« Il était important, à l’occasion de ces 40 ans, de rendre un hommage à celui qui est à ce jour le plus grand footballeur corse » déclare Pierre Savelli. « Si on a lui a dédié cette place au cœur de Lupino, ce n’est pas par hasard. Les parents de Claude habitaient Bassanese et lui vivait non loin de là avec sa famille ».
Si l’enfant de la Cité du sel demeure dans toutes les mémoires des « anciens », les jeunes, le connaissent aussi tant sa légende, son aura est grande. Ce qui a marqué la mémoire des gens c’est bien sûr ses qualités footballistiques mais aussi sa gentillesse, sa …corsitude.
« Claude Papi au-delà du footballeur de grand talent était un corse dans l’âme et d’ailleurs il n’a jamais voulu répondre aux sollicitations de grands clubs français ou étrangers » souligne Didier Grassi, conseiller municipal. « Sa vie, c’était ici, en Corse avec sa famille, ses amis, les boules, la chasse et la macagna. Car on le sait un peu moins mais il adorait rigoler ».
Présents en ce froid samedi matin de janvier, son épouse sa fille, de nombreux amis, des élus et Lionel Boisseau, le réalisateur de « Claude Papi, itinéraire d’une légende ». Témoignages ….
Si l’enfant de la Cité du sel demeure dans toutes les mémoires des « anciens », les jeunes, le connaissent aussi tant sa légende, son aura est grande. Ce qui a marqué la mémoire des gens c’est bien sûr ses qualités footballistiques mais aussi sa gentillesse, sa …corsitude.
« Claude Papi au-delà du footballeur de grand talent était un corse dans l’âme et d’ailleurs il n’a jamais voulu répondre aux sollicitations de grands clubs français ou étrangers » souligne Didier Grassi, conseiller municipal. « Sa vie, c’était ici, en Corse avec sa famille, ses amis, les boules, la chasse et la macagna. Car on le sait un peu moins mais il adorait rigoler ».
Présents en ce froid samedi matin de janvier, son épouse sa fille, de nombreux amis, des élus et Lionel Boisseau, le réalisateur de « Claude Papi, itinéraire d’une légende ». Témoignages ….
Claude Papi, en quelques mots
S’il a grandi à Porto-Vecchio, naissance le 16 Avril 1949, c’est bien au SEC Bastia, alors en D2, qu’il entame sa carrière de footballeur professionnel en 1968. Avec le club bastiais il participe à la remontée en première division puis joue lors de la finale de Coupe de France perdue en 1972 face à l'OM.
Il participe ensuite à la fameuse épopée européenne de 1977-1978 lors de laquelle il marque 7 buts. Cette même année il est sélectionné avec 21 autres joueurs français pour la coupe du monde 1978 en Argentine.
En tant que titulaire, il jouera le dernier match de la sélection contre la Hongrie.
Si en 1981, il fait toujours partie du SECB, une vilaine blessure lui fera rater la finale contre Saint-Etienne. Il clôt sa carrière sportive à la fin de cette saison là avec un total de 479 matchs et 134 buts.
En janvier 1983 alors qu’il dispute une partie de tennis à Miomo, une rupture d'anévrisme l’emporte.
Si un stade porte son nom à Porto Vecchio, une tribune au stade Armand Cesari, une statue en bronze, grandeur nature, commandée par l’association bastiaise « Corsica Turchina » attend aujourd’hui chez un sculpteur continental qu’on veuille bien lui trouver une place au stade Armand-Cesari ! Pourtant, le socle en béton a bien été coulé pour recevoir la statue. Imbroglio ?
Dommage, pour ces 40 ans, c’eût été un beau cadeau pour sa famille et ses amis.
Il participe ensuite à la fameuse épopée européenne de 1977-1978 lors de laquelle il marque 7 buts. Cette même année il est sélectionné avec 21 autres joueurs français pour la coupe du monde 1978 en Argentine.
En tant que titulaire, il jouera le dernier match de la sélection contre la Hongrie.
Si en 1981, il fait toujours partie du SECB, une vilaine blessure lui fera rater la finale contre Saint-Etienne. Il clôt sa carrière sportive à la fin de cette saison là avec un total de 479 matchs et 134 buts.
En janvier 1983 alors qu’il dispute une partie de tennis à Miomo, une rupture d'anévrisme l’emporte.
Si un stade porte son nom à Porto Vecchio, une tribune au stade Armand Cesari, une statue en bronze, grandeur nature, commandée par l’association bastiaise « Corsica Turchina » attend aujourd’hui chez un sculpteur continental qu’on veuille bien lui trouver une place au stade Armand-Cesari ! Pourtant, le socle en béton a bien été coulé pour recevoir la statue. Imbroglio ?
Dommage, pour ces 40 ans, c’eût été un beau cadeau pour sa famille et ses amis.
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