Lors de la présentation du bilan de la délinquance l'accent avait été mis sur ce nouveau problème qui affecte aujourd'hui aussi bien la ville que le rural.
Des patrouilles supplémentaires ont été organisées et un appel a été lancé aux habitants afin que l'alerte soit donnée au plus tôt afin de tenter de limiter les dégâts car bien des fois certains véhicules sont détruits par la propagation des flammes, mais en vain.
Depuis le début de l'année, en effet, une cinquantaine de voitures a, déjà, été détruite par les flammes et ça continue.
Une situation qui a amené Jean Zuccarelli et les élus du groupe des radicaux et apparentés du conseil municipal de Bastia à réagir dans un communiqué.
"Cette nuit, 7 nouveaux véhicules ont été brûlés rue Luce de Casabianca. Depuis plusieurs semaines, on assiste à une recrudescence manifeste de ces actes de vandalisme graves. Un phénomène particulièrement préoccupant qui mérite une réponse rapide des pouvoirs publics.
Nous savons que les services de l'Etat ont pris la mesure du problème. Une fois la période de réserve électorale passée, nous les rencontrerons pour demander que soient mis en œuvre les moyens nécessaires à la réduction de ce phénomène.
En décembre 2013, un plan d'installation de caméras de télé-protection avait été voté par le conseil municipal. Ce moyen serait à même de renforcer nos capacités de prévention en plus d'apporter un concours non négligeable en vue de confondre les auteurs de ces délits. Bien qu'il s'y était alors opposé, nous demanderons à Gilles Simeoni qu'il fasse enfin appliquer cette délibération qui fait plus que jamais sens.
Bastia a toujours été considérée comme une ville sûre, où il fait bon vivre. Nous ne saurions tolérer que cela puisse demain ne plus être le cas."