L'exposition Fragile biodiversité du Cap Corse et de l'Agriate, créée par le photographe-artiste Greg Lecoeur à la Casa di e Scenze - Vendredi 8 novembre 2024.
Les images extraordinaires du photographe Greg Lecoeur transportent instantanément le visiteur dans les eaux de la Méditerranée. Et permettent d’y entrevoir quelques-unes des merveilles de la Grande Bleue.
Ce vendredi 8 novembre, la Casa di e Scenze a accueilli la première journée de l'exposition « Fragile biodiversité du Cap Corse et de l'Agriate », réalisée par cet artiste spécialisé dans la photographie sous-marine et internationalement reconnu pour son engagement en faveur de la protection de l'environnement marin. Centrée sur la méga-faune marine, cette exposition inédite plonge au cœur des écosystèmes marins du Parc naturel marin du Cap Corse et de l’Agriate afin d’en révéler toute la beauté et la fragilité.
Faire découvrir la richesse de la mégafaune marine
À travers son objectif, Greg Lecoeur a en effet eu l’immense privilège d’immortaliser plusieurs espèces protégées emblématiques de l'île, telles que la tortue marine, le balbuzard pêcheur, le puffin, le cormoran, les dauphins, ainsi que le rorqual, un des plus grands mammifères marins dans leurs habitats naturels. « L'objectif de cette exposition est de sensibiliser le public à la protection des espèces marines, en particulier celles qui sont protégées. Nous connaissons bien certaines de ces espèces, mais beaucoup ignorent qu'elles sont protégées. Il est essentiel de comprendre que ces animaux font partie de notre patrimoine naturel marin. Pour les protéger, il faut d'abord savoir qu'ils existent et qu'ils sont vulnérables. L'idée est donc de faire découvrir ces espèces et d'encourager le respect de la réglementation qui les protège », indique Greg Lecoeur, présent lors de cette première journée d'exposition.
Madeleine Cancemi, la directrice du Parc naturel marin du Cap Corse et de l'Agriate, appuie : « Beaucoup de personnes ici en Corse, même parmi les habitants du parc, ignorent que certaines espèces, comme les dauphins ou les baleines, sont protégées. Ils les reconnaissent, mais ignorent qu'il est interdit de les déranger ou de nuire à leur habitat. La protection signifie qu'il faut les préserver, ne pas les toucher, ne pas les perturber. C'est un message très important. Ce qu'il faut comprendre, c'est que ces espèces sont protégées précisément parce qu'elles sont vulnérables. Cela peut signifier qu'elles sont en danger d'extinction ou que leur nombre a tellement diminué qu'il est nécessaire de les protéger. Cette vulnérabilité est au cœur du message de l'exposition. »
Par ailleurs, selon la directrice du Parc marin, trop peu de gens ont conscience des merveilles qui nous entourent. « Un autre but important de l’exposition est donc de faire découvrir aux gens que ces animaux vivent parfois tout près, devant Bastia, ou que des dauphins passent régulièrement à proximité de Toga au printemps. Beaucoup ignorent que les tortues, les dauphins, et même les baleines se trouvent dans le parc, parfois à quelques mètres de chez eux. Les photos exposées ont été prises dans le parc, et c'est comme si les visiteurs pouvaient voir sous l'eau. Cela permet de prendre conscience de la richesse de notre environnement marin, souvent invisible, mais bien présent. L'idée est aussi d'ouvrir les yeux du public sur la possibilité d'observer ces animaux, à condition d'être un peu attentif et d'adopter une approche respectueuse de l'environnement », souligne Madeleine Cancemi.
Une expérience immersive et éducative
Afin de la rendre interactive, l’exposition a été enrichie de divers ateliers, notamment pour les enfants. L’un d’entre eux, centré sur les tortues marines, permet par exemple de comprendre l’anatomie de ces animaux fascinants à travers une maquette géante, et d’explorer le cycle de vie des tortues en Méditerranée, de la nidification à l’éclosion. « C’est un atelier ludique qui permet aux enfants de comprendre, tout en s’amusant, comment protéger ces espèces. On remarque qu'ils apprennent plus efficacement et plus rapidement lorsqu'on leur propose des activités de ce genre », explique Madeleine Cancemi.
