Scola Crisalida, établissement fondé par Virgilia Spinetti il y a trois ans à Bastelicaccia, incarne une vision éducative novatrice. Inspirée par les principes de la pédagogie Montessori, Virgilia a conçu son école comme un lieu où chaque enfant peut s'épanouir dans un environnement empreint de bienveillance.
Au sein de scola Crisalida on rencontre des élèves plutôt heureux et “bien dans leurs baskets”, qui lorsque l’on arrive pendant la récréation, semblent presque faire partie de la même fratrie, tant ils ont l’air soudés, souriants et bienveillants les uns envers les autres. Mais dès que la maîtresse leur indique la fin de la pause, ils rangent tous les jeux d’extérieur et s’installent avec le sourire à leurs tables, prêts à travailler.
“Il n’y a pas de système de notes ni de devoirs, pas de compétition. Mais comme je peux souvent l'entendre, non, les enfants ne font pas ce qu’ils veulent ! Non, ils ne s’amusent pas toute la journée… Ils font les choses à leur rythme c’est tout. Et oui, s’ils devaient intégrer demain une école publique, ils auraient le même niveau, au minimum…”
Après 3 années, Virgilia est très satisfaite de son bilan, une satisfaction partagée par les parents.
“La première année c’était l’année test, aujourd’hui avec un effectif de 7 élèves de 5 à 7 ans c’est vraiment le top. J’ai un agrément pour une dizaine d’enfants, mais par rapport à la taille de l’école, 7 élèves c’est vraiment l’idéal” s’enthousiasme-t-elle. “Au-delà de la pédagogie utilisée, ce qui fait notre force, c’est le nombre. Notre credo c’est de suivre le rythme de chacun puisque chaque enfant a son propre programme, qui est fait selon ses capacités, son niveau, son rythme d’apprentissage. C’est vrai que c’est beaucoup de travail de préparation pour moi, puisque c’est comme si j’avais 7 classes. C’est comme un cours particulier finalement, mais à plusieurs. Je m’adapte au rythme de chaque enfant, contrairement à l’école publique où c’est à l’enfant de s’adapter au rythme de la classe. Alors bien évidemment c’est possible parce que notre classe n’est pas surchargée, mais cela fait toute la différence. Il n’y a pas de groupes de classes, CP, CE1, CE2, il y a des groupes d’âge qu’on appelle des ambiances. L'avantage c’est que les élèves ne sont pas mis en échec s’ils ont des difficultés par rapport au niveau qui correspond à leur âge”.
Au sein de scola Crisalida on rencontre des élèves plutôt heureux et “bien dans leurs baskets”, qui lorsque l’on arrive pendant la récréation, semblent presque faire partie de la même fratrie, tant ils ont l’air soudés, souriants et bienveillants les uns envers les autres. Mais dès que la maîtresse leur indique la fin de la pause, ils rangent tous les jeux d’extérieur et s’installent avec le sourire à leurs tables, prêts à travailler.
“Il n’y a pas de système de notes ni de devoirs, pas de compétition. Mais comme je peux souvent l'entendre, non, les enfants ne font pas ce qu’ils veulent ! Non, ils ne s’amusent pas toute la journée… Ils font les choses à leur rythme c’est tout. Et oui, s’ils devaient intégrer demain une école publique, ils auraient le même niveau, au minimum…”
Après 3 années, Virgilia est très satisfaite de son bilan, une satisfaction partagée par les parents.
“La première année c’était l’année test, aujourd’hui avec un effectif de 7 élèves de 5 à 7 ans c’est vraiment le top. J’ai un agrément pour une dizaine d’enfants, mais par rapport à la taille de l’école, 7 élèves c’est vraiment l’idéal” s’enthousiasme-t-elle. “Au-delà de la pédagogie utilisée, ce qui fait notre force, c’est le nombre. Notre credo c’est de suivre le rythme de chacun puisque chaque enfant a son propre programme, qui est fait selon ses capacités, son niveau, son rythme d’apprentissage. C’est vrai que c’est beaucoup de travail de préparation pour moi, puisque c’est comme si j’avais 7 classes. C’est comme un cours particulier finalement, mais à plusieurs. Je m’adapte au rythme de chaque enfant, contrairement à l’école publique où c’est à l’enfant de s’adapter au rythme de la classe. Alors bien évidemment c’est possible parce que notre classe n’est pas surchargée, mais cela fait toute la différence. Il n’y a pas de groupes de classes, CP, CE1, CE2, il y a des groupes d’âge qu’on appelle des ambiances. L'avantage c’est que les élèves ne sont pas mis en échec s’ils ont des difficultés par rapport au niveau qui correspond à leur âge”.
