Dans ce lourd dossier judiciaire et social, la CGT exige des solutions permettant de sauver les emplois et la nomination d’un administrateur judiciaire afin d’ôter tout pouvoir au conseil d’administration et à son président. Ce feuilleton de la CORSSAD a débuté voilà deux ans avec la découverte par le personnel des salaires mirobolants des dirigeants de la structure. Une raison suffisante pour la CGT de demander la démission de ceux-ci. « Malgré une condamnation en justice avec interdiction de gérer le CORSSAD, le clan Giammari continue son œuvre de destruction. Malgré les engagements des pouvoirs publics de nommer depuis 2015 un administrateur judiciaire rien n’a été fait » précise J.-P. Battestini, secrétaire général de l’UD CGT.
« Les différents directeurs recrutés ont été contraints de démissionner suite aux pressions subies par ce clan. Madame Giammari, avec le soutien du Conseil d’administration a donc continué de tenir les rênes de l’association. Alors qu’une lourde condamnation était prononcée contre elle et qu’elle ne possède aucun diplôme l’autorisant à gérer le CORSSAD elle est maintenue à la tête de la Direction par le conseil d'administration via son président. Mr Giammari, ancien Directeur a été condamné par la justice pour détournement de fond public; notamment pour avoir bénéficié frauduleusement d’un salaire mensuel de 20 000 euros. Il est depuis plus d’un an en arrêt maladie avec une indemnité mensuel de plusieurs milliers d’euros; cerise sur le gâteau, ont apprend qu'il vient d’être licencié non pas pour faute grave mais pour un autre motif lui attribuant une indemnité royale de 80 000 euros nets; Soit un coût total pour l'association de 120 000€ charges comprises. L’ARS et la DDISS devant l'ampleur de la situation et des malversations constatées, ne devraient plus reconduire d’agrément pour l’année 2017 et cesseraient leurs financements ce qui signifierait l’arrêt de l’activité » complète le leader syndical.
Une réunion est prévue demain à l’ARS, Agence Régionale de la Santé.
Les précisions de Jean-Pierre Battestini et de Monique Mallet, déléguée syndicale au CORSSAD
« Les différents directeurs recrutés ont été contraints de démissionner suite aux pressions subies par ce clan. Madame Giammari, avec le soutien du Conseil d’administration a donc continué de tenir les rênes de l’association. Alors qu’une lourde condamnation était prononcée contre elle et qu’elle ne possède aucun diplôme l’autorisant à gérer le CORSSAD elle est maintenue à la tête de la Direction par le conseil d'administration via son président. Mr Giammari, ancien Directeur a été condamné par la justice pour détournement de fond public; notamment pour avoir bénéficié frauduleusement d’un salaire mensuel de 20 000 euros. Il est depuis plus d’un an en arrêt maladie avec une indemnité mensuel de plusieurs milliers d’euros; cerise sur le gâteau, ont apprend qu'il vient d’être licencié non pas pour faute grave mais pour un autre motif lui attribuant une indemnité royale de 80 000 euros nets; Soit un coût total pour l'association de 120 000€ charges comprises. L’ARS et la DDISS devant l'ampleur de la situation et des malversations constatées, ne devraient plus reconduire d’agrément pour l’année 2017 et cesseraient leurs financements ce qui signifierait l’arrêt de l’activité » complète le leader syndical.
Une réunion est prévue demain à l’ARS, Agence Régionale de la Santé.
Les précisions de Jean-Pierre Battestini et de Monique Mallet, déléguée syndicale au CORSSAD