« Les enfants ont été très réceptifs »
Accompagnés de leurs enseignants, les élèves des écoles de Bastia Modeste Venturi-Gaudin (CM1), Erbalunga (CM1 et CM2), Luri (CE1 à CM2) et Miomu (CM2) ont d’ailleurs eu l’opportunité de découvrir l'exposition en avant-première dès vendredi matin. Ces écoles font en effet partie des aires marines éducatives, des dispositifs pédagogiques qui visent à impliquer les jeunes dans la protection et la gestion des espaces marins.
Lucas*, âgé de 10 ans, se réjouit d'avoir pu découvrir l'exposition, lui qui est passionné des fonds marins. « J'aime la nature et surtout les animaux marins, j'avais hâte de voir les photos et je les trouve toutes très belles. Je suis content que l'école nous ai emmenés ici, ça m'a donné envie de devenir un spécialiste des fonds marins quand je serai plus grand », s’enthousiasme-t-il. « Je ne savais pas que des baleines et des dauphins étaient si proches de nous. J'aimerais être plus attentif aux animaux qui m'entourent à l'avenir. Notre nature est fragile et c'est tous ensemble que nous devons la protéger », renchérit l’un de ses camarades.
Greg Lecoeur s’est pour sa part volontiers prêté au jeu des questions des enfants, et a échangé avec eux à propos de son métier, et partagé sa passion pour les milieux marins. Une première journée qu’il estime réussie. « Les enfants ont été très réceptifs et ont participé volontiers. C'est même étonnant de voir que beaucoup d'entre eux sont déjà bien renseignés sur la protection des espèces marines, la plupart anticipent même nos questions et connaissent les réponses. C'est une satisfaction de voir que les jeunes générations ne sont pas sourdes aux problématiques liées à la protection de l'environnement marin », sourit le photographe.
L'exposition « Fragile biodiversité du Cap Corse et de l'Agriate » est accessible à tous et restera en place jusqu'au 31 janvier. « Il est aussi envisagé de l'étendre à d'autres écoles de la région, en partenariat avec l’Éducation nationale », détaille Greg Lecoeur.
Ce vendredi 8 novembre, la Casa di e Scenze a accueilli la première journée de l'exposition « Fragile biodiversité du Cap Corse et de l'Agriate », réalisée par cet artiste spécialisé dans la photographie sous-marine et internationalement reconnu pour son engagement en faveur de la protection de l'environnement marin. Centrée sur la méga-faune marine, cette exposition inédite plonge au cœur des écosystèmes marins du Parc naturel marin du Cap Corse et de l’Agriate afin d’en révéler toute la beauté et la fragilité.
Faire découvrir la richesse de la mégafaune marine
À travers son objectif, Greg Lecoeur a en effet eu l’immense privilège d’immortaliser plusieurs espèces protégées emblématiques de l'île, telles que la tortue marine, le balbuzard pêcheur, le puffin, le cormoran, les dauphins, ainsi que le rorqual, un des plus grands mammifères marins dans leurs habitats naturels. « L'objectif de cette exposition est de sensibiliser le public à la protection des espèces marines, en particulier celles qui sont protégées. Nous connaissons bien certaines de ces espèces, mais beaucoup ignorent qu'elles sont protégées. Il est essentiel de comprendre que ces animaux font partie de notre patrimoine naturel marin. Pour les protéger, il faut d'abord savoir qu'ils existent et qu'ils sont vulnérables. L'idée est donc de faire découvrir ces espèces et d'encourager le respect de la réglementation qui les protège », indique Greg Lecoeur, présent lors de cette première journée d'exposition.
