Lingue Viva a lancé cet outil pédagogique original et judicieusement agencé, à destination des enfants et des parents. Une application de type imagier, interactif et personnalisable que Vincent Paoli et son épouse Carina, ont imaginés et mis au point. Pour Vincent et Carina l’association Lingue Vive a été créée pour promouvoir le multilinguisme d'une manière générale et défendre l'usage des langues régionales en France. Après une année d’essai, nous avons voulu en savoir plus.
- Un an ça commence à compter, qu’en est-il ?
- Les mécanismes de l'application sont toujours les mêmes car ils doivent rester très simples pour les jeunes enfants. Nous avons ajouté deux nouvelles catégories d'images grâce au soutien de la Caisse d'Allocation Familiale de Corse du Sud, ainsi que de nouvelles images dans les catégories existantes. L'interface a été légèrement améliorée au niveau du sélecteur de catégories. Nous corrigeons au fur et à mesure les dysfonctionnements éventuels.
- Et la diffusion ?
- C'est un bon début, avec environ 2000 applications actives sur les plateformes Android et iOS. La tranche d'âge visée par l'application est étroite, donc nous ne nous attendons pas à être le prochain Snapchat ! En revanche, grâce à l'aide des médias insulaires, de plus en plus de gens connaissent son existence. Ils pourront alors la télécharger quand la famille s'agrandit...Il faut savoir également que l'application est gratuite et sans publicité.
- Et la gestion du projet ?
- Sur le plan administratif, gérer une association n'est pas toujours facile. La maison des associations à Ajaccio nous apporte de l'aide et des conseils si besoin s’en fait ressentir. Sur le plan technique, la phase de conception a été la plus longue et la plus difficile. Cela représente des dizaines d'heures de travail, de réflexions, de tests. Nous travaillons bénévolement sur le projet. Pour le contenu, il y a d'un coté les illustrations, de l'autre le choix des textes et des voix à enregistrer. Au stade de l'image, cela reste facile. Les postes de développement informatique et la création des illustrations prennent du temps et sont parfois coûteux.
- Avez-vous reçu une aide ?
- Initialement, les services de la préfecture et les services fiscaux de Corse-du-Sud nous ont aidé à créer l'association et nous ont permis d'obtenir l'agrément d'intérêt général. Nous les remercions vivement, car cet agrément permet de défiscaliser les dons à hauteur de 66 %.
Grâce à cela, nous avons de nombreux donateurs, particuliers et entreprises, qui diminuent leur impôt tout en œuvrant pour la transmission des langues. La caisse d'allocations familiales et l’ancien Département de Corse-du-Sud nous ont également aidés dans notre démarche à travers des projets dont le thème est la parentalité. Enfin, la collectivité de Corse nous a soutenus pour ce projet d'application. Sans toutes ces structures, l'application n'aurait pas pu voir le jour. »
- Aider votre association, c’est possible ?
- Tout d'abord, et c'est le plus important, faire l'effort de parler corse à ses enfants et ses petits-enfants t ! Vous pouvez télécharger l'application et montrer aux enfants qu'on peut s'amuser en apprenant sa langue maternelle. Vous pouvez enfin participer directement au projet en faisant un don à l'association. De nombreux contributeurs font cette démarche et nous les remercions. Un financement participatif prend fin actuellement sur le site internet Ulule, pour pouvoir augmenter le nombre d'images, le nombre de catégories d'images, et de nouveaux modes de jeu.
- Comment voyez-vous l’avenir de l’application ?
- Dans un premier temps, augmenter le nombre d'images pour cette première version de l'application. Nous améliorons également les enregistrements sonores, qu'il s'agisse des bruitages ou des voies enregistrées. Nous travaillons en ce moment avec l'association Fiura Mossa, qui réalise un travail fantastique de doublage en langue corse pour les dessins animés et les films d'animation d'enfants, mais également sur une nouvelle application, sous la forme de contes et légendes de Corse. Cela permettra de toucher un public un peu plus large, de 3 ans à 7-8 ans. Enfin, l'application est traduite en basque, breton, occitan et alsacien. Nous espérons mutualiser les moyens financiers des différentes collectivités et de nombreuses associations pour sauver le patrimoine linguistique du plus grand nombre.
