Fait historique, puisque c'est bien la première fois que cette profession lance un mouvement de grève, "ce qui explique un profond malaise" selon Josette Risterucci, secrétaire CGT. Si cette contestation vient s'insérer dans un mouvement national débuté le 14 novembre dernier, le personnel a tenu à préciser que, du côté de Bastia, la sonnette d'alarme a été tirée bien avant. "Avec la Direction de l'hôpital, les négociations ont démarré depuis le mois d'Août mais on a toujours aucune réponse" explique Véronique Louis, manipulatrice radio à Falconaja, qui a dit "regretter une Direction qui botte régulièrement en touche".
L'ensemble du personnel hospitalier s'est plaint notamment d'une charge de travail considérablement alourdie, contrastant avec un effectif trop peu nombreux, "on voit que le nombre de scanners et d'IRM ont doublé en moins de deux ans, mais on assiste à aucune arrivée". La faute, selon eux, à un hôpital "qui a perdu de son attractivité".
Cyril Gendre, qui fait lui aussi partie d'un effectif composé de 30 personnes, explique le manque d'attrait pour cette profession. "En début de carrière, on a un salaire équivalent à celui d'un brancardier, à 100€ près, alors que nous possédons un Bac+3".
Un sentiment d'abandon et d'injustice partagé par l'ensemble du service radiologie qui regrette d'être "considéré comme un pôle technique" alors qu'il affirme "répondre pleinement à une demande médicale".
"On ne veut pas passer pour des Caliméro, mais là ça devient beaucoup trop lourd" ont-ils précisé. C'est d'ailleurs pour les raisons évoquées que ces derniers revendiquent également la création de 3 postes de nuit avec des salaires attractifs, ou encore la mise en place de postes nécessaires aux remplacements.
En dehors d'une augmentation de l'effectif, l'ensemble du service radiologie exige une titularisation des 6 manipulateurs contractuels qui, pour certains, "cumulent des CDI depuis des années".
L'ensemble du personnel hospitalier s'est plaint notamment d'une charge de travail considérablement alourdie, contrastant avec un effectif trop peu nombreux, "on voit que le nombre de scanners et d'IRM ont doublé en moins de deux ans, mais on assiste à aucune arrivée". La faute, selon eux, à un hôpital "qui a perdu de son attractivité".
Cyril Gendre, qui fait lui aussi partie d'un effectif composé de 30 personnes, explique le manque d'attrait pour cette profession. "En début de carrière, on a un salaire équivalent à celui d'un brancardier, à 100€ près, alors que nous possédons un Bac+3".
Un sentiment d'abandon et d'injustice partagé par l'ensemble du service radiologie qui regrette d'être "considéré comme un pôle technique" alors qu'il affirme "répondre pleinement à une demande médicale".
"On ne veut pas passer pour des Caliméro, mais là ça devient beaucoup trop lourd" ont-ils précisé. C'est d'ailleurs pour les raisons évoquées que ces derniers revendiquent également la création de 3 postes de nuit avec des salaires attractifs, ou encore la mise en place de postes nécessaires aux remplacements.
En dehors d'une augmentation de l'effectif, l'ensemble du service radiologie exige une titularisation des 6 manipulateurs contractuels qui, pour certains, "cumulent des CDI depuis des années".
Les propositions du Gouvernement dites "inadaptées"
La CGT-UFMICT (Union Fédérale des Médecins, Ingénieurs, Cadres, et Techniciens) a également pris la parole sur une situation qui, depuis des mois, "ne cesse de se dégrader". A travers un communiqué, l'organisation syndicale est revenue sur les annonces faites ce jeudi, par Edouard Philippe et Agnès Buzyn.
Un discours au cours duquel il a été question, entre autres, de primes servant à récompenser le personnel, que la CGT a qualifié de "solutions inadaptées", ou encore de"miettes distribuées à certains sous forme de primes aléatoires et précaires, opposant les salariés les uns aux autres". En ajoutant "qu'entre le manque de reconnaissance professionnelle, les glissements de tâches, les sous-effectifs, et les salaires insuffisants, il est tout à fait normal que la profession exprime son ras-le-bol".
Alors qu'ils devaient être reçus, "sans trop d'espoir", par la Direction du centre hospitalier dans le courant de l'après-midi, l'ensemble des grévistes ont annoncé, sauf surprise, "une action qui pourrait durer dans le temps".
Un discours au cours duquel il a été question, entre autres, de primes servant à récompenser le personnel, que la CGT a qualifié de "solutions inadaptées", ou encore de"miettes distribuées à certains sous forme de primes aléatoires et précaires, opposant les salariés les uns aux autres". En ajoutant "qu'entre le manque de reconnaissance professionnelle, les glissements de tâches, les sous-effectifs, et les salaires insuffisants, il est tout à fait normal que la profession exprime son ras-le-bol".
Alors qu'ils devaient être reçus, "sans trop d'espoir", par la Direction du centre hospitalier dans le courant de l'après-midi, l'ensemble des grévistes ont annoncé, sauf surprise, "une action qui pourrait durer dans le temps".