Camille de Rocca Serra, conseiller territorial du groupe de droite « Le Rassemblement » et député de Corse-du-Sud.
Dans le cadre de l’examen de la résolution contre le terrorisme à l’Assemblée de Corse hier, ont produit une résolution amendée avant de participer à une Conférence des Présidents destinée à élaborer une rédaction commune.
Pour Camille de Rocca Serra, « Il ne faut bien sûr pas faire d’amalgame, nous ne sommes pas là pour ostraciser, nous qui nous battons pour ne pas l’être. Ceci dit, il nous faut faire front de façon intelligente, ce qui suppose ne plus faire d’angélisme et reconnaître l’ennemi qui est clairement identifié, Daech. Ce n’est pas l’Islam qui est en cause, mais le fanatisme, cette déviance religieuse, et la barbarie. Nous ne sommes pourtant pas dans une guerre de religion mais dans une guerre de civilisation. Ce n’est pas une religion contre une autre. Les peshmergas kurdes dans la plaine de Ninive combattent au quotidien pour défendre leur civilisation, notre civilisation. Les autorités religieuses musulmanes, en France et dans notre île, doivent également œuvrer en interne pour lutter face au fléau du djihadisme.
Nous nous associons à cette résolution, au delà des différences et même des divergences.
Certains de nos amendements ont été retenus. D’autres non.
Des précisions concernant des mesures à mettre en œuvre, que certains groupes considèrent comme contraires au droit, ont été repoussées. Or, si nous sommes en guerre, il faut que nous nous en donnions les moyens.
Nous aurions également pu reconnaître l’engagement des forces françaises et de la coalition.
Nous proposions aussi d’évoquer la possibilité d’appréhender les personnes revenant de Syrie, évoquée dans le livre 4 du Code Pénal qui condamne l’intelligence avec l’ennemi.
Et enfin, si nous revendiquons l’Etat de droit, et qu’il incombe à l’Etat d’assumer pleinement ses prérogatives régaliennes, nous rejetons toute idée d’initiative paramilitaire orchestrée par un groupe clandestin qui chercherait à s’arroger l’exercice des missions de l’Etat.
Malgré l’insatisfaction partielle de nos demandes, nous soutenons cette résolution, dont nous avons activement participé à la rédaction finale, condamnant toute logique d’affrontement ainsi que la loi du Talion.”
Le groupe Le Rassemblement a voté en faveur du sous-amendement, de l’amendement et de la résolution ainsi amendée.
Pour Camille de Rocca Serra, « Il ne faut bien sûr pas faire d’amalgame, nous ne sommes pas là pour ostraciser, nous qui nous battons pour ne pas l’être. Ceci dit, il nous faut faire front de façon intelligente, ce qui suppose ne plus faire d’angélisme et reconnaître l’ennemi qui est clairement identifié, Daech. Ce n’est pas l’Islam qui est en cause, mais le fanatisme, cette déviance religieuse, et la barbarie. Nous ne sommes pourtant pas dans une guerre de religion mais dans une guerre de civilisation. Ce n’est pas une religion contre une autre. Les peshmergas kurdes dans la plaine de Ninive combattent au quotidien pour défendre leur civilisation, notre civilisation. Les autorités religieuses musulmanes, en France et dans notre île, doivent également œuvrer en interne pour lutter face au fléau du djihadisme.
Nous nous associons à cette résolution, au delà des différences et même des divergences.
Certains de nos amendements ont été retenus. D’autres non.
Des précisions concernant des mesures à mettre en œuvre, que certains groupes considèrent comme contraires au droit, ont été repoussées. Or, si nous sommes en guerre, il faut que nous nous en donnions les moyens.
Nous aurions également pu reconnaître l’engagement des forces françaises et de la coalition.
Nous proposions aussi d’évoquer la possibilité d’appréhender les personnes revenant de Syrie, évoquée dans le livre 4 du Code Pénal qui condamne l’intelligence avec l’ennemi.
Et enfin, si nous revendiquons l’Etat de droit, et qu’il incombe à l’Etat d’assumer pleinement ses prérogatives régaliennes, nous rejetons toute idée d’initiative paramilitaire orchestrée par un groupe clandestin qui chercherait à s’arroger l’exercice des missions de l’Etat.
Malgré l’insatisfaction partielle de nos demandes, nous soutenons cette résolution, dont nous avons activement participé à la rédaction finale, condamnant toute logique d’affrontement ainsi que la loi du Talion.”
Le groupe Le Rassemblement a voté en faveur du sous-amendement, de l’amendement et de la résolution ainsi amendée.