Fermeture ?
Jean-Pierre Battistini, derrière et autour duquel s'étaient rassemblés le personnel de l'établissement ainsi que nombreuses personnes venues le soutenir, a expliqué pourquoi le terme avait utilisé à dessein.
"On a dit que c'était une fermeture parce que les employées, inquiets depuis longtemps, ont toutes reçu un courrier dans lequel on leur demande d'abandonner leur poste à la pouponnière pour devenir des assistantes familiales."
C"est à dire que si les enfants ne sont plus accueillis ici de nuit, mais dans des familles, la pouponnière n'est plus…"
Jean-Pierre Battistini, à l'appui des textes pour rappeler qu'une pouponnière c'est fait pour garder des enfants de 0 à 3 ans "de jour et de nuit".
Et cette structure de la Citadelle qui a fait l'unanimité lors des diverses inspections qui y ont été menées est pour la CGT indispensable dans une région où le nombre d'enfants en situation de détresse se multiplie.
Reste qu'il n'y a pas beaucoup d'enfants placés. Le personnel en convient mais précise pourquoi : "Pour des raisons budgétaires, le conseil général influe pour ne pas placer des enfants dans cette structure".
"Ce n'est pas une faute politique, c'est une faute morale" a commenté Jean-Pierre Battistini en rappelant que la pouponnière, logée provisoirement depuis… 2006 à l'ancienne école du Chiostro a été agréée par le président du conseil général pour prendre en charge, après une décision de justice, 14 enfants et assurer un accueil de jour comme de nuit 24 heures sur 24, 365 jours par an !
Sur place les enfants sont accompagnés par des professionnels diplômés : 8 auxiliaires de puériculture, 2 infirmières, 1 éducateur, 1 infirmière cadre puéricultrice, 1 psychologue.
"Certes locaux ne sont peut-être plus adaptés mais dans ce cas mieux vaudrait parler d'un relogement que d'une fermeture" martelait le représentant de la CGT "car si tel devait être le cas la crèche "Ciucciarella", qui fonctionne avec la pouponnière, serait elle aussi menacée."
Certes cela à un coût, tout le monde en convient, mais on rappelle aussi "qu'en quelques minutes on peut trouver des millions d'euros pour financer un tour de Corse automobile, or la structure pour ces enfants en difficulté mérite autant que le tour de Corse automobile".
Pour se faire entendre le personnel et la CGT appellent à un nouveau rassemblement vendredi à 11h30 devant le conseil général de la Haute-Corse avec une demande d'audience à son président. "On prétend lutter contre la précarité en Corse, c'est affiché partout dans les discours officiels. A présent nous ne voulons plus de discours. Nous voulons des actes. Et le premier acte sera de sauver la pouponnière !"
Jean-Pierre Battistini, derrière et autour duquel s'étaient rassemblés le personnel de l'établissement ainsi que nombreuses personnes venues le soutenir, a expliqué pourquoi le terme avait utilisé à dessein.
"On a dit que c'était une fermeture parce que les employées, inquiets depuis longtemps, ont toutes reçu un courrier dans lequel on leur demande d'abandonner leur poste à la pouponnière pour devenir des assistantes familiales."
C"est à dire que si les enfants ne sont plus accueillis ici de nuit, mais dans des familles, la pouponnière n'est plus…"
Jean-Pierre Battistini, à l'appui des textes pour rappeler qu'une pouponnière c'est fait pour garder des enfants de 0 à 3 ans "de jour et de nuit".
Et cette structure de la Citadelle qui a fait l'unanimité lors des diverses inspections qui y ont été menées est pour la CGT indispensable dans une région où le nombre d'enfants en situation de détresse se multiplie.
Reste qu'il n'y a pas beaucoup d'enfants placés. Le personnel en convient mais précise pourquoi : "Pour des raisons budgétaires, le conseil général influe pour ne pas placer des enfants dans cette structure".
"Ce n'est pas une faute politique, c'est une faute morale" a commenté Jean-Pierre Battistini en rappelant que la pouponnière, logée provisoirement depuis… 2006 à l'ancienne école du Chiostro a été agréée par le président du conseil général pour prendre en charge, après une décision de justice, 14 enfants et assurer un accueil de jour comme de nuit 24 heures sur 24, 365 jours par an !
Sur place les enfants sont accompagnés par des professionnels diplômés : 8 auxiliaires de puériculture, 2 infirmières, 1 éducateur, 1 infirmière cadre puéricultrice, 1 psychologue.
"Certes locaux ne sont peut-être plus adaptés mais dans ce cas mieux vaudrait parler d'un relogement que d'une fermeture" martelait le représentant de la CGT "car si tel devait être le cas la crèche "Ciucciarella", qui fonctionne avec la pouponnière, serait elle aussi menacée."
Certes cela à un coût, tout le monde en convient, mais on rappelle aussi "qu'en quelques minutes on peut trouver des millions d'euros pour financer un tour de Corse automobile, or la structure pour ces enfants en difficulté mérite autant que le tour de Corse automobile".
Pour se faire entendre le personnel et la CGT appellent à un nouveau rassemblement vendredi à 11h30 devant le conseil général de la Haute-Corse avec une demande d'audience à son président. "On prétend lutter contre la précarité en Corse, c'est affiché partout dans les discours officiels. A présent nous ne voulons plus de discours. Nous voulons des actes. Et le premier acte sera de sauver la pouponnière !"