Corse, anglais, espagnol, musique, théâtre...
Dans certaines matières, des élèves sont en avance, dans d’autres ils ne sont pas encore au niveau, mais le fait d’avoir chacun son programme personnalisé leur permet de garder confiance et d’avancer à leur rythme. C’est tout l’avantage d’une petite structure comme celle de scola Crisalida. Ce qui fait la richesse de l'école, ce sont également les différents intervenants extérieurs, qui se succèdent tout au long de la semaine. Corse, anglais, espagnol, musique, théâtre, sport avec gymnastique, cirque et danse, yoga, gestion des émotions, les activités sont variées et les enfants toujours avides d’apprendre.
Pour résumer le fonctionnement de scola Crisalida, 2 mots lui tiennent particulièrement à cœur : rythme et bienveillance. Un enseignement qui leur permet d’avoir une grande confiance en eux, comme le confirme la maman de Nina qui a d’abord fait l’expérience de l’école publique. “Après 2 ans et demi de maternelle, Nina était réellement en souffrance et nous ne savions plus comment faire pour aider notre fille. C’est là que j’ai fait la connaissance de Virgilia qui a accepté d'intégrer ma fille en avril dernier. Sincèrement, nous avons vu la différence quasiment du jour au lendemain, et surtout cela a rejailli sur son bien-être, ses apprentissages et même sur notre famille. Ce n’est plus la même petite fille aujourd’hui”.
Pour le papa de Marcellu, c’est “un confort absolu pour mon fils. Nous avions déjà expérimenté une école alternative pour notre fille et nous sommes ravis d’avoir fait ces choix”.
La maman d’Havaiki, elle, avait peur du sureffectif dans les écoles traditionnelles “j’ai le souvenir de m’être ennuyée à l’école et nous avons voulu donner une chance à notre fille de vivre autre chose. Pari gagné ! Ce type d’école devrait se répandre pour le bien-être de nos enfants”.
Avis partagé par la maman de Rose, elle-même formée à la pédagogie Montessori, qui voulait une petite structure où on prend en compte les besoins développementaux de chaque enfant. “Je suis très satisfaite, car aujourd’hui Rose a énormément confiance en elle. Ici on lui donne les bons outils pour s’adapter au mieux dans notre monde actuel. Et elle ne parle pas d’école, c’est devenu un peu comme une seconde famille, et je trouve qu’il y a énormément de bienveillance et de respect entre eux. Et ça, ça n’a pas de prix”.
Aujourd’hui, bénévole depuis l’ouverture de l’école, Virgilia peut enfin se verser un salaire depuis septembre 2023 “à mi-temps seulement ” et elle est devenue récemment officiellement directrice. Pour la seconder, elle peut compter sur la formidable Denise, éducatrice de jeunes enfants à la retraite, toujours bénévole, qui concocte de nombreuses activités manuelles pour les enfants qui l’adorent. “J’ai besoin de ça ! J’ai toujours pris mon métier comme un bonheur immense et je suis ravie de faire partie de l’aventure et de continuer à m’impliquer auprès de ces petits”.
Le regret de Virgilia Spinetti ? “Qu’il n’y ait pas plus d’écoles de ce type. Quand je vois les résultats que l’on obtient avec les enfants, je me dis que tous devraient pouvoir bénéficier de ce type d’enseignement”.
