Elles n’étaient qu’une poignée ce mardi matin devant l’Inspection académique, mais toutes déterminées à se faire entendre, à porter leurs revendications au plus haut. Les AESH ( les Accompagnant·es des Elèves en Situation de Handicap ) dénoncent recrutements insuffisants, salaires en deçà du SMIC, précarité, non reconnaissance de leur statut, manque de formation mais aussi le projet du gouvernement de fusionner les statuts d'AESH et d'AED, Assistants d'Education … ceux qu’on appelle encore des pions.
Alors qu’il y a deux ans, ils avaient obtenu de la rectrice de Corse de l'époque, Julie Benetti, la Cédéisation des postes au bout de 3 ans, aujourd’hui ce n’est toujours pas le cas. Une situation qui entraine de nombreuses démissions dans les rangs déjà clairsemés des AESH, dont le rôle est pourtant indispensable dans l’éducation nationale. « Notre région étant celle où le coût de la vie est le plus élevé, la détresse sociale est encore plus accrue » explique Sonia Pruvot-Rol, secrétaire CGT Educ’action. « Aussi demandons-nous aux autorités compétentes la mise en place de mesures sociales de toute urgence comme la gratuité des transports ou encore des tarifs préférentiels pour la restauration. Nous dénonçons aussi des incohérences et un manque d’harmonisation dans la gestion administrative des AESH ». Et la représentante syndicale de poser cette question : « Pourquoi notre académie est-elle en France, une des rares à ne pas proposer explicitement aux AESH qui demandent une autorisation d’absence d’utiliser l’option de puiser dans le volet des journées de fractionnement ? ».
Et la CGT de réclamer la mise en place et la programmation de réunions entre autorités académiques et partenaires sociaux, syndicats et collectif, AESH « pour donner vie à un véritable dialogue social ». Enfin, revient S. Pruvot-Rol «L’académie de Corse a-t’ elle la volonté et les moyens d’être pilote de la mise en route de co-formations enseignants/AESH dans l’intérêt évident d’harmoniser les modalités d’accompagnement ? »
En vidéo, Marie-Ange Sauli, représentante AESH à la CGT et de Sonia Pruvot-Rol, secrétaire CGT Educ’action.
Alors qu’il y a deux ans, ils avaient obtenu de la rectrice de Corse de l'époque, Julie Benetti, la Cédéisation des postes au bout de 3 ans, aujourd’hui ce n’est toujours pas le cas. Une situation qui entraine de nombreuses démissions dans les rangs déjà clairsemés des AESH, dont le rôle est pourtant indispensable dans l’éducation nationale. « Notre région étant celle où le coût de la vie est le plus élevé, la détresse sociale est encore plus accrue » explique Sonia Pruvot-Rol, secrétaire CGT Educ’action. « Aussi demandons-nous aux autorités compétentes la mise en place de mesures sociales de toute urgence comme la gratuité des transports ou encore des tarifs préférentiels pour la restauration. Nous dénonçons aussi des incohérences et un manque d’harmonisation dans la gestion administrative des AESH ». Et la représentante syndicale de poser cette question : « Pourquoi notre académie est-elle en France, une des rares à ne pas proposer explicitement aux AESH qui demandent une autorisation d’absence d’utiliser l’option de puiser dans le volet des journées de fractionnement ? ».
Et la CGT de réclamer la mise en place et la programmation de réunions entre autorités académiques et partenaires sociaux, syndicats et collectif, AESH « pour donner vie à un véritable dialogue social ». Enfin, revient S. Pruvot-Rol «L’académie de Corse a-t’ elle la volonté et les moyens d’être pilote de la mise en route de co-formations enseignants/AESH dans l’intérêt évident d’harmoniser les modalités d’accompagnement ? »
En vidéo, Marie-Ange Sauli, représentante AESH à la CGT et de Sonia Pruvot-Rol, secrétaire CGT Educ’action.