Le kiosque à musique originel de Bastia est référencé comme le modèle 2204 du catalogue de Guillot Pelletier. L’ossature métallique du kiosque de forme octogonale se compose de huit colonnes, des colonnes en fonte.
Elles supportent d’une part les fermes principales en treillis et possédaient à l’origine un plafond de sonorité et, d’autre part, les consoles d’auvent qui sont en fer forgé.
Les colonnes sont réunies entre elles par une ceinture métallique formant sablière et sous laquelle des arcades en fer forgé assurent la liaison et le contreventement de la construction.
Le fût est cannelé le chapiteau, le socle et l’astragale sont ornés. Les consoles d’auvent sont reliées à leur extrémité par un bandeau en tôle dont la face extérieure est décorée de rosaces en fer forgé. Les angles du bandeau sont assemblés sur des poinçons en fonte disposés pour recevoir des épis d’ornement. Une balustrade donne accès à l’intérieur du kiosque. A l’origine le plafond de sonorité était prévu avec le voligeage en partie supérieure de la toiture qui formait caisse de résonance.
L’effet de ce plafond était de renforcer et de renvoyer au dehors les ondes sonores émises à l’intérieur du kiosque. Pour recevoir les différents parquets, les fers de l’ossature étaient munis de tasseaux en sapin moulurés et fixés au moyen de vis et de boulons. Le parquetage du plafond a pu être en pitchpin (conifère). La couverture du kiosque était en zinc uni ou zinc écaillé posé à dilatation libre ; elle comprenait les couvre-joints et les tasseaux. Le chéneau et le reste de la couverture étaient en zinc. L’écoulement des eaux était assuré au moyen de tuyau de descente en plomb passant dans deux colonnes disposées à cet effet. A leur partie supérieure, les colonnes d’écoulement étaient munies de crépines galvanisées. Le soubassement est en pierres de tailles, l’aire intérieure est un dallage. L’éclairage du kiosque se faisait au moyen de chandeliers doubles tournés vers l’intérieur ; ces chandeliers étaient présents sur chacun des poteaux.
On trouve trace de ce kiosque dans l’ouvrage « Au temps des kiosques à musique » de René Matilla : « En 1898, pour la somme de 579F, une estrade est érigée sur la place Saint Nicolas à l'usage de la clique militaire. Suite à une demande du Colonel Robillard pour la construction d'un kiosque métallique, un projet est mis à l'étude; mais il faut attendre l'année 1907 pour qu'il se concrétise. On traite avec la Maison Guillot-Pelletier d'Orléans. Le marché est passé en 1908. Désormais, la musique pourra s'écouter dans de bonnes conditions, sur une place superbe ».
L’ouvrage actuel
La structure métallique, identique à l’existant, a connu quelques modifications : La couverture du kiosque a été recouverte par un produit bitumé permettant d'assurer l'étanchéité du toit. La sous face en voliges a été remplacée par un habillage simple. Les chandeliers ont été remplacés par un éclairage électrique à l’aspect de globes. L’ensemble de la structure et des éléments de décors en métal et fonte ont subi une corrosion importante.
Sous ce kiosque, les plus anciens se souviendront du discours du Général De Gaulle, le 8 octobre 1943, juste après la libération de la Corse du joug allemand, discours dans lequel il fera l’éloge de la résistance corse.
Ces jours derniers, CNI a suivi le travail de démontage puis la dépose de la flèche du kiosque par les ouvriers (José et Ahmed) de Cap Métal…
Elles supportent d’une part les fermes principales en treillis et possédaient à l’origine un plafond de sonorité et, d’autre part, les consoles d’auvent qui sont en fer forgé.
Les colonnes sont réunies entre elles par une ceinture métallique formant sablière et sous laquelle des arcades en fer forgé assurent la liaison et le contreventement de la construction.
Le fût est cannelé le chapiteau, le socle et l’astragale sont ornés. Les consoles d’auvent sont reliées à leur extrémité par un bandeau en tôle dont la face extérieure est décorée de rosaces en fer forgé. Les angles du bandeau sont assemblés sur des poinçons en fonte disposés pour recevoir des épis d’ornement. Une balustrade donne accès à l’intérieur du kiosque. A l’origine le plafond de sonorité était prévu avec le voligeage en partie supérieure de la toiture qui formait caisse de résonance.