Madeleine Cancemi, la directrice du Parc naturel marin du Cap Corse et de l'Agriate, appuie : « Beaucoup de personnes ici en Corse, même parmi les habitants du parc, ignorent que certaines espèces, comme les dauphins ou les baleines, sont protégées. Ils les reconnaissent, mais ignorent qu'il est interdit de les déranger ou de nuire à leur habitat. La protection signifie qu'il faut les préserver, ne pas les toucher, ne pas les perturber. C'est un message très important. Ce qu'il faut comprendre, c'est que ces espèces sont protégées précisément parce qu'elles sont vulnérables. Cela peut signifier qu'elles sont en danger d'extinction ou que leur nombre a tellement diminué qu'il est nécessaire de les protéger. Cette vulnérabilité est au cœur du message de l'exposition. »
Par ailleurs, selon la directrice du Parc marin, trop peu de gens ont conscience des merveilles qui nous entourent. « Un autre but important de l’exposition est donc de faire découvrir aux gens que ces animaux vivent parfois tout près, devant Bastia, ou que des dauphins passent régulièrement à proximité de Toga au printemps. Beaucoup ignorent que les tortues, les dauphins, et même les baleines se trouvent dans le parc, parfois à quelques mètres de chez eux. Les photos exposées ont été prises dans le parc, et c'est comme si les visiteurs pouvaient voir sous l'eau. Cela permet de prendre conscience de la richesse de notre environnement marin, souvent invisible, mais bien présent. L'idée est aussi d'ouvrir les yeux du public sur la possibilité d'observer ces animaux, à condition d'être un peu attentif et d'adopter une approche respectueuse de l'environnement », souligne Madeleine Cancemi.
Une expérience immersive et éducative
Afin de la rendre interactive, l’exposition a été enrichie de divers ateliers, notamment pour les enfants. L’un d’entre eux, centré sur les tortues marines, permet par exemple de comprendre l’anatomie de ces animaux fascinants à travers une maquette géante, et d’explorer le cycle de vie des tortues en Méditerranée, de la nidification à l’éclosion. « C’est un atelier ludique qui permet aux enfants de comprendre, tout en s’amusant, comment protéger ces espèces. On remarque qu'ils apprennent plus efficacement et plus rapidement lorsqu'on leur propose des activités de ce genre », explique Madeleine Cancemi.
« Les enfants ont été très réceptifs »
Accompagnés de leurs enseignants, les élèves des écoles de Bastia Modeste Venturi-Gaudin (CM1), Erbalunga (CM1 et CM2), Luri (CE1 à CM2) et Miomu (CM2) ont d’ailleurs eu l’opportunité de découvrir l'exposition en avant-première dès vendredi matin. Ces écoles font en effet partie des aires marines éducatives, des dispositifs pédagogiques qui visent à impliquer les jeunes dans la protection et la gestion des espaces marins.
Lucas*, âgé de 10 ans, se réjouit d'avoir pu découvrir l'exposition, lui qui est passionné des fonds marins. « J'aime la nature et surtout les animaux marins, j'avais hâte de voir les photos et je les trouve toutes très belles. Je suis content que l'école nous ai emmenés ici, ça m'a donné envie de devenir un spécialiste des fonds marins quand je serai plus grand », s’enthousiasme-t-il. « Je ne savais pas que des baleines et des dauphins étaient si proches de nous. J'aimerais être plus attentif aux animaux qui m'entourent à l'avenir. Notre nature est fragile et c'est tous ensemble que nous devons la protéger », renchérit l’un de ses camarades.
Greg Lecoeur s’est pour sa part volontiers prêté au jeu des questions des enfants, et a échangé avec eux à propos de son métier, et partagé sa passion pour les milieux marins. Une première journée qu’il estime réussie. « Les enfants ont été très réceptifs et ont participé volontiers. C'est même étonnant de voir que beaucoup d'entre eux sont déjà bien renseignés sur la protection des espèces marines, la plupart anticipent même nos questions et connaissent les réponses. C'est une satisfaction de voir que les jeunes générations ne sont pas sourdes aux problématiques liées à la protection de l'environnement marin », sourit le photographe.
L'exposition « Fragile biodiversité du Cap Corse et de l'Agriate » est accessible à tous et restera en place jusqu'au 31 janvier. « Il est aussi envisagé de l'étendre à d'autres écoles de la région, en partenariat avec l’Éducation nationale », détaille Greg Lecoeur.