La campagne 2014 du Denier de l'Eglise a été présentée à la presse lundi à l'Evêché d'Ajaccio. (Doc : DR)
Une pelouse magnifique, dont le vert tranche subtilement avec un ciel bleu azur, sert de cadre à la prise de vue d’une équipe de football. Sauf que la ligne médiane traditionnelle se termine par une croix symbolique et que cette équipe n’a rien de traditionnel, tout du moins, pas au sens sportif du terme.
Dans le rôle du capitaine, l’Evêque de Corse Monseigneur Olivier de Germay, entouré de 6 coéquipiers parmi lesquels des prêtres, un diacre, le Vicaire général ainsi que le Chancelier du diocèse, ont investi la pelouse de Timizzolu pour la réalisation de cette campagne 2014 du Denier de l’Eglise.
Avec comme message clair : « Donnez au Denier de l’Eglise et faites partie de l’Equipe ».
C’est lundi que cette campagne résolument moderne et attractive a été présentée, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue dans les locaux de l’Evêché, en présence de l’Evêque d’Ajaccio Mgr Olivier de Germay, du vicaire général le Père Jean-Yves Coeroli, du chargé de la Communication Philippe de Casabianca et de l’économe diocésain Patrick Bouis.
D’ici quelques jours, les insulaires commenceront à recevoir le dépliant du Denier de l’Eglise 2014 dans leurs boites aux lettres.
Dans le rôle du capitaine, l’Evêque de Corse Monseigneur Olivier de Germay, entouré de 6 coéquipiers parmi lesquels des prêtres, un diacre, le Vicaire général ainsi que le Chancelier du diocèse, ont investi la pelouse de Timizzolu pour la réalisation de cette campagne 2014 du Denier de l’Eglise.
Avec comme message clair : « Donnez au Denier de l’Eglise et faites partie de l’Equipe ».
C’est lundi que cette campagne résolument moderne et attractive a été présentée, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue dans les locaux de l’Evêché, en présence de l’Evêque d’Ajaccio Mgr Olivier de Germay, du vicaire général le Père Jean-Yves Coeroli, du chargé de la Communication Philippe de Casabianca et de l’économe diocésain Patrick Bouis.
D’ici quelques jours, les insulaires commenceront à recevoir le dépliant du Denier de l’Eglise 2014 dans leurs boites aux lettres.
De la gauche vers la droite : Philippe de Casabianca, l'Abbé Jean-Yves Coeroli, Mgr Olivier de Germay et Patrick Bouis. (Photo : Yannis-Christophe Garcia)
Un Denier en hausse de 9,88% en 2013… mais qui demeure l’un des plus faibles des diocèses au plan national
L’occasion de revenir sur le bilan de la campagne 2013 du Denier. En hausse de 9,88% par rapport à la précédente (avec une hausse de 7,5% du nombre de donateurs), les résultats sont « encourageants », selon Mgr Olivier de Germay. « C’est le signe d’une confiance envers l’Eglise qui grandit » a-t-il affirmé, remerciant également « tous ceux, prêtres, diacres, laïcs, qui s’investissent dans cette campagne ».
Toutefois, malgré cette augmentation des ressources en 2013, la situation reste problématique pour le diocèse d’Ajaccio, qui demeure toujours en queue de peloton de l’ensemble des diocèses pour le don au Denier.
Une situation particulièrement difficile à gérer pour l’Eglise de Corse, qui ne perçoit aucune subvention et qui doit malgré tout faire face aux divers frais de fonctionnement du diocèse (salaires des prêtres et du personnel laïc, etc…) mais également à l’entretien des édifices qui lui incombent ainsi que le patrimoine immobilier (Ndlr : en 2013, 1 million d’euros de travaux ont ainsi été réalisés).
L’occasion de revenir sur le bilan de la campagne 2013 du Denier. En hausse de 9,88% par rapport à la précédente (avec une hausse de 7,5% du nombre de donateurs), les résultats sont « encourageants », selon Mgr Olivier de Germay. « C’est le signe d’une confiance envers l’Eglise qui grandit » a-t-il affirmé, remerciant également « tous ceux, prêtres, diacres, laïcs, qui s’investissent dans cette campagne ».
