Marcel Francisci, 45 ans, vice-président UMP du conseil général de Corse-du-Sud a été déféré jeudi avec trois autres personnes, deux croupières et un autre dirigeant qui étaient toujours devant la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) en début de soirée. Il a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire.
Cette décision intervient dans le cadre d'une ouverture d'information qui vise des infractions financières à l'ACF telles que le" travail dissimulé, l'exercice illégal de la profession de banquier, l'abus de confiance et la complicité de recel".
"La justice soupçonne l'existence d'une rémunération occulte de certains employés mais s'intéresse également à des augmentations de salaire depuis 2011", disait-on jeudi.
Le parquet avait requis en fin de journée des placements sous contrôle judiciaire, des interdictions de fréquenter les cercles et des cautions de 10.000 à 500.000 euros pour les quatre personnes déférées, dont Marcel Francisci.
"Cela n'a rien à voir avec le banditisme, la politique, on est allé trop vite, cent fois trop vite, Marcel Francisci s'est expliqué et des investigations sont en cours, on s'est laissé emporter par la fantasmagorie autour des cercles", selon Eric Dupont-Moretti, l'avocat de l'élu corse cité par Reuters.
"L'avocat n'était pas en mesure jeudi soir de préciser le chef de mise en examen de son client" selon le Figaro.fr.