Une des deux bijouteries bastiaises qui avaient été braquées par le gang des Estoniens
Les Estoniens avaient opéré leur premier coup de main à Bastia en octobre 2016. Trois braqueurs s'étaient attaqués à la bijouterie Vannucci. Après avoir réussi à s'introduire et placé le personnel sous la menace de leurs armes, ils avaient brisé toutes les vitrines qui se trouvaient à l'intérieur de l'établissement avant de disparaitre en l'espace de quelques minutes.
Rebelote le 4 mai 2017.
Sur le coup de 11 heures, au moment où le boulevard Paoli n'est pas particulièrement animé, un trio de malfaiteurs - grimé - avait décidé de s'attaquer à l'établissement où le propriétaire de l'enseigne vaquait à ses occupations habituelles.
A l'époque il avait été établi que, d'abord, un individu, seul s'était présenté à l'entrée de la bijouterie avec presque immédiatement deux autres hommes dans son sillage.
Pendant que le premier brandissait un pistolet les deux autres, armés de marteau, attaquaient les vitrines où se trouvaient montres et bijoux. Et, en moins de temps qu'il ne le faut pour l'écrire, il faisaient main basse sur tout ce qui se trouvait à l'intérieur avant de s'éclipser rapidement et de s'évanouir dans les rues de la ville.
Comment a t-on pu les mettre hors d'état de nuire ?
Aujourd'hui 3 des 5 acteurs de ces braquages hors du commun qui ne se sont pas limités à la Corse sont en détention à la la prison de Borgo.
Selon le Figaro.fr c'est au terme d'une traque à travers l'Europe que la Police Judiciaire a démantelé le gang des braqueurs du Nord.
Ils sont, toujours selon la même source, "âgés de 22 à 44 ans, sont toxicomanes notoires et fichés dans leur pays".
Ce serait justement à partir d'un "tuyau" venu d'Estonie que la PJ de Bastia est parvenue à déterminer la présence des malfaiteurs en Haute-Corse et à établir qu'ils travaillent pour le compte de la mafia estonienne.
Bastia n'est pas le seul théâtre d'opération des malfrats
Ils sont passés par Newcastle, Venise et une centaine d'autres cités européennes. «Très mobiles et faisant preuve d’une extrême détermination, ces malfaiteurs internationaux et organisés n’ont cessé de se jouer des frontières pour tenter d’échapper à la vigilance de la police », a confié au Figaro le commissaire Jean-Baptiste Pinquié, patron de la PJ de Bastia.
Restait dès lors à les "coincer"
"La PJ de Bastia a, alors, joué sur tous les leviers" expliquent nos confrères du Figaro, et identifie un nouveau suspect. Les premiers résultats de cette démarche viennent, en effet, d'Autriche où a eu lieu un spectaculaire pillage de bijouterie. C'était à Innsbruck le 24 octobre 2017.
À la faveur de leurs investigations, les enquêteurs ont alors appris qu’un des suspects avait été, déjà, intercepté en Autriche avant de découvrir qu’un deuxième avait trouvé la mort dans un accident en Italie ou qu’un troisième avait succombé à une overdose en Estonie
Les policiers français et les carabiniers italiens - nantis de précieux renseignements d'Europol et de Eurojust - ont donc interpellé trois hommes. L’un se trouvait à proximité de la frontière russe. Ils sont aujoiurd'hui en détention à Borgo.
Un quatrième homme - le plus violent -les suivra dans quelques jours..
Lors d'une perquisition, et toujours selon notre confrère parisien, les policiers ont saisi des effets vestimentaires analogues à ceux que portaient les gangs ayant sévi en Corse, à Venise et Innsbruck.
Rebelote le 4 mai 2017.
Sur le coup de 11 heures, au moment où le boulevard Paoli n'est pas particulièrement animé, un trio de malfaiteurs - grimé - avait décidé de s'attaquer à l'établissement où le propriétaire de l'enseigne vaquait à ses occupations habituelles.
A l'époque il avait été établi que, d'abord, un individu, seul s'était présenté à l'entrée de la bijouterie avec presque immédiatement deux autres hommes dans son sillage.
Pendant que le premier brandissait un pistolet les deux autres, armés de marteau, attaquaient les vitrines où se trouvaient montres et bijoux. Et, en moins de temps qu'il ne le faut pour l'écrire, il faisaient main basse sur tout ce qui se trouvait à l'intérieur avant de s'éclipser rapidement et de s'évanouir dans les rues de la ville.
Comment a t-on pu les mettre hors d'état de nuire ?
Aujourd'hui 3 des 5 acteurs de ces braquages hors du commun qui ne se sont pas limités à la Corse sont en détention à la la prison de Borgo.
Selon le Figaro.fr c'est au terme d'une traque à travers l'Europe que la Police Judiciaire a démantelé le gang des braqueurs du Nord.
Ils sont, toujours selon la même source, "âgés de 22 à 44 ans, sont toxicomanes notoires et fichés dans leur pays".
Ce serait justement à partir d'un "tuyau" venu d'Estonie que la PJ de Bastia est parvenue à déterminer la présence des malfaiteurs en Haute-Corse et à établir qu'ils travaillent pour le compte de la mafia estonienne.
Bastia n'est pas le seul théâtre d'opération des malfrats
Ils sont passés par Newcastle, Venise et une centaine d'autres cités européennes. «Très mobiles et faisant preuve d’une extrême détermination, ces malfaiteurs internationaux et organisés n’ont cessé de se jouer des frontières pour tenter d’échapper à la vigilance de la police », a confié au Figaro le commissaire Jean-Baptiste Pinquié, patron de la PJ de Bastia.
Restait dès lors à les "coincer"
"La PJ de Bastia a, alors, joué sur tous les leviers" expliquent nos confrères du Figaro, et identifie un nouveau suspect. Les premiers résultats de cette démarche viennent, en effet, d'Autriche où a eu lieu un spectaculaire pillage de bijouterie. C'était à Innsbruck le 24 octobre 2017.
À la faveur de leurs investigations, les enquêteurs ont alors appris qu’un des suspects avait été, déjà, intercepté en Autriche avant de découvrir qu’un deuxième avait trouvé la mort dans un accident en Italie ou qu’un troisième avait succombé à une overdose en Estonie
Les policiers français et les carabiniers italiens - nantis de précieux renseignements d'Europol et de Eurojust - ont donc interpellé trois hommes. L’un se trouvait à proximité de la frontière russe. Ils sont aujoiurd'hui en détention à Borgo.
Un quatrième homme - le plus violent -les suivra dans quelques jours..
Lors d'une perquisition, et toujours selon notre confrère parisien, les policiers ont saisi des effets vestimentaires analogues à ceux que portaient les gangs ayant sévi en Corse, à Venise et Innsbruck.
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