Toutefois, malgré cette augmentation des ressources en 2013, la situation reste problématique pour le diocèse d’Ajaccio, qui demeure toujours en queue de peloton de l’ensemble des diocèses pour le don au Denier.
Une situation particulièrement difficile à gérer pour l’Eglise de Corse, qui ne perçoit aucune subvention et qui doit malgré tout faire face aux divers frais de fonctionnement du diocèse (salaires des prêtres et du personnel laïc, etc…) mais également à l’entretien des édifices qui lui incombent ainsi que le patrimoine immobilier (Ndlr : en 2013, 1 million d’euros de travaux ont ainsi été réalisés).
Doubler le montant du Denier afin de parvenir à l’équilibre financier du Diocèse
« Il y a donc une nécessité d’augmenter le nombre de donateurs. Il faudrait doubler le montant du Denier pour parvenir à l’équilibre budgétaire » explique, pour sa part, l’économe diocésain Patrick Bouis.
Une situation rendue d’autant plus compliquée que, bon nombre de fidèles insulaires particulièrement attachés à leurs paroisses, donnent en priorité à celles-ci et oublient pour le coup un peu le Denier. « Il faut vraiment prendre conscience de la dimension diocésaine de l’Eglise qui participe de la solidarité et de la redistribution des ressources. Et surtout sortir de l’idée de l’appartenance à sa paroisse et son clocher » analyse par ailleurs le vicaire général, l’Abbé Jean-Yves Coeroli.
Un autre enjeu de taille pour l’Eglise de Corse sera de parvenir à sensibiliser la population jeune et active à l’importance du Denier pour assurer son avenir et surtout sa présence dans l’île.
Car avec un budget annuel de fonctionnement d’un montant de 1 500 000 euros et des vocations sacerdotales quasi inexistantes (Ndlr : un seul séminariste actuellement dans le Diocèse), l’Eglise de Corse doit impérativement parvenir à sensibiliser le plus grand nombre à ces problématiques, pour pouvoir continuer sa mission pastorale dans des conditions correctes.
Écoutez l’Evêque d’Ajaccio Mgr Olivier de Germay expliquer les enjeux de la campagne du Denier pour l’Eglise de Corse
« Il y a donc une nécessité d’augmenter le nombre de donateurs. Il faudrait doubler le montant du Denier pour parvenir à l’équilibre budgétaire » explique, pour sa part, l’économe diocésain Patrick Bouis.
Une situation rendue d’autant plus compliquée que, bon nombre de fidèles insulaires particulièrement attachés à leurs paroisses, donnent en priorité à celles-ci et oublient pour le coup un peu le Denier. « Il faut vraiment prendre conscience de la dimension diocésaine de l’Eglise qui participe de la solidarité et de la redistribution des ressources. Et surtout sortir de l’idée de l’appartenance à sa paroisse et son clocher » analyse par ailleurs le vicaire général, l’Abbé Jean-Yves Coeroli.
Un autre enjeu de taille pour l’Eglise de Corse sera de parvenir à sensibiliser la population jeune et active à l’importance du Denier pour assurer son avenir et surtout sa présence dans l’île.
Car avec un budget annuel de fonctionnement d’un montant de 1 500 000 euros et des vocations sacerdotales quasi inexistantes (Ndlr : un seul séminariste actuellement dans le Diocèse), l’Eglise de Corse doit impérativement parvenir à sensibiliser le plus grand nombre à ces problématiques, pour pouvoir continuer sa mission pastorale dans des conditions correctes.
Écoutez l’Evêque d’Ajaccio Mgr Olivier de Germay expliquer les enjeux de la campagne du Denier pour l’Eglise de Corse
Entretien avec Mgr Olivier de Germay.mp3 (3.42 Mo)
Propos recueillis par Yannis-Christophe GARCIA
L'affiche officielle de la campagne 2014 pour le Denier de l'Eglise de Corse : "Forza A Chjesa !" (Doc : DR)