait, la politique culturelle se trouvait quelque peu entravée.
- La création va pouvoir se faire une place au soleil ?
- Nous l’espérons véritablement. La collectivité doit avoir ce rôle de facilitateur et d’accompagnateur de la création culturelle, de créer des schémas qui permettent une meilleure convergence entre l’éducation et la culture. Il faut savoir qu’en France, depuis longtemps, l’éducation et la culture sont un peu éloignés à partir du moment où le divorce a été prononcé. Nous voulons en Corse prendre le contrepied de cela dans le modèle de développement que nous proposons, à savoir lier fortement éducation et culture par des outils, par des dispositifs que nous voulons mobiliser. C’est un des axes forts mais c’est aussi mieux mailler le territoire.
Propos recueillis par J.-F. V.