L’effet de ce plafond était de renforcer et de renvoyer au dehors les ondes sonores émises à l’intérieur du kiosque. Pour recevoir les différents parquets, les fers de l’ossature étaient munis de tasseaux en sapin moulurés et fixés au moyen de vis et de boulons. Le parquetage du plafond a pu être en pitchpin (conifère). La couverture du kiosque était en zinc uni ou zinc écaillé posé à dilatation libre ; elle comprenait les couvre-joints et les tasseaux. Le chéneau et le reste de la couverture étaient en zinc. L’écoulement des eaux était assuré au moyen de tuyau de descente en plomb passant dans deux colonnes disposées à cet effet. A leur partie supérieure, les colonnes d’écoulement étaient munies de crépines galvanisées. Le soubassement est en pierres de tailles, l’aire intérieure est un dallage. L’éclairage du kiosque se faisait au moyen de chandeliers doubles tournés vers l’intérieur ; ces chandeliers étaient présents sur chacun des poteaux.
On trouve trace de ce kiosque dans l’ouvrage « Au temps des kiosques à musique » de René Matilla : « En 1898, pour la somme de 579F, une estrade est érigée sur la place Saint Nicolas à l'usage de la clique militaire. Suite à une demande du Colonel Robillard pour la construction d'un kiosque métallique, un projet est mis à l'étude; mais il faut attendre l'année 1907 pour qu'il se concrétise. On traite avec la Maison Guillot-Pelletier d'Orléans. Le marché est passé en 1908. Désormais, la musique pourra s'écouter dans de bonnes conditions, sur une place superbe ».
L’ouvrage actuel
La structure métallique, identique à l’existant, a connu quelques modifications : La couverture du kiosque a été recouverte par un produit bitumé permettant d'assurer l'étanchéité du toit. La sous face en voliges a été remplacée par un habillage simple. Les chandeliers ont été remplacés par un éclairage électrique à l’aspect de globes. L’ensemble de la structure et des éléments de décors en métal et fonte ont subi une corrosion importante.
Sous ce kiosque, les plus anciens se souviendront du discours du Général De Gaulle, le 8 octobre 1943, juste après la libération de la Corse du joug allemand, discours dans lequel il fera l’éloge de la résistance corse.
Ces jours derniers, CNI a suivi le travail de démontage puis la dépose de la flèche du kiosque par les ouvriers (José et Ahmed) de Cap Métal…
Les travaux de rénovation
Ces travaux vont porter sur
- La superstructure métallique dont tous les éléments seront dans la mesure du possible conservés ou bien restitués dans leur état d’origine. Les moulages seront réalisés pour les parties manquantes des ferronneries.
- La réfection de la toiture par une couverture métallique ou en zinc.
- La rénovation de la sous face et mise en place d’un éclairage encastré
- Les pierres de taille du soubassement seront déposées si nécessaire et remises en place. Des pierres nouvelles de même nature seront posées en comblement des pierres manquantes.
- Dépose du dallage de l’aire centrale, réalisation d’une nouvelle dalle.
- Dépose pour remise en état de la clôture existante
- Mise en lumière délicate soulignant la richesse des ornements du kiosque.
Montant total des travaux : 407 000 euros HT
Ces travaux seront réalisés par des entreprises locales. Seules deux étapes de finition (laquage et thermoformage) seront réalisées dans le Sud de la France par des entreprises agréées.
Ces travaux vont porter sur
- La superstructure métallique dont tous les éléments seront dans la mesure du possible conservés ou bien restitués dans leur état d’origine. Les moulages seront réalisés pour les parties manquantes des ferronneries.
- La réfection de la toiture par une couverture métallique ou en zinc.
- La rénovation de la sous face et mise en place d’un éclairage encastré
- Les pierres de taille du soubassement seront déposées si nécessaire et remises en place. Des pierres nouvelles de même nature seront posées en comblement des pierres manquantes.
- Dépose du dallage de l’aire centrale, réalisation d’une nouvelle dalle.
- Dépose pour remise en état de la clôture existante
- Mise en lumière délicate soulignant la richesse des ornements du kiosque.
Montant total des travaux : 407 000 euros HT
Ces travaux seront réalisés par des entreprises locales. Seules deux étapes de finition (laquage et thermoformage) seront réalisées dans le Sud de la France par des entreprises agréées.