« Le but de cette vélo école est de développer l’apprentissage du vélo en milieu urbain, sensibiliser au partage de la route, automobiliste/cycliste, faciliter le déplacement à vélo, découvrir les infrastructures existantes à Bastia comme l’Arinella ou le Spassimare, créer du lien en utilisant le vélo comme support et devenir acteur de son environnement » précise Françoise Lippini, présidente de l’association.
Cette école a pu voir le jour grâce à la politique de la ville de Bastia, la préfecture de la Haute-Corse et la Communauté d’Agglomération de Bastia. « Nous proposons des modules en 6 parties pour réapprendre l’équilibre, le freinage, la maniabilité, de quoi est constitué un vélo, le code de la route. Notre animateur accompagne les personnes en ville, au milieu de la circulation et leur apprend le placement, comment s'insérer correctement dans la circulation en centre-ville ».
L’association met à disposition plusieurs vélos, 5 vélos femmes et 2 vélos hommes pour les gens qui n’en seraient pas dotés. L’inscription est de 5€ puis 2 € de l’heure. A l’heure actuelle l’animateur dispense 4h de cours par semaine mais ce chiffre pourrait bien s’étoffer en fonction de la demande. « Beaucoup de gens aujourd’hui ont envie de reprendre l’usage du vélo » souligne Françoise Lippini « mais ils n’osent pas. C’est pour leur redonner confiance et leur donner les moyens de reprendre leur vélo en ville que nous avons décidé de créer cette école ».
Le plan vélo national
Le premier ministre Edouard Philippe, en compagnie de François de Rugy, ministre de l’Ecologie et d’Elisabeth Borne, ministre des Transports, a dévoilé ce vendredi 14 septembre un plan vélo national pour favoriser et développer la pratique de la bicyclette en France. L’objectif du gouvernement est d’augmenter la part du vélo dans les déplacements quotidiens.
De 3% aujourd’hui, il entend ainsi tripler ce chiffre pour atteindre 9% en 2024. Il faut savoir que la France se situe loin de la moyenne européenne où la part modale de la bicyclette atteint 7%. Aussi, ce sont quelque 350 millions d’euros qui vont être injectés sur 7 ans. Soit 50 millions d’euros par an pour améliorer les infrastructures cyclables et lever les freins qui nuisent encore au développement du vélo en France. Le gouvernement a prévu 25 mesures pour ne « pas forcer, mais encourager l’utilisation du vélo ». Ce plan vélo avait été évoqué pour la première fois lors des Assises Nationales de la Mobilité en septembre 2017 mais a été plusieurs fois repoussé. Parmi les mesures annoncées, la création d’un fonds pour financer des infrastructures.
Le gouvernement souhaite ainsi développer les pistes cyclables, notamment pour assurer la continuité des réseaux. Des ponts et des tunnels devraient être aménagés au niveau de rocades ou des échangeurs autoroutiers pour permettre leur franchissement à vélo en toute sécurité. Autre mesure : favoriser les trajets domicile-travail avec la création d’une indemnité vélo. Un « forfait mobilité durable » pris en charge par l’entreprise sur la base d’un forfait annuel, pouvant aller jusqu’à 400 euros par mois et par salarié. Cette mesure, qui reste facultative dans le privé, devrait devenir obligatoire dans fonction publique à partir de 2020.
Elle remplacerait l’indemnité kilométrique vélo aujourd’hui en vigueur. Enfin, dans l’éducation, à partir du primaire, un programme « savoir rouler » va être mis en place pour que chaque élève sache pédaler avant de rentrer au collège. Pour faire face au 400 000 vélos chaque année en France et le recel de vélos, l’immatriculation des vélos devient obligatoire. Le système du marquage Bicycode va être adopté. Dans un premier temps, cette obligation concerne les vélos neufs achetés chez les revendeurs. Elle devrait ensuite se généraliser aux vélos d’occasion. Dernier point important et non des moindres, les mesures annoncées dans ce plan vélo national concernent également le code de la route. Afin de protéger au mieux les cyclistes dans la circulation, le "SAS" vélo en ville (espace réservé aux cyclistes, entre la ligne d'arrêt des véhicules et un passage piéton à un carrefour à feux tricolores) va devenir systématique.
