Il y a un an, à l’orée de la saison estivale l’économie Corse subissait le blocage des navires de la SNCM par les professionnels de la grève. Il faut reconnaître qu’ils étaient coresponsables de cette gabegie avec un Etat actionnaire défaillant et des financiers dont les montages on été critiqués par lacommission parlementaire.
Le résultat a été catastrophique pour l’économie de l’île : 125 M€ de pertes, des centaines d’entreprises en difficulté, des centaines de liquidations et des centaines de salariés sans emploi.
Je rappelle que depuis la crise de 2008 ce sont 430 entreprises artisanales et commerciales qui ont disparu chaque année en Corse. Ce chiffre supérieur au nombre de communes de l’île, me conduit à dire que la Corse est un corps qui est en train de se vider de son sang, avec 2150 entreprises qui ont disparu en 5 ans.
Et voilà qu’à nouveau en début de saison, la même organisation, pilotée par des salariés de la fonction publique, ignorants de l’économie réelle, engage un mouvement de blocage des dépôts de carburants mettant dans le désarroi complet les entreprises qui ont en besoin : autocaristes, transporteurs, taxis, ambulanciers, hôteliers, TPE de l’intérieur et des périphéries urbaines,etc.
Il semblerait qu’ils soient atteints d’un syndrome saisonnier : entraver les transports, le tourisme et l’activité économique, avant l’été.
Leur motivation est cette fois leur opposition à la loi travail. Or je mets au défi ceux qui bloquent d’avoir survolé les 28 pages qui en constituent sa motivation, les 152 pages exposant les 52 articles qui en constituent le fond, ainsi que les 390 pages qui en étudient l’impact.
Le texte est complexe. Les économistes les plus connus, du prix Nobel aux économistes de réputation mondiale, n’en ont pas la même appréciation. La CFDT, la CFTC la CFE-CGC et l’Unsa soutiennent ce texte, après y avoir fait apporter des modifications. C’est donc que tout ne doit pas y être mauvais !
Mais en réalité ce qui se joue est la primauté syndicale que la CGT est en train de perdre, ce qui explique sa position extrémiste.
La conséquence pour la Corse est catastrophique, car ses adhérents, ignorant les réalités de l’île s’engagent dans un combat idéologique qui va une fois de plus nuire aux entreprises corses et aux salariés qui y travaillent.
L’un de mes interlocuteurs me disaient que la CGT voue une constante inimitié à la Corse. J’espère que son appréciation n’est pas la bonne. Je rappelle à tous ceux qui pensent qu’une action en Corse va amplifier le mouvement qu’ils se trompent. Cette action ne fera qu’augmenter les difficultés que j’ai décrites. Or la Corse a besoin de toutes ses forces pour remonter la pente.
Je leur rappelle aussi que si la grève est un droit constitutionnel, l’entrave à la liberté de travailler et d’exercer une activité n’en est pas un ! A défaut nous risquons de nous retrouver face à des exaspérations et des débordements tels ceux qu’à connu le port de Portivecchju l’année dernière.Il est temps de se ressaisir. J’en appelle donc à la raison de tous.
Le résultat a été catastrophique pour l’économie de l’île : 125 M€ de pertes, des centaines d’entreprises en difficulté, des centaines de liquidations et des centaines de salariés sans emploi.
Je rappelle que depuis la crise de 2008 ce sont 430 entreprises artisanales et commerciales qui ont disparu chaque année en Corse. Ce chiffre supérieur au nombre de communes de l’île, me conduit à dire que la Corse est un corps qui est en train de se vider de son sang, avec 2150 entreprises qui ont disparu en 5 ans.
Et voilà qu’à nouveau en début de saison, la même organisation, pilotée par des salariés de la fonction publique, ignorants de l’économie réelle, engage un mouvement de blocage des dépôts de carburants mettant dans le désarroi complet les entreprises qui ont en besoin : autocaristes, transporteurs, taxis, ambulanciers, hôteliers, TPE de l’intérieur et des périphéries urbaines,etc.
Il semblerait qu’ils soient atteints d’un syndrome saisonnier : entraver les transports, le tourisme et l’activité économique, avant l’été.
Leur motivation est cette fois leur opposition à la loi travail. Or je mets au défi ceux qui bloquent d’avoir survolé les 28 pages qui en constituent sa motivation, les 152 pages exposant les 52 articles qui en constituent le fond, ainsi que les 390 pages qui en étudient l’impact.
Le texte est complexe. Les économistes les plus connus, du prix Nobel aux économistes de réputation mondiale, n’en ont pas la même appréciation. La CFDT, la CFTC la CFE-CGC et l’Unsa soutiennent ce texte, après y avoir fait apporter des modifications. C’est donc que tout ne doit pas y être mauvais !
Mais en réalité ce qui se joue est la primauté syndicale que la CGT est en train de perdre, ce qui explique sa position extrémiste.
La conséquence pour la Corse est catastrophique, car ses adhérents, ignorant les réalités de l’île s’engagent dans un combat idéologique qui va une fois de plus nuire aux entreprises corses et aux salariés qui y travaillent.
L’un de mes interlocuteurs me disaient que la CGT voue une constante inimitié à la Corse. J’espère que son appréciation n’est pas la bonne. Je rappelle à tous ceux qui pensent qu’une action en Corse va amplifier le mouvement qu’ils se trompent. Cette action ne fera qu’augmenter les difficultés que j’ai décrites. Or la Corse a besoin de toutes ses forces pour remonter la pente.
Je leur rappelle aussi que si la grève est un droit constitutionnel, l’entrave à la liberté de travailler et d’exercer une activité n’en est pas un ! A défaut nous risquons de nous retrouver face à des exaspérations et des débordements tels ceux qu’à connu le port de Portivecchju l’année dernière.Il est temps de se ressaisir. J’en appelle donc à la raison de tous.