L'artiste-photographe Antoine Giacomoni expose de magnifiques portraits au Centre Culturel Una Volta à Bastia
Le photographe capte l’image de son sujet reflétée dans un miroir de loges de théâtre.
Né le 16 avril 1955 à Borgo, Antoine Giacomoni découvre la grande ville, Bastia, et la langue française à l’âge de six ans. Quatorze ans plus tard, son bac en poche, il quitte pour la première fois son île à bord d’un avion qui le dépose à Paris. Cela fait deux ans qu’il a découvert la boite magique connue sous le nom d’appareil photographique. Inscrit en Arts Plastiques à la Sorbonne, il y reste deux ans.
En 1977, la vague punk lui fait traverser la Manche. Définitivement accroché à son boitier et à ses objectifs, le jeune nihiliste commence à voyager. Désormais, la musique devient le fil rouge de ses errances photographiques. Et, de la révolte urbaine punk à la spiritualité rasta, il n’y a qu’un pas. D’une île à une autre. En Jamaïque, Antoine Giacomoni devient photographe professionnel : premiers reportages. De retour dans la vieille Europe, la technique enfin maitrisée, le jeune photographe se met à rêver à d’autres univers. Il veut passer à travers le miroir. Alliant le minimalisme (un simple miroir cerné d’ampoules électriques) au glamour de l’âge d’or hollywoodien (chacun devient une star dans ce miroir aux mille feux), le mirror concept s’impose comme le double du Corse exilé. Nico, qui chantait l’ll be your mirrorau sein du Velvet Underground, est la première invitée du miroir.
Le Miroir et son propriétaire s’installent à Londres en 1980. Les mirrors sessions vont s’enchaîner durant trois ans. En 1983, retour de l’enfant prodigue sur le continent. A la galerie des Lombards (Paris), une exposition indéfiniment prolongée le consacre Wonderboyde la photo rock. Un an plus tard, il rentre à l’agence Gamma, puis redevient free-lance.
En 1986, il reçoit le Totem du Bataclandécerné par France 3 Télévision pour son invention du miroir concept.
En 1991, Antoine Giacomoni publie aux Editions La Sirène, son premier ouvrage Portraits à travers le miroir, fruit d’une décennie de mirrors sessions consacrées à des stars internationales. Dès lors, il entreprend un long travail consacré à son île natale « La Corse à travers le miroir/A Corsica, franchendù ù spechjù (La Marge Edition - 2002). Trois autres livres suivent aux Editions Horizon Illimité Nico, ou le drame de l’exil (2003), Daho par Giacomoni, the mirror sessions parties et Reggae/Jamaïca(2004). Il publie en 2007 une série intitulée Les Catalans à travers le miroir, els catalans a través del mirall aux Editions Trabucaire.
Malgré un très lourd handicap visuel lui rendant impossible toute prise de vue nouvelle, il se consacre à l’écriture et à la création d’un Tarot, mêlant dessins et symboles, dont un aspect ludique de cette œuvre graphique originale. L’alphabet magique d’Antoine Giacomoni paraîtra chez Colonna Editions.
Entre autres publications d’ouvrages strictement photographiques retraçant sa carrière internationale, on notera le très attendu tome II de La Corse à travers le miroir marquant ainsi le lien indéfectible à son île natale.
Il s’intéresse aux autres îles de la Méditerranée, notamment à la Sicile, à Malte et à la Sardaigne. Une sélection de ses photographies réalisées en Sardaigne et en Sicile est présentée pour la première fois au centre cultuel Una volta lors de l’exposition « Mirror sessions : Corsica, Sardegna, Sicilia…».
CNI s'est entretenu avec lui, une belle rencontre ….
Né le 16 avril 1955 à Borgo, Antoine Giacomoni découvre la grande ville, Bastia, et la langue française à l’âge de six ans. Quatorze ans plus tard, son bac en poche, il quitte pour la première fois son île à bord d’un avion qui le dépose à Paris. Cela fait deux ans qu’il a découvert la boite magique connue sous le nom d’appareil photographique. Inscrit en Arts Plastiques à la Sorbonne, il y reste deux ans.
En 1977, la vague punk lui fait traverser la Manche. Définitivement accroché à son boitier et à ses objectifs, le jeune nihiliste commence à voyager. Désormais, la musique devient le fil rouge de ses errances photographiques. Et, de la révolte urbaine punk à la spiritualité rasta, il n’y a qu’un pas. D’une île à une autre. En Jamaïque, Antoine Giacomoni devient photographe professionnel : premiers reportages. De retour dans la vieille Europe, la technique enfin maitrisée, le jeune photographe se met à rêver à d’autres univers. Il veut passer à travers le miroir. Alliant le minimalisme (un simple miroir cerné d’ampoules électriques) au glamour de l’âge d’or hollywoodien (chacun devient une star dans ce miroir aux mille feux), le mirror concept s’impose comme le double du Corse exilé. Nico, qui chantait l’ll be your mirrorau sein du Velvet Underground, est la première invitée du miroir.
Le Miroir et son propriétaire s’installent à Londres en 1980. Les mirrors sessions vont s’enchaîner durant trois ans. En 1983, retour de l’enfant prodigue sur le continent. A la galerie des Lombards (Paris), une exposition indéfiniment prolongée le consacre Wonderboyde la photo rock. Un an plus tard, il rentre à l’agence Gamma, puis redevient free-lance.
En 1986, il reçoit le Totem du Bataclandécerné par France 3 Télévision pour son invention du miroir concept.
En 1991, Antoine Giacomoni publie aux Editions La Sirène, son premier ouvrage Portraits à travers le miroir, fruit d’une décennie de mirrors sessions consacrées à des stars internationales. Dès lors, il entreprend un long travail consacré à son île natale « La Corse à travers le miroir/A Corsica, franchendù ù spechjù (La Marge Edition - 2002). Trois autres livres suivent aux Editions Horizon Illimité Nico, ou le drame de l’exil (2003), Daho par Giacomoni, the mirror sessions parties et Reggae/Jamaïca(2004). Il publie en 2007 une série intitulée Les Catalans à travers le miroir, els catalans a través del mirall aux Editions Trabucaire.
Malgré un très lourd handicap visuel lui rendant impossible toute prise de vue nouvelle, il se consacre à l’écriture et à la création d’un Tarot, mêlant dessins et symboles, dont un aspect ludique de cette œuvre graphique originale. L’alphabet magique d’Antoine Giacomoni paraîtra chez Colonna Editions.
Entre autres publications d’ouvrages strictement photographiques retraçant sa carrière internationale, on notera le très attendu tome II de La Corse à travers le miroir marquant ainsi le lien indéfectible à son île natale.
Il s’intéresse aux autres îles de la Méditerranée, notamment à la Sicile, à Malte et à la Sardaigne. Une sélection de ses photographies réalisées en Sardaigne et en Sicile est présentée pour la première fois au centre cultuel Una volta lors de l’exposition « Mirror sessions : Corsica, Sardegna, Sicilia…».
CNI s'est entretenu avec lui, une belle rencontre ….