Pour en savoir plus, CNI vous dévoile un rayon de cette école-vélo urbaine à Bastia.
*Vélo-école urbaine de Bastia : Bat. L2 – Paese Novo – 20300 Bastia. Tel : 06.11.42.42.71
Cette école a pu voir le jour grâce à la politique de la ville de Bastia, la préfecture de la Haute-Corse et la Communauté d’Agglomération de Bastia. « Nous proposons des modules en 6 parties pour réapprendre l’équilibre, le freinage, la maniabilité, de quoi est constitué un vélo, le code de la route. Notre animateur accompagne les personnes en ville, au milieu de la circulation et leur apprend le placement, comment s'insérer correctement dans la circulation en centre-ville ».
L’association met à disposition plusieurs vélos, 5 vélos femmes et 2 vélos hommes pour les gens qui n’en seraient pas dotés. L’inscription est de 5€ puis 2 € de l’heure. A l’heure actuelle l’animateur dispense 4h de cours par semaine mais ce chiffre pourrait bien s’étoffer en fonction de la demande. « Beaucoup de gens aujourd’hui ont envie de reprendre l’usage du vélo » souligne Françoise Lippini « mais ils n’osent pas. C’est pour leur redonner confiance et leur donner les moyens de reprendre leur vélo en ville que nous avons décidé de créer cette école ».
Le plan vélo national
Le premier ministre Edouard Philippe, en compagnie de François de Rugy, ministre de l’Ecologie et d’Elisabeth Borne, ministre des Transports, a dévoilé ce vendredi 14 septembre un plan vélo national pour favoriser et développer la pratique de la bicyclette en France. L’objectif du gouvernement est d’augmenter la part du vélo dans les déplacements quotidiens.
De 3% aujourd’hui, il entend ainsi tripler ce chiffre pour atteindre 9% en 2024. Il faut savoir que la France se situe loin de la moyenne européenne où la part modale de la bicyclette atteint 7%. Aussi, ce sont quelque 350 millions d’euros qui vont être injectés sur 7 ans. Soit 50 millions d’euros par an pour améliorer les infrastructures cyclables et lever les freins qui nuisent encore au développement du vélo en France. Le gouvernement a prévu 25 mesures pour ne « pas forcer, mais encourager l’utilisation du vélo ». Ce plan vélo avait été évoqué pour la première fois lors des Assises Nationales de la Mobilité en septembre 2017 mais a été plusieurs fois repoussé. Parmi les mesures annoncées, la création d’un fonds pour financer des infrastructures.
Le gouvernement souhaite ainsi développer les pistes cyclables, notamment pour assurer la continuité des réseaux. Des ponts et des tunnels devraient être aménagés au niveau de rocades ou des échangeurs autoroutiers pour permettre leur franchissement à vélo en toute sécurité. Autre mesure : favoriser les trajets domicile-travail avec la création d’une indemnité vélo. Un « forfait mobilité durable » pris en charge par l’entreprise sur la base d’un forfait annuel, pouvant aller jusqu’à 400 euros par mois et par salarié. Cette mesure, qui reste facultative dans le privé, devrait devenir obligatoire dans fonction publique à partir de 2020.
Elle remplacerait l’indemnité kilométrique vélo aujourd’hui en vigueur. Enfin, dans l’éducation, à partir du primaire, un programme « savoir rouler » va être mis en place pour que chaque élève sache pédaler avant de rentrer au collège. Pour faire face au 400 000 vélos chaque année en France et le recel de vélos, l’immatriculation des vélos devient obligatoire. Le système du marquage Bicycode va être adopté. Dans un premier temps, cette obligation concerne les vélos neufs achetés chez les revendeurs. Elle devrait ensuite se généraliser aux vélos d’occasion. Dernier point important et non des moindres, les mesures annoncées dans ce plan vélo national concernent également le code de la route. Afin de protéger au mieux les cyclistes dans la circulation, le "SAS" vélo en ville (espace réservé aux cyclistes, entre la ligne d'arrêt des véhicules et un passage piéton à un carrefour à feux tricolores) va devenir systématique.
Pour en savoir plus, CNI vous dévoile un rayon de cette école-vélo urbaine à Bastia.
*Vélo-école urbaine de Bastia : Bat. L2 – Paese Novo – 20300 Bastia. Tel : 06.11.42.42.71