- Un an après le tome 1, vous venez de publier le tome 2 de votre ouvrage Images et écrits d’une lutte. Quel est l’objectif de ces deux livres ?
- J’ai voulu présenté tout ce qui s’est passé depuis l’après-guerre de façon succincte. Dans le premier tome je suis arrivé jusqu’aux années 1960, où je suis devenu un peu plus précis et où j’ai commencé à raconter mois par mois tout ce qui s’est passé. J’ai enrichi ces écrits par des textes, des articles de presse, des portraits, des photos de l’époque. J’ai terminé le premier tome en 1992, sur le début de la lutte fratricide interne au mouvement nationaliste.
- Le tome 2 reprend donc justement à partir de cette date symbolique et s’étend jusqu’à la victoire institutionnelle des nationalistes en 2015. Une période importante qui nécessitait un tome à elle seule ?
- J’écrirai peut-être par la suite un tome 3 sur la période qui s’est écoulée entre 2015 et aujourd’hui. Mais dans ce tome 2, j’ai voulu montrer que malgré tous les évènements graves, les affrontements, les répressions et les provocations qui se sont produites en Corse, le mouvement nationaliste a su surmonter ses différences, s’est réconcilié avec les accords du Fiumorbu, et ensuite a affronté la période Bonnet, avant d’arriver cahin-caha aux années 2000 où il s’est vraiment rapproché. Ce qui a donné la victoire finale institutionnelle en 2015 avec l’accession à la majorité à l’Assemblée de Corse.
- En tant qu’acteur et observateur averti de la vie politique corse, il était important pour vous de documenter ces moments majeurs ?
- J’essaye de faire mon travail d’observateur de tout ce qui s’est produit en Corse durant la période contemporaine en apportant le plus de précisions possible. Bien entendu je ne prétends pas être objectif, car pour moi l’objectivité n’existe pas même si beaucoup de gens s’en prévalent. Je veux donner mon opinion. Mon but est surtout que les générations futures aient des repères pour mieux se faire une idée de la situation actuelle en ayant une vision plus détaillée de tout ce qui s’est passé en Corse au cours de ces années, au-delà de ce que rapportaient les médias. Après ils pourront confronter ma vision avec d’autres ouvrages s’ils veulent
- Vous l’évoquiez pour étayer vos propos, vous vous appuyez sur de nombreux articles de presse et photos. Un véritable travail d’archiviste…
- Oui, il y a près de 1900 articles de presse et photos, documents internes plus ou moins connus ou officiels dans ce tome 2. Je suis plutôt au fait de tout ce qui s’est passé, comme j’ai été mêlé à tout cela, et donc j’avais gardé pas mal d’archives. Et puis au fur et à mesure que les années passent je note tout ce qu’il se produit et je commente, j’enrichis de photos et j’essaye d’analyser selon mon point de vue.
- J’ai voulu présenté tout ce qui s’est passé depuis l’après-guerre de façon succincte. Dans le premier tome je suis arrivé jusqu’aux années 1960, où je suis devenu un peu plus précis et où j’ai commencé à raconter mois par mois tout ce qui s’est passé. J’ai enrichi ces écrits par des textes, des articles de presse, des portraits, des photos de l’époque. J’ai terminé le premier tome en 1992, sur le début de la lutte fratricide interne au mouvement nationaliste.
- Le tome 2 reprend donc justement à partir de cette date symbolique et s’étend jusqu’à la victoire institutionnelle des nationalistes en 2015. Une période importante qui nécessitait un tome à elle seule ?
- J’écrirai peut-être par la suite un tome 3 sur la période qui s’est écoulée entre 2015 et aujourd’hui. Mais dans ce tome 2, j’ai voulu montrer que malgré tous les évènements graves, les affrontements, les répressions et les provocations qui se sont produites en Corse, le mouvement nationaliste a su surmonter ses différences, s’est réconcilié avec les accords du Fiumorbu, et ensuite a affronté la période Bonnet, avant d’arriver cahin-caha aux années 2000 où il s’est vraiment rapproché. Ce qui a donné la victoire finale institutionnelle en 2015 avec l’accession à la majorité à l’Assemblée de Corse.
- En tant qu’acteur et observateur averti de la vie politique corse, il était important pour vous de documenter ces moments majeurs ?
- J’essaye de faire mon travail d’observateur de tout ce qui s’est produit en Corse durant la période contemporaine en apportant le plus de précisions possible. Bien entendu je ne prétends pas être objectif, car pour moi l’objectivité n’existe pas même si beaucoup de gens s’en prévalent. Je veux donner mon opinion. Mon but est surtout que les générations futures aient des repères pour mieux se faire une idée de la situation actuelle en ayant une vision plus détaillée de tout ce qui s’est passé en Corse au cours de ces années, au-delà de ce que rapportaient les médias. Après ils pourront confronter ma vision avec d’autres ouvrages s’ils veulent
- Vous l’évoquiez pour étayer vos propos, vous vous appuyez sur de nombreux articles de presse et photos. Un véritable travail d’archiviste…
- Oui, il y a près de 1900 articles de presse et photos, documents internes plus ou moins connus ou officiels dans ce tome 2. Je suis plutôt au fait de tout ce qui s’est passé, comme j’ai été mêlé à tout cela, et donc j’avais gardé pas mal d’archives. Et puis au fur et à mesure que les années passent je note tout ce qu’il se produit et je commente, j’enrichis de photos et j’essaye d’analyser selon mon point de vue.