La jeune femme avoue d’ailleurs avoir une trentaine d’enfants en liste d’attente, qu’elle ne pourra pas, bien évidemment, accueillir…
Depuis quelques années, un concept de “classe flexible” est testé avec succès à Calvi et à Venaco, avec un enseignement qui s’adapte aux besoins des enfants. L’inspection académique accompagne et suit avec intérêt ce fonctionnement différent des classes traditionnelles.
Le bien-être de nos chères têtes blondes est peut-être en jeu… une affaire à suivre.
Dans certaines matières, des élèves sont en avance, dans d’autres ils ne sont pas encore au niveau, mais le fait d’avoir chacun son programme personnalisé leur permet de garder confiance et d’avancer à leur rythme. C’est tout l’avantage d’une petite structure comme celle de scola Crisalida. Ce qui fait la richesse de l'école, ce sont également les différents intervenants extérieurs, qui se succèdent tout au long de la semaine. Corse, anglais, espagnol, musique, théâtre, sport avec gymnastique, cirque et danse, yoga, gestion des émotions, les activités sont variées et les enfants toujours avides d’apprendre.
Pour résumer le fonctionnement de scola Crisalida, 2 mots lui tiennent particulièrement à cœur : rythme et bienveillance. Un enseignement qui leur permet d’avoir une grande confiance en eux, comme le confirme la maman de Nina qui a d’abord fait l’expérience de l’école publique. “Après 2 ans et demi de maternelle, Nina était réellement en souffrance et nous ne savions plus comment faire pour aider notre fille. C’est là que j’ai fait la connaissance de Virgilia qui a accepté d'intégrer ma fille en avril dernier. Sincèrement, nous avons vu la différence quasiment du jour au lendemain, et surtout cela a rejailli sur son bien-être, ses apprentissages et même sur notre famille. Ce n’est plus la même petite fille aujourd’hui”.
Pour le papa de Marcellu, c’est “un confort absolu pour mon fils. Nous avions déjà expérimenté une école alternative pour notre fille et nous sommes ravis d’avoir fait ces choix”.
La maman d’Havaiki, elle, avait peur du sureffectif dans les écoles traditionnelles “j’ai le souvenir de m’être ennuyée à l’école et nous avons voulu donner une chance à notre fille de vivre autre chose. Pari gagné ! Ce type d’école devrait se répandre pour le bien-être de nos enfants”.
Avis partagé par la maman de Rose, elle-même formée à la pédagogie Montessori, qui voulait une petite structure où on prend en compte les besoins développementaux de chaque enfant. “Je suis très satisfaite, car aujourd’hui Rose a énormément confiance en elle. Ici on lui donne les bons outils pour s’adapter au mieux dans notre monde actuel. Et elle ne parle pas d’école, c’est devenu un peu comme une seconde famille, et je trouve qu’il y a énormément de bienveillance et de respect entre eux. Et ça, ça n’a pas de prix”.
Aujourd’hui, bénévole depuis l’ouverture de l’école, Virgilia peut enfin se verser un salaire depuis septembre 2023 “à mi-temps seulement ” et elle est devenue récemment officiellement directrice. Pour la seconder, elle peut compter sur la formidable Denise, éducatrice de jeunes enfants à la retraite, toujours bénévole, qui concocte de nombreuses activités manuelles pour les enfants qui l’adorent. “J’ai besoin de ça ! J’ai toujours pris mon métier comme un bonheur immense et je suis ravie de faire partie de l’aventure et de continuer à m’impliquer auprès de ces petits”.
Le regret de Virgilia Spinetti ? “Qu’il n’y ait pas plus d’écoles de ce type. Quand je vois les résultats que l’on obtient avec les enfants, je me dis que tous devraient pouvoir bénéficier de ce type d’enseignement”.
La jeune femme avoue d’ailleurs avoir une trentaine d’enfants en liste d’attente, qu’elle ne pourra pas, bien évidemment, accueillir…
Depuis quelques années, un concept de “classe flexible” est testé avec succès à Calvi et à Venaco, avec un enseignement qui s’adapte aux besoins des enfants. L’inspection académique accompagne et suit avec intérêt ce fonctionnement différent des classes traditionnelles.
Le bien-être de nos chères têtes blondes est peut-être en jeu… une affaire à suivre.