Longa vita à Lingue Vive !
J. F.
- Un an ça commence à compter, qu’en est-il ?
- Les mécanismes de l'application sont toujours les mêmes car ils doivent rester très simples pour les jeunes enfants. Nous avons ajouté deux nouvelles catégories d'images grâce au soutien de la Caisse d'Allocation Familiale de Corse du Sud, ainsi que de nouvelles images dans les catégories existantes. L'interface a été légèrement améliorée au niveau du sélecteur de catégories. Nous corrigeons au fur et à mesure les dysfonctionnements éventuels.
- Et la diffusion ?
- C'est un bon début, avec environ 2000 applications actives sur les plateformes Android et iOS. La tranche d'âge visée par l'application est étroite, donc nous ne nous attendons pas à être le prochain Snapchat ! En revanche, grâce à l'aide des médias insulaires, de plus en plus de gens connaissent son existence. Ils pourront alors la télécharger quand la famille s'agrandit...Il faut savoir également que l'application est gratuite et sans publicité.
- Et la gestion du projet ?
- Sur le plan administratif, gérer une association n'est pas toujours facile. La maison des associations à Ajaccio nous apporte de l'aide et des conseils si besoin s’en fait ressentir. Sur le plan technique, la phase de conception a été la plus longue et la plus difficile. Cela représente des dizaines d'heures de travail, de réflexions, de tests. Nous travaillons bénévolement sur le projet. Pour le contenu, il y a d'un coté les illustrations, de l'autre le choix des textes et des voix à enregistrer. Au stade de l'image, cela reste facile. Les postes de développement informatique et la création des illustrations prennent du temps et sont parfois coûteux.
- Avez-vous reçu une aide ?
- Initialement, les services de la préfecture et les services fiscaux de Corse-du-Sud nous ont aidé à créer l'association et nous ont permis d'obtenir l'agrément d'intérêt général. Nous les remercions vivement, car cet agrément permet de défiscaliser les dons à hauteur de 66 %.
Grâce à cela, nous avons de nombreux donateurs, particuliers et entreprises, qui diminuent leur impôt tout en œuvrant pour la transmission des langues. La caisse d'allocations familiales et l’ancien Département de Corse-du-Sud nous ont également aidés dans notre démarche à travers des projets dont le thème est la parentalité. Enfin, la collectivité de Corse nous a soutenus pour ce projet d'application. Sans toutes ces structures, l'application n'aurait pas pu voir le jour. »
- Aider votre association, c’est possible ?
- Tout d'abord, et c'est le plus important, faire l'effort de parler corse à ses enfants et ses petits-enfants t ! Vous pouvez télécharger l'application et montrer aux enfants qu'on peut s'amuser en apprenant sa langue maternelle. Vous pouvez enfin participer directement au projet en faisant un don à l'association. De nombreux contributeurs font cette démarche et nous les remercions. Un financement participatif prend fin actuellement sur le site internet Ulule, pour pouvoir augmenter le nombre d'images, le nombre de catégories d'images, et de nouveaux modes de jeu.
- Comment voyez-vous l’avenir de l’application ?
- Dans un premier temps, augmenter le nombre d'images pour cette première version de l'application. Nous améliorons également les enregistrements sonores, qu'il s'agisse des bruitages ou des voies enregistrées. Nous travaillons en ce moment avec l'association Fiura Mossa, qui réalise un travail fantastique de doublage en langue corse pour les dessins animés et les films d'animation d'enfants, mais également sur une nouvelle application, sous la forme de contes et légendes de Corse. Cela permettra de toucher un public un peu plus large, de 3 ans à 7-8 ans. Enfin, l'application est traduite en basque, breton, occitan et alsacien. Nous espérons mutualiser les moyens financiers des différentes collectivités et de nombreuses associations pour sauver le patrimoine linguistique du plus grand nombre.
Longa vita à Lingue Vive !
J. F.