La chimiothérapie, traitement par substances chimiques, présente des effets secondaires dont le plus connu après les nausées, est la perte des cheveux. Un moment difficile à vivre car l’alopécie est un signe concret et visible de la maladie impliquant d’affronter le regard des autres, la perte de l’estime de soi, mais aussi de sa féminité.
Jusqu’à aujourd’hui, la seule alternative à la perte de cheveux était de porter des perruques aux prix très élevés et très peu remboursés, et certaines coiffes (turban, bandeaux à frange…) plus accessibles.
Beaucoup plus qu’un accessoire esthétique, qu’une prothèse capillaire, la perruque permet de garder son intégrité physique durant une longue période de soins.
Nouvelle grille tarifaire de remboursements des prothèses capillaires à partir d’avril
Les patientes traitées pour un cancer pourront bénéficier à partir d’avril prochain des nouveaux remboursements de perruques de classe 1 (fibres synthétiques). Ces dernières dont le prix limite de vente ne dépassera pas les 350 euros, seront intégralement remboursées par la Sécurité sociale. Une proposition qui va au-delà des engagements du Plan Cancer qui proposait de seulement doubler le remboursement des perruques.
Pour arriver à ce tarif limité, et à un remboursement sans reste à charge, les fabricants se sont engagés à baisser le prix de leur perruque de 400 à 350 euros. Les femmes auront désormais une perruque de bonne qualité entièrement remboursée, sans aucun reste-à-charge.
Concernant la classe 2 (comprenant au moins 30% de cheveux naturels) et les perruques plus luxueuses (avec plus de cheveux naturels intégrés) vendus jusqu’à 700 euros, le remboursement de la CPAM s’élèvera à 250 euros (respectant ainsi l’engagement du Plan Cancer de doublement des remboursements).
Pour les perruques de plus de 700 euros, dites haut de gamme, qui représentent aujourd’hui une part du marché inférieure à 8 %, il n’est prévu aucun remboursement alors qu’il était précédemment de 125 euros.
L’association RoseUp
Elle édite la revue Rose, et défend les droits des femmes touchées par le cancer. Elle portait depuis le mois de juin cette revendication, et c’était engagé à débloquer les négociations qui n’avançaient plus depuis trois ans au Comité Economique des Produits de Santé. Suite à une pétition largement signée, la ministre de la santé, Agnès Buzyn avait alors relancé le processus.
L'association souligne sur son site que ces mesures vont au-delà du plan cancer 3 qui proposait de doubler les remboursements. C’est dans le cadre de discussions lors du CEPS (Comité Economique des Produits de Santé), organisme interministériel placé sous l’autorité des ministres de la santé et de l’économie, qu’a été présenté le 20 décembre un avis de projet qui sera publié dans le journal officiel durant la semaine de Noël. Etaient présents lors de ce comité: les représentants ministériels, les associations de patients et les fabricants de prothèses capillaires.
L’association RoseUp émettra une observation, après parution du projet d’avis, pour que soit maintenu le remboursement de 125 euros sur les perruques dites de luxe.
Jusqu’à aujourd’hui, la seule alternative à la perte de cheveux était de porter des perruques aux prix très élevés et très peu remboursés, et certaines coiffes (turban, bandeaux à frange…) plus accessibles.
Beaucoup plus qu’un accessoire esthétique, qu’une prothèse capillaire, la perruque permet de garder son intégrité physique durant une longue période de soins.
Nouvelle grille tarifaire de remboursements des prothèses capillaires à partir d’avril
Les patientes traitées pour un cancer pourront bénéficier à partir d’avril prochain des nouveaux remboursements de perruques de classe 1 (fibres synthétiques). Ces dernières dont le prix limite de vente ne dépassera pas les 350 euros, seront intégralement remboursées par la Sécurité sociale. Une proposition qui va au-delà des engagements du Plan Cancer qui proposait de seulement doubler le remboursement des perruques.
Pour arriver à ce tarif limité, et à un remboursement sans reste à charge, les fabricants se sont engagés à baisser le prix de leur perruque de 400 à 350 euros. Les femmes auront désormais une perruque de bonne qualité entièrement remboursée, sans aucun reste-à-charge.
Concernant la classe 2 (comprenant au moins 30% de cheveux naturels) et les perruques plus luxueuses (avec plus de cheveux naturels intégrés) vendus jusqu’à 700 euros, le remboursement de la CPAM s’élèvera à 250 euros (respectant ainsi l’engagement du Plan Cancer de doublement des remboursements).
Pour les perruques de plus de 700 euros, dites haut de gamme, qui représentent aujourd’hui une part du marché inférieure à 8 %, il n’est prévu aucun remboursement alors qu’il était précédemment de 125 euros.
L’association RoseUp
Elle édite la revue Rose, et défend les droits des femmes touchées par le cancer. Elle portait depuis le mois de juin cette revendication, et c’était engagé à débloquer les négociations qui n’avançaient plus depuis trois ans au Comité Economique des Produits de Santé. Suite à une pétition largement signée, la ministre de la santé, Agnès Buzyn avait alors relancé le processus.
L'association souligne sur son site que ces mesures vont au-delà du plan cancer 3 qui proposait de doubler les remboursements. C’est dans le cadre de discussions lors du CEPS (Comité Economique des Produits de Santé), organisme interministériel placé sous l’autorité des ministres de la santé et de l’économie, qu’a été présenté le 20 décembre un avis de projet qui sera publié dans le journal officiel durant la semaine de Noël. Etaient présents lors de ce comité: les représentants ministériels, les associations de patients et les fabricants de prothèses capillaires.
L’association RoseUp émettra une observation, après parution du projet d’avis, pour que soit maintenu le remboursement de 125 euros sur les perruques dites de luxe.