C’est avec une grande passion et spontanéité qu’ils illuminent les images en dehors des coordonnées académiques, des modes, de la critique ou de son potentiel économique. Ce sont des créations qui se situent dans la ligne de l’art brut conçu par Jean Dubuffet. L’exposition découvre le talent de ces créateurs et met l’accent sur leurs capacités, et non les limitations qu’on entend souvent, à tort, quand on parle d’autisme : l’isolement face au monde ou la supposée incapacité à s’exprimer et à communiquer. L’exposition
interroge la véracité de ces généralités.
Les dessins de Lucile captent les sentiments d’une manière délicate et poétique.
Martín fait le portrait de ses compagnons et de lui même en extériorisant ses goûts et ses loisirs. Dans les créations de tous deux, les protagonistes sont des personnes.
Quant à Carlos, les paysages qu’il conçoit évoquent son enthousiasme pour le sport olympique, un monde dans lequel il aime se mouvoir.
Est-il possible, alors, de dire qu’ils vivent enfermés en eux-mêmes, sans intérêt pour la socialisation ?
En plus d’appeler à supprimer de notre langage courant les étiquettes qui limitent et stigmatisent, l’exposition revendique l’art comme langage universel, magnifique instrument pour ouvrir des portes et générer des nouveaux scénarii.
Vendredi soir, lors du vernissage de cette exposition itinérante, a été aussi projeté «Le monde de Théo». Ce film est le témoignage de Valérie Gay-Corajoud à partir de l’histoire de son fils Théo, diagnostiqué autiste à l’âge de 2 ans. Elle est coréalisatrice du film et elle est aussi auteure de « Autre-chose dans la vie de Théo ». Elle est aussi responsable de l’antenne Occitanie de l’association «La Main à l’Oreille» présente sur l’exposition. CNI a rencontré les différents partenaires de cette exposition...
interroge la véracité de ces généralités.
Les dessins de Lucile captent les sentiments d’une manière délicate et poétique.
Martín fait le portrait de ses compagnons et de lui même en extériorisant ses goûts et ses loisirs. Dans les créations de tous deux, les protagonistes sont des personnes.
Quant à Carlos, les paysages qu’il conçoit évoquent son enthousiasme pour le sport olympique, un monde dans lequel il aime se mouvoir.
Est-il possible, alors, de dire qu’ils vivent enfermés en eux-mêmes, sans intérêt pour la socialisation ?
En plus d’appeler à supprimer de notre langage courant les étiquettes qui limitent et stigmatisent, l’exposition revendique l’art comme langage universel, magnifique instrument pour ouvrir des portes et générer des nouveaux scénarii.
Vendredi soir, lors du vernissage de cette exposition itinérante, a été aussi projeté «Le monde de Théo». Ce film est le témoignage de Valérie Gay-Corajoud à partir de l’histoire de son fils Théo, diagnostiqué autiste à l’âge de 2 ans. Elle est coréalisatrice du film et elle est aussi auteure de « Autre-chose dans la vie de Théo ». Elle est aussi responsable de l’antenne Occitanie de l’association «La Main à l’Oreille» présente sur l’exposition. CNI a rencontré les différents partenaires de cette exposition...