Pour les filières générales, le taux de réussite atteint 95,1% contre 90,9% au niveau national. La filière technologique voit son taux de réussite passer de 88,4% en 2013 à 95,5% en 2014, plaçant de nouveau la Corse devant le taux de réussite national (90,6%). Les baccalauréats professionnels, sont aussi en progression, obtenant 83,3% de réussite contre 81,9 au niveau national. Si le taux d’accès au baccalauréat est bon pour le général, l’académie de Corse soulignera les résultats moins bons pour les filières techniques et professionnelles qui nécessiteraient quelques améliorations.
Seuls les brevets restent en dessous de la moyenne nationale avec un taux de 81,5% (83,1 en 2013).
Seuls les brevets restent en dessous de la moyenne nationale avec un taux de 81,5% (83,1 en 2013).
Des actions sur les collèges pour favoriser la poursuite des études
Michel Barat soulèvera cependant une perdition d’élèves entre la sortie du collège (Brevet) et la terminale. La Corse compte un nombre important de « décrocheurs » (400 actuellement). Une grande attention sera donc portée sur les collèges afin d’améliorer la poursuite d’études. Le problème est plus global que celui de l’éducation : l’Education Nationale ou l’enseignement supérieur peuvent réduire les fractures sociales, elles ne peuvent pas les ressouder toutes seules. Et il s’agit de ressouder ! Un regard particulier sera posé sur l’éducation prioritaire pour la rendre plus efficace sur le modèle de la REP+ du collège Saint-Joseph à Bastia.
La question se pose aussi pour les bacheliers dont une grande partie ne poursuivent pas leurs études. La Corse a une académie qui réussi aux exames, mais c’est aussi une académie ou il y a des élèves qui ne vont pas jusqu’aux examens. L’académie de Corse est celle où on réussi le mieux, mais dans un certain paradoxe c’est celle où on échoue le mieux. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas assez d’appétence pour la continuation des études.
Pour le recteur, deux réponses possibles, travailler en amont sur le collège, car s’il n’y a pas de continuation après le Bac c’est le collège qui pose un problème, et ensuite renforcer le baccalauréat professionnel qui cette année, pour la première fois, a les meilleurs résultats que ceux de la moyenne nationale. Un troisième point a été avancé, celui de travailler l’articulation entre l’université et les lycées en regardant quels sont les sas qui pourraient être mis en place sur des bacheliers « limites » par rapport à l’université, mais aussi pour des bons bacheliers qui hésitent à faire des études supérieures.
La question se pose aussi pour les bacheliers dont une grande partie ne poursuivent pas leurs études. La Corse a une académie qui réussi aux exames, mais c’est aussi une académie ou il y a des élèves qui ne vont pas jusqu’aux examens. L’académie de Corse est celle où on réussi le mieux, mais dans un certain paradoxe c’est celle où on échoue le mieux. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas assez d’appétence pour la continuation des études.
Pour le recteur, deux réponses possibles, travailler en amont sur le collège, car s’il n’y a pas de continuation après le Bac c’est le collège qui pose un problème, et ensuite renforcer le baccalauréat professionnel qui cette année, pour la première fois, a les meilleurs résultats que ceux de la moyenne nationale. Un troisième point a été avancé, celui de travailler l’articulation entre l’université et les lycées en regardant quels sont les sas qui pourraient être mis en place sur des bacheliers « limites » par rapport à l’université, mais aussi pour des bons bacheliers qui hésitent à faire des études supérieures.
Convention tripartite Université de Corse, CTC, Etat : l'avis du recteur.
L’université a obtenue en terme de moyens des choses que peu de monde pensait qu’elle pouvait obtenir. Aujourd’hui elle demande au préfet d’apposer sa signature sur un texte qui fait référence à la coofficialité et qui est anticonstitutionnel. Comment voulez-vous que le représentant de l’Etat y appose alors sa signature? Ce n’est pas qu’il ne veut pas, c’est qu’il ne peut pas en tant que représentant et garant de la loi. Si le préfet signe ça je ne vois pas comment il pourrait rester préfet de Corse.
Personne n’interdit à l’université de faire demain une déclaration comme quoi elle travaille sur la coofficialité, personne ne lui interdit de faire une chaire sur la coofficialité, personne ne lui interdit de signer une convention avec la CTC pour les accompagner sur leurs projet de coofficialité, mais comment peut-on de demander à un préfet de la République de signer quelque chose contre lequel le bloc de constitutionnalité s’oppose?
Personne n’interdit à l’université de faire demain une déclaration comme quoi elle travaille sur la coofficialité, personne ne lui interdit de faire une chaire sur la coofficialité, personne ne lui interdit de signer une convention avec la CTC pour les accompagner sur leurs projet de coofficialité, mais comment peut-on de demander à un préfet de la République de signer quelque chose contre lequel le bloc de constitutionnalité s’oppose?