Family Voices
Le titre originel en anglais Family voices est traduit en français par : Les voix du sang. Pourtant, pas de sang dans cette pièce courte et dense, mais plutôt l'évocation des dégâts irrémédiables causés par ces fameux « non-dit » bien souvent trop nombreux dans les relations familiales. Nous sommes aux antipodes de ce que le mot famille a de protecteur et de chaleureux. Relevant du registre épistolaire, le texte met en scène un jeune homme et sa mère au travers des lettres qu'ils s'écrivent. Elle ne reçoit pas ses lettres. Le malaise lié au manque de crédibilité du fils débouche sur un suspense : Qui croire, où en est-on ?
Des propos de sa mère, il ressort que le père est mort sans avoir revu son fils. Les révélations s'entrecroisent, les accusations et les reproches fusent. Et l'on assiste à une descente dans de petits enfers familiers. Apparu de l'au-delà, le père confie - c'est la dernière phrase du texte- « J'ai tant de choses à te dire… »
On ne saura jamais lesquelles
Victoria Station
Courte fable comico-onirique, ce texte met en scène le dispatcher (radio-taxi) et un chauffeur de taxi, le n°274.
Crée au National Théâtre de Londres en 1982, puis en français au Festival d'Avignon en 1987 par la Comédie Française. La pièce démarre par une question que pose le radio-taxi au chauffeur 274 « Où êtes-vous ? ».
La réponse n'a pas d'importance.
Puis le radio-taxi tente de guider le chauffeur à travers les quartiers de Londres. Mais le chauffeur ne parvient pas à se situer et semble ne pas savoir dans quelle époque il se trouve. Il pense qu'il a un passager, il pense qu'il a une femme, ou une fille ou peut-être les deux, mais rien n'est sûr, tout est sujet à débat.
Y a-t-il vraiment un taxi ? un chauffeur ? un radio-taxi ?
2 personnages et les temps de silence pour exprimer les jeux de pouvoir du fascisme au quotidien.
« Voices » de Harold Pinter
Vendredi 23 et samedi 24 juin à 21h
Fabrique de Théâtre – 2 Rue ND de Lourdes - Bastia
Distribution
Misandra Fondacci
Candice Moracchini
Clément Carvin
Philippe Descamps
Luca Villanueva-Luciani
Mise en scène : Catherine Graziani
Lumière : Sylvaine Comsa
Une production de la Compagnie Théâtre Alibi conventionnée par la Collectivité Territoriale de Corse et la Ville de Bastia, soutenue par les entreprises européennes et insulaires : Corsica Ferries, Corsefret, Hôtel Central, Domaine Granajolo, SPIM, OZIA
Le titre originel en anglais Family voices est traduit en français par : Les voix du sang. Pourtant, pas de sang dans cette pièce courte et dense, mais plutôt l'évocation des dégâts irrémédiables causés par ces fameux « non-dit » bien souvent trop nombreux dans les relations familiales. Nous sommes aux antipodes de ce que le mot famille a de protecteur et de chaleureux. Relevant du registre épistolaire, le texte met en scène un jeune homme et sa mère au travers des lettres qu'ils s'écrivent. Elle ne reçoit pas ses lettres. Le malaise lié au manque de crédibilité du fils débouche sur un suspense : Qui croire, où en est-on ?
Des propos de sa mère, il ressort que le père est mort sans avoir revu son fils. Les révélations s'entrecroisent, les accusations et les reproches fusent. Et l'on assiste à une descente dans de petits enfers familiers. Apparu de l'au-delà, le père confie - c'est la dernière phrase du texte- « J'ai tant de choses à te dire… »
On ne saura jamais lesquelles
Victoria Station
Courte fable comico-onirique, ce texte met en scène le dispatcher (radio-taxi) et un chauffeur de taxi, le n°274.
Crée au National Théâtre de Londres en 1982, puis en français au Festival d'Avignon en 1987 par la Comédie Française. La pièce démarre par une question que pose le radio-taxi au chauffeur 274 « Où êtes-vous ? ».
La réponse n'a pas d'importance.
Puis le radio-taxi tente de guider le chauffeur à travers les quartiers de Londres. Mais le chauffeur ne parvient pas à se situer et semble ne pas savoir dans quelle époque il se trouve. Il pense qu'il a un passager, il pense qu'il a une femme, ou une fille ou peut-être les deux, mais rien n'est sûr, tout est sujet à débat.
Y a-t-il vraiment un taxi ? un chauffeur ? un radio-taxi ?
2 personnages et les temps de silence pour exprimer les jeux de pouvoir du fascisme au quotidien.
« Voices » de Harold Pinter
Vendredi 23 et samedi 24 juin à 21h
Fabrique de Théâtre – 2 Rue ND de Lourdes - Bastia
Distribution
Misandra Fondacci
Candice Moracchini
Clément Carvin
Philippe Descamps
Luca Villanueva-Luciani
Mise en scène : Catherine Graziani
Lumière : Sylvaine Comsa
Une production de la Compagnie Théâtre Alibi conventionnée par la Collectivité Territoriale de Corse et la Ville de Bastia, soutenue par les entreprises européennes et insulaires : Corsica Ferries, Corsefret, Hôtel Central, Domaine Granajolo, SPIM, OZIA